Chère lectrice, cher lecteur,
Je reviens sur le sujet difficile des EHPAD, de ces scandales qui font régulièrement l’actualité, et que la classe politique fait semblant à chaque fois de redécouvrir.
Ces drames ne sont-ils pas la conséquence d’une réalité actuelle, qui est que la vieillesse et la mort sont devenues les nouveaux tabous qu’on ne supporte plus de regarder en face.
« Alors ce qui se passe dans les EHPAD…dans le fond …vous comprenez, c’est un peu inévitable… peut-être qu’en détournant un peu le regard… »
Il faut lire le rapport du Comité Consultatif d’Ethique sur le vieillissement, qui date de février 2018, pour comprendre que ce silence sur la vieillesse et la fin de vie a des conséquences extrêmement douloureuses, et qu’en se taisant ainsi, on vole à de nombreuses personnes la possibilité d’être heureux jusqu’au bout.
Le tableau, il faut le dire, est dur à regarder.
Aujourd’hui, les « personnes âgées » ont quasiment disparu de la vie réelle.
Fini, le temps de la grand-mère qui restait en famille jusqu’au bout, assise près du feu sur son siège à bascule.
Regardez comment on représente les seniors dans la presse destinée aux 70-90 ans…
C’est criant de ressemblance, non ?…
Voilà le/la senior « acceptable » aux yeux de la société.
Seulement dès qu’ils se mettent à « dérailler un peu », on range les « vieux » entre eux, dans des boîtes « toutes faites », des maisons de retraite, des EHPAD, des endroits à acronymes qu’on ne comprend pas mais qui « font » propre. Ce qui se passe après…
Le résultat ?
- 50 % des personnes âgées de plus de 75 ans n’ont plus le moindre « réseau amical actif ».
- Leur taux de suicide est deux fois supérieur au taux national.
- Même lorsqu’ils sont en bonne santé, ils partagent le sentiment d’être « en trop », ou de « n’être plus »1.
Et la suite ne vaut pas mieux.
En France aujourd’hui, 75 % des gens meurent à l’hôpital.
On meurt seul dans une chambre standard, sur un lit en plastique qui fait du bruit dès qu’on se retourne, sans personne pour nous tenir la main au moment du grand saut.
Il faut mourir discrètement, sans trop que ça se voit, c’est mieux pour tout le monde.
Du côté des funérailles, même topo : vite, et sans chichi.
Plus question d’afficher son deuil en noir ! On peut s’attendre prochainement à voir des corbillards colorés circuler dans nos villes, parce que le directeur marketing de chez Roc Eclerc aura décidé qu’il fallait « ré-ambiancer l’enterrement ».
Bref, pour résumer, j’ai l’impression que sur le sujet, notre époque est perdue.
Alors oui, la fin de la vie est un sujet lourd, difficile, angoissant. Qui peut le nier ?
Le mystère est partout.
Sur ce qui va se passer ensuite : quelque chose ? Rien. Est-ce qu’il y aura un chemin à suivre, un trou noir ?
Et les derniers instants, les dernières secondes, est-ce qu’on aura peur, est-ce qu’on sera seul ?
Ou est-ce qu’il y aura à nos côtés la légion de ceux qu’on a aimés, avec à sa tête l’enfant qu’on a été ? Lui qui nous a vu grandir, aimer, haïr, réussir et rater, lui qui a été la balise de toutes nos années, sera-t-il là lui aussi ?
Mystère, encore et toujours…
En attendant de savoir, il me semble que cette volonté absurde de nier la mort assèche aussi les vivants.
« Je crois intellectuellement faux, et psychologiquement dangereux, de couper tout lien entre l’homme d’aujourd’hui et celui d’hier » a écrit l’académicienne Jacqueline de Romilly.
Car il n’y a pas d’aube nouvelle s’il n’y a pas eu de crépuscule.
D’accord, mais concrètement ??
En lisant cela, vous vous dites peut-être : « d’accord, mais concrètement, que peut-on faire ?! »
D’abord, je le redis, il faut refuser l’idée que la fin de vie n’est plus la vie. Un corps âgé et vieilli reste un corps vivant, auquel la maladie n’enlèvera jamais la dignité qui lui est due.
Aussi, on peut apprendre à réfléchir au rôle et à la place qu’occupe la mort dans nos pensées intimes ou nos conversations.
Ce n’est pas un détail. C’est essentiel pour resituer l’importance de vivre vraiment jusqu’au dernier souffle.
Je vous ai déjà montré ce tableau du Caravage, peint au début du XVIIème siècle :
C’est une « vanité », une représentation allégorique de la mort, du passage du temps et de la vacuité des activités humaines.
On y voit Saint-Jérôme en train d’écrire. Mais vous aurez remarqué qu’il n’est pas seul.
Il travaille en compagnie d’un crâne, symbole de cette mort qui dans tous les cas emportera la partie.
Sur la question de la mort, au XVIIème siècle, on mettait les pieds dans le plat.
Et nous aujourd’hui, ose-t-on seulement aborder le sujet ? Avec des amis, ou pire : en famille…
Pas si facile.
J’avais lu il y a quelque temps une histoire étonnante au sujet de l’acceptation de la mort, dans un quotidien britannique2.
Celle d’un couple, Wendy et Russell Davidson, où la femme se savait condamnée par un cancer de l’utérus. La vérité était là, aussi implacable que le crâne sur le livre de Saint Jérôme. On pouvait détourner le regard autant qu’on voulait, Wendy allait mourir. Et plutôt que de nier l’évidence, Russel a préféré agir en conséquence :
« Avec ma femme, nous en parlions souvent, de la mort. Et j’étais déterminé à ce qu’elle meure ici, chez nous, à côté de moi, de nos enfants. Je voulais qu’elle meure bien ».
« Wendy est morte en paix. Ensuite j’ai lavé son corps, je l’ai habillée et installée dans son cercueil ».
« Elle était là dans notre chambre, et j’ai dormi avec elle dans la même pièce pendant six jours. Nos amis sont venus la voir, lui parler, parler d’elle. »
Sa mort a été un moment magnifique ».
Un moment « magnifique ».
Aujourd’hui le mot risque de faire tousser.
Mais sans aller si loin, je voudrais pour conclure vous livrer une dernière réflexion qui m’a semblé intéressante, au sujet des enterrements. Je l’ai trouvée dans un petit livre signé par le Dr Gérard Leborgne3, pour qui les « nutriments de l’âme » sont aussi importants que ceux du corps pour être en bonne santé.
Et vous allez voir qu’avec lui, même au cœur d’un des événements les plus tristes de la vie on peut aussi trouver de quoi se réjouir.
« Les funérailles sont un arrêt dans la routine et le train-train. »
« Il y a des rendez-vous à déplacer, une ou deux journées de travail à supprimer, un trajet à prévoir, seul ou à plusieurs, une nuit à passer à l’hôtel chez un ami ou un parent, avec la joie aussi de se retrouver et en plus, au-dessus de nous, cette prise de conscience, cette élévation, comme si c’était un cadeau de celui qui part, de nous donner ce moment de rassemblement autour des familles dans les larmes, avec le cœur béant. »
Voir les funérailles comme un « cadeau » ! Après tout, pourquoi pas ?
Car si elles nous arrachent souvent des larmes, elles nous offrent aussi un moment de vérité unique, où les vivants sont en communion avec les morts, un petit instant tous ensemble.
Avant un jour, de se retrouver pour de bon.
Santé !
Gabriel Combris.
Sources :
[1] http://www.ccne-ethique.fr/fr/actualites/avis-ndeg-128-du-15-fevrier-2018-enjeux-ethiques-du-vieillissement-quel-sens-la
[2] http://www.telegraph.co.uk/news/2017/05/09/heartbroken-husband-slept-next-dead-wife-six-nights-family-gave/
[3] Dr Gérard Leborgne, 120 réponses d’un médecin de terrain aux pathologies d’aujourd’hui, editions du Dauphin.
