Chère lectrice, cher lecteur,

Vous feriez-vous avoir ?

En se limitant aux apparences, on pourrait croire que la médecine conventionnelle a écrasé le siècle dernier de sa domination sans pareille :

Entre la découverte des antibiotiques, de la cortisone, des antidiabétiques, des antipsychotiques, les progrès sensationnels dans le domaine des prothèses, des transplantations, qui prétendrait rivaliser avec elle ?

Il s’est pourtant trouvé une bande d’esprits « décalés », qui ont eu l’audace de proposer une autre voie.

Osant même affirmer que l’approche du « tout médicament », et son style bulldozer, finirait par nous jouer de très mauvais tours.

A l’époque de la chimie triomphante, ces audacieux n’étaient pas nombreux. Et l’humilité de leurs « armes » faisait sourire les « esprits forts » :

Aux fabricants de médicaments chimiques, ils répondaient en faisant l’éloge de la bardane, de la verveine, du fenouil ou de l’ail.

Leurs trésors à eux n’étaient pas des molécules à breveter, mais des tisanes, des décoctions, des huiles ou des plantes que chacun pouvait cultiver dans son jardin.

Au monde du bruit et du toujours plus, ils préféraient celui du silence, du jeûne, et de l’être intérieur.

Ces gens-là, disait-on, « ils parlent aux oiseaux… »

Mais aujourd’hui ?

  • Quand on observe les scandales médicaux qui n’en finissent plus (Vioxx, Dépakine, Médiator, vaccination forcée, Lévothyrox, etc.),
  • Lorsqu’on constate l’impuissance caractérisée de la médecine conventionnelle contre les maladies chroniques (diabète, dépression, sclérose en plaques, Alzheimer, Parkinson, fatigue chronique etc.),
  • Quand on sait qu’il y a, en France, plus de 130 000 hospitalisations par an liées aux effets indésirables des médicaments, etc.
  • Quand on découvre que certains médecins acceptent aujourd’hui de voir jusqu’à 45 patients par jour, parfois plus encore [1].

On commence à regarder l’affaire d’un œil TRES différent. Et on se demande si on ne s’est pas fait…complètement avoir !!!

L’aventure de santé commence…dans une simple tisane

J’avais retrouvé, pour les besoins d’un livre, les notes préparatoires qu’un médecin phytothérapeute, le Dr. Gérard Debuigne, a laissées en 1972.

La puissance et la modernité de ce qu’il écrivait alors au sujet des tisanes et des médicaments me paraissent aujourd’hui encore, sensationnelles :

«  La tisane n’est pas un quelconque médicament donné rapidement et absorbé encore plus vite… »

« Elle contient dans sa lente et confiante dégustation l’espoir même de la guérison. Elle est le symbole du confort, de l’affection et de la sollicitude qui unissent tendrement les membres d’une même cellule familiale. »

« Par leurs préparations soigneuses et attentives, les recettes à base de plantes ne renferment-elles pas, déjà, un facteur sentimental de guérison ? Un comprimé présenté hâtivement au malade avec une gorgée d’eau n’a certainement pas le même effet psychique ».

Avec notre petite tisane, on touche au cœur même de « l’imposture » médicamenteuse : cette chimère d’une pilule qui soigne TOUT, TOUT de SUITE, sans le moindre effort de la part du patient, sans implication non plus du soignant.

Une pilule qui soignerait un corps-machine.

C’est une illusion totale. Qui ne peut pas fonctionner sur le long terme. Et qui sera toujours moins performante qu’une approche naturelle du soin.

Dur à croire ?

Les médicaments sont des…caricatures !

Un chercheur mondialement connu, le Dr Deepak Choprah, en a fait la démonstration dans son livre « Le corps quantique ».

Il explique la différence entre un corps qui réagit naturellement à un danger, et ce qui se passe dans ce même corps lorsqu’on le stimule avec un médicament face à ce danger.

Vous allez voir, c’est sidérant.

Tout commence avec un bruit sourd, une portière que l’on claque violemment.

« Pam ! »…Le bruit entraîne immédiatement une décharge d’adrénaline, produite par les surrénales.

Emportée par le sang, l’adrénaline déclenche les réactions :

  • du cœur, qui se met à pomper le sang plus vite,
  • puis des vaisseaux sanguins, qui se contractent et accentuent la pression,
  • du foie, qui produit un surplus de carburant sous forme de glucose,
  • du pancréas qui sécrète l’insuline pour augmenter le métabolisme du sucre,
  • enfin de l’estomac et des intestins qui cessent immédiatement la digestion des aliments pour que toute l’énergie puisse être disponible ailleurs.

C’est une partition à mille instruments, exécutée à un rythme qui s’accélère, sans la moindre fausse note : Magnifique !

Comme chef d’orchestre, celui qui contrôle l’exécution générale, c’est le cerveau, qui utilise l’hypophyse pour adresser la plupart de ces signaux hormonaux – sans oublier les nombreux autres signaux chimiques qui déferlent des neurones pour ajuster votre vision, aiguiser votre audition etc.
Maintenant, que se passe-t-il lorsqu’on essaie de reproduire, avec un médicament, la même réponse de défense du corps ?

Là, c’est une autre histoire : un éléphant dans un magasin de porcelaine serait plus précautionneux …
L’injection indépendante d’adrénaline, d’insuline ou de glucose provoque en effet une secousse violente dans le corps. Immédiatement, les agents chimiques envahissent tous les récepteurs, sans aucune coordination du cerveau. L’orchestre est noyé, ne produit plus qu’un bruit informe.

C’est l’assaut général avant même toute tentative de communication avec l’organisme.

Conclusion selon le chercheur :

« Même si la composition chimique de l’adrénaline est EN TOUT POINT IDENTIQUE quelle que soit sa provenance, l’action du médicament n’est qu’une caricature du processus réel ».

Et c’est bien « l’organisme vivant qui est la meilleure pharmacie qui existe. Il fabrique tout ce que peuvent fabriquer les laboratoires, mais en mieux : les diurétiques, les analgésiques, les calmants, les somnifères, les antibiotiques etc. »

Voilà pourquoi la médecine échoue systématiquement à guérir lorsqu’elle considère le corps comme un objet, qu’elle lui nie son « intelligence propre ».

N’est-ce pas la même chose, que disait le Dr Debruyne à propos de sa tisane ?

A la chimie propre de la plante (qu’on peut là aussi reproduire), il ajoutait en effet une autre dimension : l’attention, la générosité de celui qui prépare la tisane, et la gratitude du malade qui la boit.

Ainsi une simple tisane devient un système entier qui unit les hommes entre eux, mais aussi au monde, à la nature et à la vie.

Voilà, il me semble, où se situe la vraie victoire de la santé naturelle, ce qui justifie POURQUOI elle sera toujours mieux intégrée dans les protocoles de soin du futur :

Elle rappelle au soignant le sens étymologique du mot grec « thérapeute » : le « serviteur, celui qui prend soin de l’autre ».

Celui qui, comme le disait déjà Hippocrate, ne doit rien faire qui nuise.
Mais qui éveille le patient aux équilibres naturels, à la nutrition, au développement personnel, à ses forces d’auto-guérison.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Santé !

Gabriel Combris