Cette lettre est absolument géniale, celà me fait voir mon départ de façon positive
Merci à vous
Christiane Seguin
BRAVO ,merci de cette belle étude .P
Genial
Excellent article qui aborde avec tact l’immense hypocrisie de notre époque sur la fin de vie de ses aînés..
Puisse t il faire réfléchir sur l’égoïsme que nous partageons tous un peu..
Je suis entièrement d’accord avec vous.
Merci pour cet article ” bien cher Gabriel “
il me semble que le probleme de la mort est lié aux prelevements d organes qui se font, non pas quand on est mort mais dans le coma.
Or, dans le coma la personne perçoit tout les paroles, les gestes et c est une cruaute sans fin de subir les prelevements a ce moment là.
j AI REFUSE MALGRE LA PRESSION DE MON MEDECIN . JE VEUX QU ON LAISSE MON CORPS EN PAIX APRES MA MORT;
OH QUE OUI .
Magnifique texte…très très beau…vous avez tout compris…c’est comme ça que cela doit être…ce texte que vous avez écrit doit être communiqué au plus grand nombre…
Un grand merci……Berny
la société se des humanise, on ne pense plus qu’à son bien-être, son confort
c’est l’avertissement de l’apôtre Paul : sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, implacables, cruels, amis du plaisir plutôt que de Dieu…
J’ai 86 ans, il y trois ans j’ai eu un très grave accident de la route. Trois mois d’hospitalisation, quatre opérations.
Je suis revenue cet accident, non pour vous attendrir, j’ai un moral d’acier et je sais me convaincre d’avancer.
Seulement, malgré ma volonté de ne pas être une charge pour mes enfants et quiconque, je sais qu’à un moment donné il me faudra peut-être loger cette volonté en compagnie de ma fierté ….et de mon orgueil.
j’espère bien me “comporter” à ce moment là pour peiner le moins possible mes enfants. Je pense que c’est mon seul souci……du moins je l’espère.
Mais j’avoue que ne pas connaître ce moment là et ne pas savoir ou je me trouverai me glace un peu.
Je ne parle pas de la date exacte, ce serait terrible, mais le corps et le cerveau doivent donner des petites alertes
Ce que j’écris aujourd’hui ne fait pas partie de mes préoccupations journalières. Je m’active surtout à redonner à mon corps un peu plus d’aisance et un maximum de mobilité.
Mais je suis ravie de mettre exprimé sur ce sujet épineux en ce qui me concerne.
Merci de cette opportunité.
Nous savons tous ce où se passe dans les EHPAD. Nos anciens ne sont plus respectés voir même déshumanisés Et que font les gouvernements respectifs. RIEN. A savoir que non seulement ils savent mais ils se voilent la face. Je préférerai et je le ferai partir par mes propres moyens plutôt que de subir ces traitements. Car parfois les enfants n’ont pas d’autres choix. Et bien que ces institutions sont très chères nous ne pouvons pas leurs faire confiance. Mes enfants sont contre l’EPHAD pour moi mais je suis consciente que se ne sera pas facile. Courage pour ceux qui n’auront pas le choix en espérant que cela va bouger et dans le bon sens.
Superbe texte et tellement vrai .
Entrant moi même dans l après car fraîchement retraitée et seule je pense que la fin de vie ,même si les enfants vous aime , est souvent très solitaire .Normal ils ont leur vie et les vieux c est pas fun!
Je suis heureuse de lire un article tel que le votre où transpire cette conscience de la mort, cette conscience de la vie. « Un corps âgé et vieilli reste un corps vivant, auquel la maladie n’enlèvera jamais la dignité qui lui est due ». C est exactement cela. On s extasie devant un bébé mais la vieillesse dégoûte certains. Pourtant c est le même individu, la même personne, corps, âme, esprit du début de la vie jusqu a la fin. Et j oserais dire que la personne âgée m émeut tout particulièrement. Car avec le bébé il y a la vie qui commence, alors qu avec la personne âgée il y a cette douloureuse et merveilleuse annonce d un départ prochain. Quand? Pour où? On quittera tous la vie un jour. J aimerais toutefois ajouter une réserve: ma Mère est morte à l hôpital car elle avait de lourdes pathologies, sans souffrir physiquement. C était pour ses enfants un excellent moyen de savoir qu elle était suivie régulièrement par des médecins ce qui nous laissait des moments plus sereins de partages et de ballades en fauteuil roulant dans le parc de l hopital. Par contre ces 2 années passées à l APHP en unités de soins de longue durée nous a fait découvrir la triste, impitoyable réalité de la maltraitante contre les résidents âgés et malades. Cette maltraitance institutionnalisée existe bel et bien, tout le monde le sait, politiques et autres directeurs, chefs de services de l APHP qui veulent vous museler si vous osez témoigner de cette maltraitance. Merci pour cet article.
Bonjour
Et pourquoi ma personne âgée n aurait elle pas le droit de partir dignement quand elle le souhaite ? L euthanasie
Je se voir diminuer ,dans ce monde ou les enfants travaillent et ne peuvent plus nous garder chez eux ,qund notre corps souffre on devrait pouvoir dire STOP je veux partir .Et pourquoi elle n aurait pas droit à cette dernière faveur ? Moi je ne veux pas aller dans un hepad ,pour se faire humilier et servir de souffre douleurs aux personnels de ces mieux .
Qu en pensez vous ?
Est ce trop demander ?
Je.excuse des fautes ,c est mon tel et c est pas facile de se relire .
Je suis bénévole dans un EHPAD oû j’anime une activité de gym sur chaise et même en station debout. Elles redécouvrent leur corps et améliorent leur gestuelle leur marche leur respiration …..leur appartenance à la vie et ce que je souhaite une amélioration de leur existence et du maintien de leur AUTONOMIE….
A l’aube de mes 80 ans et travaillant toujours comme thérapeute, je ne peux qu’applaudir des 2 mains à votre magnifique article. Je réfléchis d’ailleurs beaucoup à ces sujets et me demande s’il existe déjà un groupe de réflexion en France. Bien cordialement GC
Pourquoi envisager le deuil uniquement et obligatoirement en noir ?
Moi j’aimerais des funérailles joyeuses et en couleurs avec musique et danses !
Et pourquoi pas des tombes colorées et fleuries comme sous les tropiques.
Le but serait une réunion d’amis et de famille qui se retrouvent avec plaisir et disent du bien de moi !
Pas besoin de pleureuses???
Mon amie de longue date est morte lundi : un méchant cancer contre lequel elle s ‘est battue pendant deux ans Elle a été remarquable . Dès que la chiomo lui laissait un repit , elle prenait la voiture pour aller voir sa maman très âgée ou des amis , rencontrer ceux qui habitent loin . … Les nombreux amis de proximité venaient la voir chez elle , les uns après les autres , les après- midi . Elle nous parlait de nos souvenirs communs , , distribuait ses livres, une plante … et ses yeux bleux pétillaient…
Le soir de son anniversaire de 67 ou 68 ans nous sommes montés avec des lanternes allumées( son mari , dans le secret, avait éteint les lampes de la maison ) et nous lui avons chanté une série de chansons , en cercle autour du fauteuil où elle avait pris place dehors , sous les étoiles .Ses enfants et petits- enfants, des amis , la veillaient de leur chaleur .
Nous savions que ce serait la dernière fois . A tour de rôle , nous l ‘avons prise dans nos bras.
Elle avait déjà tout prévu pour sa cérémonie de départ : le lieu , l ‘achat du cercueil ,les textes à lire , les chants à entonner sans elle .
Elle tenait à ce qu’il y ait le moins de formalités ennuyeuses à faire après son départ .
La mort fait partie de la vie. C’est à chacun de s’y préparer en étant VIVANT le plus longtemps possible. Personnellement , j’ai laissé mes instructions écrites, affichées dans mon bureau. Mes enfants sont prévenus, oui, cela ne serait pas “classique”, le plus difficile est d’avoir les autorisations. Par exemple, je souhaite un cercueil en carton , banal, avec un bon vieux drap blanc et pas ces cercueils décorés et vernis avec une sorte de soie capitonnée à l’intérieur, qui ne servent à rien qu’à pomper du fric aux personnes dans le chagrin. IMPOSSIBLE ! pas LEGAL ! Moi, je voudrais être dans une salle des fêtes et que la famille vienne écrire un petit mot ou faire un dessin sur le carton. J’ai prévu crayons de couleurs et feutres ! avec de la musique pour qu’on danse , j’adore danser…une dernière fois avec ceux que j’aime ! et trinquer au champagne ! puis partir en fumée et les cendres envoyées dans un ballon sonde pour éclater très haut ! cela a été possible il y a quelques années, il semblerait que cela ne le soit plus ! je suis une fille de l’air et l’idée de voyager ainsi est très sympa.
Pourquoi OBLIGER pratiquement de passer par tous les services des pompes funèbres ? Je préfèrerais que ce soit la famille qui me porte en ayant loué la voiture adéquate. En excluant ainsi la famille , on la dépossède de la mort, Elle devient plus irréelle, plus lointaine et le deuil, plus difficile à faire.
Très beau, très juste.
Merci pour votre article, il est tellement vrai.
Direct Santé
Rien d’étonnant ,cette société uniquement tourné vers l’immédiat, coupé de ses racines, mais basée sur la
consommation a outrance pour “certains” qui le peuvent.Encouragées par un systéme politico financier des plus
pervers.
FRANCESCHI JEAN LOUIS
Très beau texte. Après tout la mort est une aventure si elle se vit dans la paix
On pourrait aussi parler de Dieu ce mot en grec signifiant lumière et il y a de quoi se documenter sur le sujet pourquoi l’occulter d’ou venons nous ou allons nous ?
Un grand merci pour ce bel article, si nécessaire !!! Il revient à chacun d’essayer d’en aider d’autres à prendre conscience de ces réalités …
Bien à vous
Un Véran qui tombe des nues, des socialos indignés lui qui n’ont rien fait pire encore le gros Hollande si bien pensionné, un seul me semble vouloir nous sortir de toutes nos douleurs, sans doute parce qu’il n’est pas un “politique”et il a fallu deux ans pour que l’on dise aux français d’aérer les locaux, après les avoir confinés stupidement, puis masqués, puis vaccinés car la formule du Professeur Raoult qui a sauvé des milliers de vie ne rapportait rien au banquier d’affaires, grand ami de Pfizer, et à sa petite maffia. Toujours le même problème depuis Mitterand on donne des milliardsqui ne leur appartiennent pas à des groupes privés ou d’Etat, MAIS IL N’Y A AUCUN CONTROLE SUR L’UTILISATION, l’Europe fait la même chose, il faut détruire puis reconstruire.
Joli texte, jolie pensée, mais est-elle seulement un vœu pieux ?
Il est vrai aussi que j’ai 86 ans, aussi!
Je suis comme vous pour la médecine naturelle et contre les médicaments “chimiques” qui font plus de mal que de bien mais il serait préférable de ne pas parler de “redevenir jeune” ou de retrouver la clé du succès et de la richesse que l’on croyait perdu. Je vous remercie.
pourquoi ne pas mentionner l espérance de tous les chrétiens qui savent que leur corps ressuscitera quand Christ viendra pour enlever son Eglise (formée de tous les vrais croyants en Christ ressuscité.)et je cite ces passages bibliques qui nous sont conserver dans la Parole de Dieu pour notre encouragement et notre consolation dans nos deuils .
Alors notre corps sera transformé à la ressemblance de celui de Christ. Ce corps dont Il se sera occupé et pendant notre vie sur la terre et dans la mort (pour tous ceux qui auront à passer par la mort), Il le « changera », le « transformera » (1 Cor. 15:51-52 ; Phil. 3:21). Ce « corruptible » (le terme désigne « les morts en Christ ») revêtira « l’incorruptibilité » et ce « mortel » (le terme désigne « nous, les vivants qui demeurons »), « l’immortalité » (1 Cor. 15:53). « La délivrance de notre corps », après laquelle nous soupirons (Rom. 8:23) sera accomplie. Et dans des corps glorifiés, semblables à celui de Christ — « nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est » (1 Jean 3:2) — nous exalterons à jamais Celui qui a voulu faire pour nous des choses magnifiques, qui a sauvé notre âme et notre corps, qui aura gardé notre âme et pris soin de notre corps jusqu’à ce jour-là ! (Ps. 121 ; 1 Thess. 5:23-24).
La mort est une entrée dans le ciel dans la présence de Dieu .et Il est aussi écrit “qu être avec Christ est de beaucoup meilleur ” C est la consolation et l espérance du Croyant .
en attendant sur la terre vous avez raison de dénoncer l égoïsme des bien-portants devant le déclin des ainés .
Tout ce qui est dit est tellement vrai, c’est très touchant, Merci Monsieur COMBRIS. Reviendrons nous vers cette mort confrontée en famille pour faciliter ce dernier départ ?
Un grand Merci Monsieur Combris pour ce très beau texte et très bonne réflexion sur la mort.
En attendant je vous souhaite une excellente vie et santé.
Bien à vous
Stéphane Blervaque
Autrefois, il n’y a pas si longtemps, après l’enterrement tout le monde se retrouvait autour d’un repas, qui souvent durait toute l’après-midi… tout cela est oublié …
merci, c’est un très beau texte que vous proposez là, j’essaie de parler avec mes enfants de “quand je ne serai plus là”, pour les habituer et m’habituer, j’ai 76 ans et en très bon état, ils sont entre 40 et 55 ans, il faut en parler tant qu’on est encore bien et que ça peut être fait sur le ton de la plaisanterie, quand on est dans les problèmes, c’est trop tard. Les enfants ne parlent jamais de leur père, décédé il y a 4 ans, et je le regrette, c’est souvent moi qui l’évoque dans les conversations. La mort fait peur, et cela ne devrait pas.
L’autre Gabriel que je suis, depuis 88 ans, a apprécié votre très intéressant propos sur notre vieillissement, le mien, bien sûr, celui, ô combien lucide, de Gabriel Combris, du confrère Gérard Leborgne et de tant d’autres “éveillés” conscients de leur fin…nécessaire, et qui se contente, nullement anxieux, de passer le temps qui lui reste à exister, à…gourmauder mon épouse de 84 ans pour protester contre l’amer devenir qu’elle entrevoit pour les futurs messages diffusés dans les quotidiens “Libramémoria” consultés chaque jour qui finissent par assombrir son soucis de n’être plus ce qu’elle fut jadis (moi aussi, de même, après une vie médicale et aussi avantureuse et sportive très riche ! Vieillir, certes, Mourir, certes aussi, en rêvant, post-mortem, d’avenirs lointains jamais visités conçus par les auteurs de S-Fictions…dont certains ont fini par…partir dans leurs anciens univers fabuleux ! Chaleureux et enthousiaste MERCI…au encore éloigné, j’espère, Gabriel Cmbris !
J’ai apprécié ce message qui nous ramène à ce qui est sans doute essentiel, à la dignité de l’humain, quel que soit son âge, à ce qui compte vraiment. La mort est peut-être le moment de vérité où nous faisons face à ce que nous sommes… Le crâne de Saint-Jérôme était là pour lui rappeler que toute vie arrivait à son terme, et qu’il valait mieux ne pas l’oublier pour ne pas perdre en route. Aujourd’hui, la mort est devenue une marchandise comme une autre, une source de profit. Comme les Ehpad. Comme la maladie. Comme le travail des hommes. Une source de profit pour les profiteurs.
Chez nous la mort n’a jamais été un tabou. Ma maman nous avait distribué ses bijoux bien longtemps avant sa mort avant de partir elle voulait savoir qui aurait quoi et comme elle nous le disait « ça ne me fera pas mourir « . Lors de sa mort elle était chez moi près de nous tous enfants, petits enfants et arrières petits enfants. Nous avions accompagné notre père jusqu’au bout même à l’hôpital. Chacun sa vision de la vie et de la mort.
Bonjour,
Depuis 1 an et demi, je fais partie de la seule religion qui étudie et vit la Bible dans sa totalité. J ‘avais fréquenté certaines de ces personnes et avais étudié leur façon de vivre leurs croyances depuis les années 80. Dans les réunions, les enfants dès qu’ils savent parler, et les séniors sans limite d’âge, peuvent participer et ils sont félicités pour leurs interventions. C’est un peuple heureux et sans barrière temporel.
Devant la mort, pas de tabou, de la peine, mais pas de peur. Tous savent que Jésus a comparé la mort à un sommeil; Dans cet état le temps n’existe pas, comme avant la naissance, les morts sont dans le néant. Votre lettre finit par des retrouvailles ” pour de bon “, et c’est bien ce que dit la Bible. Les paroles de Luc en Actes : Chapitre 24, verset 15 : “… Il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes.” Et ce pour la vie éternelle…
Alors pourquoi ne pas parler de la mort qui n’est même pas un temps d’attente puisque la “durée” n’est pas différente pour celui qui est mort il y a 6000 ans, et celui qui vient de mourir il y a une seconde. C’est un état intermédiaire de calme absolu.
Bel article sur la fin de vie qui nous attend tous. J’espère que beaucoup de “jeunes” vont le lire et que certains changeront d’optique face à leurs ainés ????
Bonjour
Très bel article c’est la mise en valeur de l’humanité
caché la vieillesse la mort terrifient la vie, et pour ne pas voir notre finitude nous nous agitons c’est le divertissement pascalien nous nous éloignons de nous mêmes des autres de la vie des vrais valeurs de la nature ……
,
Merci pour votre message, même s’il m’a donné envie de pleurer, il n’en demeure pas moins que vous avez totalement raison…!
J’ai beaucoup de mal à imaginer que les personnes âgées soient si mal traitées, devant l’indifférence de toutes les personnes qui en profitent pour gagner de l’argent et qui laissent très souvent les familles démunies financièrement comme moralement, avec une impression d’abandon.. Par chance ma maman, malgré son très grand âge, plus de cent ans, est encore chez elle.
Nous avons beaucoup de mal d’appréhender ces moments si difficiles à vivre, mais pourtant inévitables. Tant que la famille est réunie, c’est déjà beaucoup… ! Je prie le ciel que les choses changent très rapidement.. Merci encore pour votre mail.
J’était seul avec lui, quand mon père m’a dit: Mon fils, je meurs…”
Merci pour le ton si juste de votre texte.
oui je comprend les problèles des familles qui ont “PEUR” du départ ou plutôt qui ne veulent pas s’occuper des personnes en difficulté car cela leur prend du temps sur celui du loisir ou autre
J’ai 88 ans et a été veuf fois Au 2 dé cés NOS enfants étaient là +es suivants pour leu belle-mère qui les avaient adoptés
garçons et filles cachaient leur peine et faisaient comme si elles étaient là
POur elles et eux “pas question d’hépad D’ailleurs 2 autres beaux pères sont aux soins deleur famille
Je vais vous contredire mais l’expérience que ma famille a eu avec notre mère contredit ce que vous dites.
Auprès de notre père qui avait eu 2 AVC, notre Maman qui était dépendante s’est beaucoup ennuyée, sans vouloir se l’avouer. Après la mort de notre père, notre maman est allée dans l’Ehpad à côté de chez elle, non loin de 2 de ses enfants. Nous l’avions interrogée, elle était d’accord “pour ne pas peser sur nous”.
Notre surprise a été de la voir renaître ! Elle voulait participer à toutes les animations proposées, a repris un peu d’autonomie (manger seule par ex), elle avait en permanence le sourire aux lèvres et nous disait “toutes ces personnes sont devenues des amies”.
Hélas, le Covid et les décisions inhumaines du gouvernement sont arrivés, notre maman a régressé. Néanmoins l’Ehpad avait mis en place des solutions comme l’embauche de personnel supplémentaire pour sortir un par un les résidents dans le jardin ou pour téléphoner aux familles aux côtés des résidents qui ne pouvaient plus le faire eux-mêmes. Nous avons gardé ainsi un contact permanent avec notre maman. Parmi l’équipe soignante, certains ont été extraordinaire d’humanité.
Quand le médecin a dit que notre maman vivait ses derniers jours, nous pouvions la voir à toute heure du jour. Le personnel soignant s’est relayée auprès d’elle, même la nuit ! Ils ont ainsi pu nous affirmer que sa dernière nuit avait été paisible.
Le directeur, le médecin référent, le personnel, même le cuisinier, tous ont été des partenaires bienveillants, toujours dans le dialogue avec nous.
Une explication : Il s’agit d’un Ehpad non commercial, géré par une association sans but lucratif.
Sans commentaires …
LA MORT N’EST QU’UNE ETAPE VERS UN AUTRE CHEMIN : remarque POUR LES RATIONNELS QUE SONT LES OCCIDENTAUX QUI SONT BIEN AVEUGLES ET N’ONT PAS ASSEZ DE CERVEAU CAR SE PREOCCUPPENT TROP DE LEURS LOISIRS ET ONT UN NON RESPECT DES ANCIENS CONTRAIREMENT A D’AUTRES PAYS QUE L’EUROPE REFERENCE A L’ASIE
ET LES NEUROSCIENCES ET LES SCIENCES DE L’UNIVERS FONT DECOUVRIR DES ELEMENTS QUE LE PROGRES SCIENTIFIQUE PERMET DE RELIER ENTRE EUX SUR L’EXISTENCE LA VIE LA CONSCIENCE ET ELLES QUESTIONNENT SUR UN APRES LE DECES
VISIBLEMENT LES SCIENTIFIQUES SONT EN TRAIN DE PLUS QUE DECOUVRIR DES DONNEES SUR LA SOIT DISANT FIN DE VIE
A BON ENTENDEUR CREUSEZ VOS CERVEAUX ET FOUILLEZ BIEN
A 85 ans je n’ai aucune envie de mourir mais je sais depuis toujours – pour avoir vu mourir les miens – que la mort est une des échéances de la vie . Ca ne m’offusque pas . Mon épouse a 7 ans de moins et nous vivons à proximité des nôtres après avoir déménagé de Bretagne en Lauragais il y a trois ans : Toute une affaire et une très grosse fatigue mais il est plus commode de changer la vie de 2 vieux que celle de 12 petits-enfants et de leurs 5 enfants pour l’instant . Ainsi ne sommes-nous pas abandonnés et nous continuons de nous sentir utiles . J’apprends à lire et à savourer notre si belle langue aux ainés de la troisième génération .
Mais je vois le monde changer avec un peu d’effroi : on n’a plus le droit de naître ni de mourir dans son lit ; peu de couples se marient ; un de mes petits-enfants , chirurgien , voit chaque semaine des clients de 30 ans lui réclamer une vasectomie pour éviter de procréer et les femmes avortent comme on prend le métropolitain On ne meurt plus du reste mais l’on “s’en va” ! Que vont devenir les miens dans ce monde sans espoir autre que de jouir , sans morale ni tabou , sans projet de vie ? J’assiste impuissant mais tragiquement déçu à une liquéfaction des valeurs vitales, à une sorte de suicide collectif faute de foi .
Encore un témoignage ! Ma belle-mère est morte chez elle à 96 ans. Sachant sa mort prochaine, ses enfants se sont succédé auprès d’elle pour ne pas la laisser seule. Le soir de sa mort, sa fille était près d’elle, cela faisait 2 nuits qu’elle dormait dans la même chambre qu’elle. Nous l’avons eu au téléphone 1 heure avant, elle savait qu’elle allait mourrir et nous a dit au-revoir. La mise en terre au cimetière n’a pas pu se faire rapidement (le week-end empêchant le cimetière d’être disponible). Nous avons vécu ainsi plusieurs jours merveilleux avec ma belle-mère dans la chambre à côté; nous laissions la porte ouverte pendant nos discussions au salon.
Oui, le dernier cadeau de celui qui meurt, c’est de réunir la famille !
Le responsable des pompes funèbres a été très touchant, avec des paroles vraies se compassion.
Ce sont ses enfants et gendres qui ont porté le cercueil.
Alors … tout n’est pas si noir quand la mort frappe à notre porte !
Je rajoute que l’Eglise Catholique met en place un “service catholique des funérailles” qui assure une présence auprès des famille, et un accompagnement à chaque étape du deuil.
Il n’y a pas que dans les maisons de retraite qu’il y a maltraitance. La médecine maltraite aussi ses patients( j’en suis une) ;et depuis longtemps.. ;je me trouve complètement isolée sans vie sociale et un entourage indifférent sans aide(aide à la personne une fumisterie ;médecin introuvable ; lois des malades ou droits de l’homme une mystification)Pour se défendre il faut être en pleine possession de ses moyens physiques et psychologiques. Associations peu performantes !!!!!je suis en colère et nauséeuse;
c’est bien tard pour s’en préoccuper. L’argent toujours ;le domaine médical est aussi avide même si certains sont exemplaires. quelle décadence et comment y remédier?
Je crois à la vie après la mort. J’en ai eu plusieurs fois la preuve. D’abord pour ma grand-mère. Le soir du 9 juillet 2006, comme il faisait chaud, pendant que je lisais, j’ai laissé mes fenêtres fermées pour éviter l’entrée de petits intrus. A un moment, j’ai senti comme une caresse fraîche sur ma joue et comme une main qui passait dans mes cheveux. J’ai regardé l’heure, il était 23h03. Le lendemain matin, à 06h00, ma mère m’a appelée pour m’annoncer le décès de ma grand-mère. Je lui ai dit que je le savais et qu’elle était partie à 23h00. Elle m’a demandée comment je le savais, je lui ai répondu que ma grand-mère était venue me dire au-revoir. J’ai d’autres anecdotes concernant ceux qui sont partis et dont j’ai eu des signes, aussi, pour moi, il n’y a aucun doute, le jour où je partirai, je ne partirai pas seule, on viendra me chercher et je retrouverai tous ceux que j’ai aimé et qui m’ont aimée, et cela vaut aussi bien pour les humains que les animaux, mes chats, qui ont partagé ma vie pendant leur période terrestre.
Bonjour, Merci de ce commentaire sur la mort, moi qui, absolument seule, me demande comment je vais finir. J’ai gardé ma mère jusqu’au bout avec moi pour lui éviter la maison de retraite même si c’était loin d’être facile en permanence, mais je suis heureuse d’avoir pu le faire mais mon frère que j’ai retrouvé pour l’inhumation ne m’a pas regardée, fâché depuis quelques années pour des bêtises. Ca fait doublement mal. Se retrouver dans la mort oui peut-être à condition que ce soit pour un mieux ??? Malgré cela, je n’ai pas peur de la mort, j’ai peur de la souffrance physique et morale c’est tout.
Bonsoir
Je partage complètement votre approche. Je viens de perdre ma mère puis mon père a 3 mois d’écart.
Il nous a fallu nous battre pour qu’ils meurent chez eux et entourés de leurs enfants.
D’abord je dois dire qu’hélas les personnes âgées à l’hôpital sont peu voire mal soignées, ce qui est particulièrement inquiétants.
Le chef du service dans lequel ma mère a été hospitalisée m’a dit « vous faites beaucoup pour vos parents » j’ai répondu « normal, ce sont nos parents »
L’hôpital ou l’Ehpad sont devenus les lieux où on « abandonne » les personnes âgées.
Pour mon père je me suis disputée avec le médecin traitant qui voulait à tout prix l’hospitaliser un 31 décembre, il me hurlait qu’il était médecin et qu’il savait mieux que moi ! Nous avons finalement réussi à le maintenir à la maison et à obtenir les soins à domicile.
La mort, c’est l’être spirituel qui lui, ne meure pas, qui quitte le corps.
Si l’on a vécu honnêtement et donné de l’amour et du dévouement autour de soi, il n’y a pas à avoir peur de “mourir”.
J’ai lu des tas de livres sur la question et je ne doute pas de ce j’écris !
Amicalement.
j’ai bien aimé votre message. Mais si on ne parle pas beaucoup de la mort , on peut trouver quand même plusieurs livres intéressants qui abordent en profondeur la vieillesse et la mort.
L’essentiel de la peur est partie quand on à la certitude d’avoir la vie Éternel en acceptant le pardon de Jésus Christ. Je reçois régulièrement des offres pour investir en EHPAD. Gagner du fric sur le dos de nos ainés pour les laisser crever sans personne dans ces lieux: a vomir. Oui mourir à la maison en présence de quelqu’un qui nous aime et nous laisse partir en paix et reste en paix lui même Même si les enfants ne veulent rien entendre pour l’instant la mort fait partie de la vie mais ce n’est qu’un au revoir voilà MA certitude
Mrrci
merci pour votre réflexion.
Ayant participé aux funéraillles d’un proche hier,nous étions heureux de nous retrouver en famille;4 jours de partage, de temps suspendu dans notre routine .Oui ,le défunt réveille en nous l’amour que nous avons à partager.
Il est temps que notre société enlève le voile qu’elle appose sur la vieillesse,redonne sa dignité à chaque être vieillissant.
N’oublions pas que nous seront tous vieux potentiellement.
merci beaucoup? c’est la triste réalité.
Le grand drame de notre société occidentale est d’avoir, sous l’influence de divers courants de pensée, mis en doute l’existence de Dieu et négligé de recourir aux sources qui nous parlent de Lui et nous permettent de Le découvrir : sa Parole, particulièrement dans l’Evangile et dans les Lettres de saint Paul, dont Maryvonne Bourgeois, ci-dessus, nous donne des citations claires et pleines d’espérance. Savoir où nous allons et que la mort n’est que le passage – plus ou moins facile – vers une vie en plénitude, où nous serons accueillis à bras ouverts par un Père plein d’amour et de tendresse, qui essuiera toutes les larmes de nos yeux (cf. Apocalypse 7, 17 – au fait l’Apocalypse n’est pas un livre d’épouvante mais un livre de consolation pour nous révéler la vie qui nous attend), savoir cela permet d’attendre dans la confiance ce moment où nous quitterons cette vie, pleine de limites et de souffrance, pour une vie où tout sera paix, joie et plénitude d’amour, envers Dieu et envers nos frères. Je sais que, pour beaucoup, à cause du matérialisme ambiant, ce n’est pas évident ni facile à envisager. Mais nous avons tous une intelligence, qui nous est donnée pour chercher, et Dieu nous a laissé toutes les pistes, par la beauté de la Création et par la révélation de sa Parole, en Jésus-Christ. Alors, ça vaut le coup de chercher… J’ai 83 ans, et je fais partie, depuis plus de 13 ans, du groupe qui accueille les familles en deuil dans ma paroisse, c’est-à-dire que j’accueille les familles qui vivent un décès pour préparer avec elles la cérémonie religieuse des funérailles. Et je peux vous dire que beaucoup de ces familles, qui, en général, ne sont pas particulièrement croyantes mais respectent le désir du défunt d’une cérémonie religieuse, témoignent après coup, à quel point le rappel de l’espérance chrétienne les a apaisées et aidées. Alors, ne serait-ce pas beaucoup mieux d’aider les personnes âgées à découvrir cette espérance chrétienne et d’en vivre quand elles sont encore à même d’en recevoir tous les bienfaits, tant qu’elles sont encore là et peuvent se préparer dans la paix, avec tous les leurs ? “Ils m’ont abandonné, Moi la Source d’eau vive, pour se creuser des citernes, citernes lézardées, qui ne tiennent pas l’eau” nous dit Dieu avec une infinie tristesse, par son prophète Jérémie (Jérémie 2, 13), déjà dans les années 630 avant Jésus-Christ. Et Dieu ressent toujours la même tristesse aujourd’hui à voir que nous continuons à refuser les extraordinaires cadeaux qu’Il nous offre, comme Jésus lui-même l’a exprimé peu de temps avant sa mort : “Jérusalem, Jérusalem, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes… et vous n’avez pas voulu ! (Matthieu 23, 37). Or Dieu est toujours prêt à accueillir avec bonté celui qui s’ouvre à Lui : “”Voici que Je me tiens à la porte et que Je frappe; si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, Moi près de lui et lui près de Moi” (Apocalypse 3, 20). Il suffit de le Lui demander, pour le plus grand bien de nos personnes âgées.
Bravo pour ce magnifique texte, ça fait réfléchir.
La vie éternelle est-elle possible ? L’obtiendrez-vous ?
Voilà 2 roses : l’une belle et fraîchement cueillie, l’autre fanée. A laquelle voulons-nous ressembler ? Elles nous font penser à la brièveté de la vie et nous amène à réfléchir : il y a tant de belles choses que nous aimerions faire mais la vie est trop brève.
Matthieu 6:25 La vie n’est-elle pas plus importante que la nourriture, et le corps plus important que les vêtements ?
La vie est bien plus précieuse que toutes les choses qui sont censées l’entretenir.
Matthieu 6:26 Observez les oiseaux : ils ne sèment pas, ne moissonnent pas et ne font pas de réserves ; pourtant, votre Père céleste les nourrit. N’avez-vous pas plus de valeur qu’eux ?
L’homme vit moins longtemps que certains animaux (certaines tortues vivent 150 ans) et dans le règne végétal, le séquoïa peut vivre plus de 3000 ans. Et dans l’infiniment petit, le tardigrade, ces petites bestioles pluricellulaires, d’une taille de plus ou moins un millimètre, l’une des plus robustes petites bêtes de toute la faune terrestre. A peine visible tant il est minuscule, sa forme et sa démarche rappellent celles d’un plantigrade pataud, d’où son surnom d'”ourson d’eau”. Le tardigrade résiste aux conditions les plus extrêmes, il résiste à la chaleur, au froid ainsi qu’à la sécheresse. Par exemple: «Des spécimens enfermés 8 jours dans le vide absolu, puis plongés dans de l’hélium à température ambiante pendant 3 jours à – 272 ºC (- 458 ºF) pendant plusieurs heures, ont ressuscités quand on les a replacés à température ambiante normale», nous dit l’Encyclopaedia Britannica. Petit mais costaud. Son secret ? Sa faculté d’entrer dans un état proche de la mort, durant lequel son métabolisme devient presque indétectable, s’abaissant à moins de 0,01% de la normale. Pour cela, il rétracte ses pattes dans son corps, remplace l’eau qu’il perd par un sucre spécial, et s’enroule en une microscopique boule cireuse qu’on appelle tonnelet. Dès le retour d’une humidité normale, il redevient actif comme si de rien n’était. On a, paraît-il, déjà vu des tardigrades “reprendre” vie après un sommeil de 100 ans !
Ne valez-vous pas plus qu’eux ? a demandé Jésus.
Et pourtant Jéhovah entretient leur vie.
Pourquoi vit-on moins longtemps ?
C’est comme une entreprise qui prospère pendant des années, puis soudain la direction cesse d’embaucher, ne rénove plus le matériel et tout périclite. ⁄⁄ Nos cellules ralentissent, l’homme vieillit puis meurt.
Même si Jeanne Calment – célèbre doyenne et recordwoman française née le 21 février 1875 à Arles (Bouches-du-Rhône) et morte le 4 août 1997, a vécu 122 ans ; la durée de vie n’a pas changé.
A l’origine, dans son corps parfait, la vie de l’homme n’était pas limitée. Genèse chapitre 5, parle d’Adam, Seth, Énosh, Hénok, Methoushélah qui ont vécu des centaines d’années.
Genèse 5:5,8,11,23,27 Adam vécut donc en tout 930 ans, puis il mourut. 8 Seth vécut donc en tout 912 ans, puis il mourut. 11 Énosh vécut donc en tout 905 ans, puis il mourut. 23 Hénoch vécut donc en tout 365 ans. 24 Hénoch marchait avec le vrai Dieu. Puis plus personne ne le vit, car Dieu le prit. 27 Mathusalem vécut donc en tout 969 ans, puis il mourut.
La condition humaine a-t-elle toujours été celle de nos jours ?
Comment avons-nous été conçus ?
On respire car notre cerveau envoie des impulsions : Les poumons, à leur base, sont en contact avec le diaphragme, une cloison musculaire puissante qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. C’est le muscle le plus important de la respiration; il contribue au gonflement et au relâchement permanents des poumons.
Contrairement à la nourriture et à l’eau qu’il faut prendre de façon délibérée, l’oxygène peut être tiré de l’atmosphère sans que vous ayez à faire d’efforts conscients. Des poumons en bonne santé permettent d’inspirer et d’expirer environ 14 fois par minute et peuvent extraire l’oxygène de l’air de manière automatique. Même quand vous dormez, vos poumons continuent à fonctionner sans que vous ayez à intervenir de façon consciente.
Il vous est également possible d’interrompre ce mécanisme automatique. Ainsi vous pouvez, dans une certaine mesure, contrôler volontairement votre respiration si vous le désirez. Imaginez ce qui se passerait si votre respiration continuait à fonctionner automatiquement lorsque vous nagez sous l’eau! Avec un rythme respiratoire de 14 cycles par minute, auriez-vous le temps, en cas d’incendie, de vous échapper d’une pièce remplie de fumée, s’il ne vous était pas possible de retenir votre souffle? Bien sûr, on ne peut pas déconnecter ce mécanisme automatique pendant de longues périodes de temps. Au bout de quelques minutes tout au plus, vos poumons reprendront inévitablement leur automatisme.
Dans un système de ventilation, au bout d’un moment ça s’encrasse ≠ nos poumons, non grâce à des barrières. 1) l’épiglotte qui obture les voies respiratoires. 2) La toux, qui expulse l’air à très grande vitesse. 3) Mucus qui tapisse le conduit respiratoire (qui a des petits cils qui vibrent) jusque dans les poumons.
Au niveau des alvéoles, des globules blancs, les macrophages, cellules de grande taille( phagocyte) chargées de digérer et détruire les corps étrangers, jouent le rôle de gardiens.
On fabrique 3 milliards de cellules à la minute, alors forcément il y a des cellules mortes et pourtant pas de pollution, montage et démontage permanent.
Notre système circulatoire : 160 000 km de réseau sanguin que nous soyons grands ou petits.
Notre cerveau : organe qui possède quelque chose comme 50 milliards de neurones pour un million de milliards de synapses (connexions), et qui enregistre peut-être 10 millions de milliards d’impulsions par seconde.
Notre corps a des mécanismes prodigieux, conçus pour rester en vie.
Pourtant, quelque chose fait défaut. La cause du problème n’est pas physiologique.
Genèse 2:16,17 Et Jéhovah Dieu donna cet ordre à l’homme : «Tu peux manger des fruits de tous les arbres du jardin — autant que tu veux —, 17 mais tu ne dois pas manger de fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr.»
L’homme a transgressé l’ordre de Dieu. Pour vivre éternellement il faudrait rétablir les conditions initiales.
Mais, question : Est-ce qu’on voudrait vivre éternellement ?
Un journal d’une grande ville des États-Unis a un jour effectué un sondage autour de la question : “La perspective de vivre toujours vous séduit-elle ?” Vous serez peut-être surpris d’apprendre que 67,4% des personnes interrogées ont répondu NON. Pourquoi ont-elles dit qu’elles ne désiraient pas vivre toujours ? Vraisemblablement parce que la vie aujourd’hui s’accompagne de très nombreuses difficultés. Une femme a dit : “L’idée d’avoir un physique de bicentenaire ne m’emballe pas.” C’est vrai, si on songe aux dernières années de vie de Jeanne Calment.
Toutefois, la Bible ne parle pas de vivre éternellement dans un monde où l’on continuerait d’être malade, de vieillir et de souffrir d’autres calamités.
Lorsqu’on demanda à l’astrophysicien Robert Jastrow si la vie éternelle serait une bénédiction ou une calamité pour l’humanité, il répondit : «Ce serait une bénédiction pour ceux qui sont curieux de nature et ont une soif insatiable d’apprendre. Ils seraient rassurés de savoir qu’ils disposeraient de l’éternité pour acquérir des connaissances. Mais pour les autres, qui pensent avoir appris tout ce qu’il est possible d’apprendre et qui n’ont pas l’esprit ouvert, ce serait une terrible calamité. Ils ne sauraient comment passer le temps.» — “Times-Advocate”, Escondido, Californie, 19-02-1984.
Imaginez ce que vous pourriez apprendre et réaliser si vous pouviez voyager à loisir, consacrer l’éternité à approfondir des sujets qui vous passionnent, et développer les talents de votre choix. Quelles possibilités de nous enrichir l’esprit n’avons-nous pas encore exploitées !
Ecclésiaste 3:11 Il a fait toute chose belle au bon moment. Il a même mis dans le cœur des humains l’éternité ; pourtant, ils ne découvriront jamais du début à la fin l’œuvre du vrai Dieu.
La perfection est relative et ne signifie pas la fin de la variété.
Quand on regarde ce qui nous entoure, multitude de variétés animales, végétales..
Certains pensent que le malheur donne un sens à la vie et d’autres disent que la mort fait partie de la vie.
A cause de l’homme la vie s’est appauvrie.
90% de notre alimentation est constituée de 20 plantes.
L’existence de beaucoup est fastidieuse car elle ne laisse rien à la diversité.
Quand la Bible parle de vie éternelle, elle parle d’un mode de vie que l’homme n’a jamais connu.
Beaucoup apprécient les merveilles de la création, combien plus quand vie éternelle. Combien d’animaux, plantes êtes-vous capable de décrire ?
Au Pérou, sur un hectare de forêt, 283 espèces d’arbres ont été répertoriées sur seulement 600 arbres présents et 1209 espèces de papillons. On découvre encore des espèces de nos jours diversité multiple nous en apprend beaucoup sur Dieu.
Romains 11:33 Ô que la générosité, la sagesse et la connaissance de Dieu sont immenses ! Que ses jugements sont difficiles à comprendre et que ses chemins sont inexplorables !
Même en vivant l’éternité, nous n’arriverons jamais à faire le tour de tout ce que Jéhovah a créé. La liste des œuvres prodigieuses de Jéhovah que nous voudrons peut-être observer, étudier et savourer est sans fin !
Dans cette vie éternelle, adorer Dieu va enrichir notre vie, plus heureux.
Comment avoir cette vie éternelle ?
Les scientifiques pensent que par clonages, greffes des cellules, on pourra repousser la mort.
Mais pas de solution humaine pour prolonger la vie de l’homme. La durée de vie n’a guère changé. La médecine impuissante.
Luc 12:5 Je vais vous dire qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, celui-là, craignez-le.
Dieu nous apprend pourquoi l’homme meurt.
Romains 5:12 C’est ainsi que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et la mort s’est donc étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché.
Adam et Eve avaient en eux-mêmes toute l’humanité à venir mais ne pouvaient transmettre que ce qu’ils avaient : leur imperfection.
Les résultats du péché furent dramatiques. Le fossé est bien plus grand entre nous et le perfection qu’entre nous et un lépreux.
Pour sortir de cette condition…
Romains 5:18 Ainsi donc, de même qu’une seule faute a eu pour conséquence que des hommes de toutes sortes ont été condamnés, de même aussi un seul acte de justification a pour conséquence que des hommes de toutes sortes sont déclarés justes pour la vie.
Question de l’annulation de la condition de pécheur et donc de la mort. Jésus, par son sacrifice, peut racheter ce qu’Adam a perdu.
Matthieu 20:28 Tout comme le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme rançon en échange d’un grand nombre de personnes.
Prophétiquement, Jésus est appelé Père éternel et Isaïe décrit les conditions qui régneront dans le Paradis, la fin des injustices aussi.
Isaïe 9:6, 7 Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; et la domination reposera sur ses épaules. On l’appellera Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix. 7 Il n’y aura pas de fin à l’étendue de sa domination ni à la paix, sur le trône de David et dans son royaume. Il sera solidement établi et soutenu par le droit et la justice, dès maintenant et pour toujours. C’est le zèle de Jéhovah des armées qui fera cela.
Le jardin d’Eden sera rétabli sur toute la terre.
Vivrons-nous à jamais sur la terre ? Quelque soit notre santé actuelle, nous pouvons acquérir ce bien précieux. Mais, vous attendez-vous à recevoir de Dieu ce cadeau inestimable qu’est la vie éternelle dans le Paradis sans que cela vous coûte le moindre effort ? Ne semble-t-il pas normal que Dieu exige quelque chose de notre part ? Certainement.
En fait, Dieu ne nous lance pas ce cadeau. Il nous le tend, et c’est à nous de faire le geste de le prendre. Cela demande donc des efforts.
Peut-être vous posez-vous la question qu’un jeune chef riche a posée un jour à Jésus : «Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?» (Matthieu 19:16). Vous pourriez aussi la formuler comme l’a fait un geôlier de Philippes à l’apôtre Paul : «Que dois-je faire pour être sauvé ?» — Actes 16:30.
La nuit précédant sa mort, Jésus a mentionné une exigence fondamentale. Dans une prière adressée à son Père céleste, il a dit : «Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.» (Jean 17:3). N’est-il pas logique que Jéhovah exige que nous apprenions à le connaître, lui qui a rendu la vie éternelle possible, et celui qui est mort pour nous, Jésus Christ ? Cependant, acquérir cette connaissance n’est pas suffisant.
La Bible dit que lorsque 3 000 personnes furent baptisées à la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, elles “furent ajoutées”. Ajoutées à quoi ? Luc explique : «Alors ceux qui acceptèrent sa parole avec joie furent baptisés, et ce jour-là environ 3 000 personnes furent ajoutées aux disciples. 42 Et ils continuaient d’être attentifs à l’enseignement des apôtres, de se rassembler, de prendre des repas et de prier.» (Actes 2:41,42). Ils se réunissaient pour étudier la Bible et être ensemble ; ces personnes ont donc été ajoutées à l’assemblée chrétienne, elles en sont devenues membres. Les 1ers chrétiens assistaient régulièrement à des réunions où ils recevaient un enseignement spirituel.
Hébreux 10:25 n’abandonnons pas nos réunions, comme c’est l’habitude de quelques-uns, mais encourageons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez le jour approcher.
Il nous faut utiliser avec sagesse notre temps pour faire les efforts nécessaires à connaître la volonté de Dieu.
Obtiendrons-nous la vie éternelle ? Cela dépend de nous.
1 Pierre 1:18,19 Vous savez en effet que ce n’est pas avec des choses périssables, avec de l’argent ou de l’or, que vous avez été délivrés du genre de vie futile que vous ont transmis vos ancêtres. 19 Non, mais c’est avec un sang précieux, comme celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le sang du Christ.
La vie est un bien précieux, elle pourra être merveilleuse dans le monde nouveau si nous conformons notre vie entière au dessein de Dieu.
Avons-nous des preuves que le corps humain a été conçu pour vivre éternellement ?
Il est notoire que les capacités du cerveau humain dépassent largement l’usage qu’on en fait au cours d’une vie, qu’elle dure 70 ans, ou même 100. Selon une encyclopédie, le cerveau de l’homme “est doté de capacités potentielles beaucoup plus grandes que ce qui peut être mis en œuvre au cours d’une vie”. (Encyclopædia Britannica, 1976, vol.12, p998.) D’après Carl Sagan, le cerveau humain pourrait contenir une information qui “remplirait plus de vingt millions de volumes, autant que dans l’ensemble des plus grandes bibliothèques du monde”. (Cosmos, 1981, p278.) À propos du cerveau humain et de sa capacité de stockage des données, l’écrivain scientifique Isaac Asimov expliquait qu’il est “parfaitement capable de traiter toutes les informations et tous les souvenirs que l’être humain est susceptible de vouloir lui confier, voire un milliard de fois plus.” — The New York Times Magazine du 9-10-1966, p146. (Pourquoi le cerveau humain a-t-il reçu de telles capacités si elles ne doivent pas être utilisées? Puisque les humains ont la faculté d’apprendre indéfiniment, n’est-il pas logique de conclure qu’ils sont véritablement conçus pour vivre éternellement ?)
La société antédiluvienne (les hommes dont parle Genèse 5) – Certains affirment que l’espérance de vie d’alors n’était pas si longue, et que les années mentionnées dans le récit biblique en réalité désignent des mois. Est-ce vrai ?
Prenons le cas de Maalalel. La Bible déclare : «Maalalel vécut 65 ans, puis il devint père de Jared. 16 Après être devenu père de Jared, Maalalel vécut 830 ans. Et il eut des fils et des filles. 17 Maalalel vécut donc en tout 895 ans, puis il mourut.» (Genèse 5:15à17).
Si une année représente un mois, Mahalalel serait devenu père à seulement 5 ans ! La vérité, c’est qu’à l’époque on était plus proche de la vitalité parfaite du premier homme Adam. On vivait des siècles, au sens littéral.
merci pour votre lettre et cet exemple
Sujet très grave et fort humainement traité.
Notre époque se caractérise par son inhumanité et sa folie.
Une folie qui la pousse notamment à croire qu’après la mort (et le rivotril) il n’y a plus rien.
Cela en dépit de tout ce qui fut observé en tout lieu et depuis les origines de l’humanité.
La folie se nourrit de l’amnésie.
Heureusement, des scientifiques admettent notre persistance, des physiciens en particulier.
Les états de mort imminente représentent une initiation inattendue pour l’humanité.
Documentons-nous et gardons l’espoir…
Très beau, très juste, cette lettre ! Merci Monsieur Combris …
bonjour, j’ai 77 ans et comme la plus part des personnes on croit pouvoir tenir le coup jusqu’au bout , mais le bout c’est la cheminée ( à la mode ? ) ou dans la terre .
Savez-vous qu’au Japon , les vieux ( vieilles) qui ne sont pas riches et qui sont une bouche à nourrir alors qu’ils ne servent plus à rien , sans qu’on leur demande doivent partir . Alors dans les montagnes ils s’en vont les gravir jusqu’à épuisement pour ne pas gêner.
Nous les peuples qui ont été particulièrement gâtés, nous avons des maisons de retraite publique car les familles ne veulent plus être encombrées par la génération devenue inutile . Quel progrès.
Alors je me dis ” Jeune de 7 à 77 ans , comme Hergé l’a précisé, mais tout le monde n’est pas TINTIN . Il nous reste qu’à parler sans cesse de notre santé comme tout intérêt .
Il y a des jours où ce n’est pas facile , il y a des jours où l’on pleure , il y a des jours où l’on souffre , il y a des jours où l’on est atrocement seul , il y a des jours où l’on gène et quand vient l’inévitable mort alors on nous regrette .
Savent-ils qu’eux aussi connaitront le même sort ? Moi en tout cas je crois à l’espérance d’un grand et vrai repos comme avant d’être né.
Cher Gabriel ,
Quelle belle évocation que la vôtre. Je vis actuellement le drame de beaucoup dans le vieillissement d’un être qui nous est chère et qui se bat majestueusement pour vivre. Ayan été abandonnée par son fils, un égocentrique calamiteux, il lui reste, moi, sa fille et je serai avec elle jusqu’à la fin. Fin, à mon avis, n’est peut être pas le bon mot ; ce sera certainement un passage vers quelque chose d’autre et de merveilleux. Ceci s’est déjà produit avec mon papa et il se trouve toujours là lorsque j’ai besoin d’un conseil de vie.
Mille mercis encore, votre courrier est une source vive.
Cordialement,
Michelle,
laforetenchantee74@yahoo.fr
Bonsoir Monsieur, il y a 8 mois j ais perdue 1de mes fils ( je suis maman de 8 enfants) lorsque l ont me l a annoncé tout c est écroulé pour moi , mais aujourd’hui je suis très sereine et apaisée suite a l entourage de ma belle famille ainsi que par mon mari .
Et quand parfois ça ne va pas , je lui parle et je vais beaucoup mieux. Voila . Bonne soirée à vous
Votre article m’a beaucoup touché. Merci
Précisément maitenant, ma belle-soeur se prépare à nous quitter suite à un mauvais cancer, celui du pancréas et après 5 années de combat. Elle a choisi, avec mon frère de faire son au-revoir chez eux, en famille. Ils ont fait “l’hospitalisation à domicile”. Actuellement, ils l’entourent, mon frère et ses trois filles. Elle ne souhaite plus d’autres personnes autour d’Elle.
C’est remarquable et éprouvant mais une si belle preuve d’Amour !
Astrologiquement parlant, pour les personnes qui ont un signe Scorpion et/ou une planète Pluton très valorisés dans leur thème, la mort n’est pas du tout tabou ; nous sommes les derniers à rester au cimetière pour discuter des détails avec le fossoyeur, nous dévorons les livres écrits par des médecins légistes, nous reprendrions bien des études de thanatopracteurs, etc… C’est la vie !
Excellente lettre, qui m’a même fait rire (“réambiancer l’enterrement” !!!). Merci aussi à ceux qui ont témoigné de leur expérience personnelle, et humaine, de la mort, ici. Deux choses me préoccupent vraiment en vérité (je vais avoir 50 ans au mois d’avril, et suis en pleine forme) : vivre vraiment, c’est-à-dire en étant en bonne santé physique et mentale la majeure partie de ma vie (j’ai lu que l’espérance de vie en bonne santé se situait aux alentours de 63 ans en France, je trouve que c’est très faible !), et rester indépendante et digne le plus tard possible (j’ai l’exemple de ma grand-mère maternelle qui a “consenti” à prendre une aide ménagère à 96 ans, 3 ans avant son décès ! “tant que je peux faire, je fais”, telle était sa devise !). J’en profite pour vous remercier pour tous vos conseils avisés et pleins de bon sens de santé naturelle, ils sont les bienvenus pour sortir de cette médicalisation de l’existence qui vole aux gens leur capacité à sentir les choses par eux-mêmes !
Merci pour ce que vous avez écrit, tout ce que vous dites est vrai et beau. Il faudrait que ce soit écrit à la première page de tous les journaux locaux de France.
J’ai coupé les ponts avec ma fille aînée en juillet 2021.Elle habite à 900m de chez moi. J’ai 78 ans, quelques trous de mémoire , dûs à une osthéoporose sévère, laquelle a entraîné des chutes avec un certain nombre de fractures .Je suis presque autonome ,mais aurais besoin d’aide ou de soutien de temps en temps sans compter un petit coup de téléphone pour le moral ou pour m’inviter le dimanche
La solution est tout à fait ailleurs: si je ne m’en sors pas, je n’ai qu’à me placer. Ainsi ,j’aurai des copines et je ne m’ennuierai plus, pour les aides, des gens s’occuperont de moi.
La cerise sur le gâteau, c’est quand je tombe et que je me retrouve avec une “petite fracture”. J’aimerais ne pas être obligée de rester seule chez moi, de me faire à manger. Devinez pourquoi ça n’est pas possible que j’aille quelques jours chez elle, le mari et les enfants.
Ils travaillent tous toute la journée et je m’ennuierais toute seule(sic).
Je terminerai en disant que je n’ai pas été la nourrice de mes petits-enfants,mais que je les ai souvent gardés les WE,le soir,les vacances,les sorties avec les copains C’était bien pratique pour les parents surtout avec deux grands-mères!
Bonjour monsieur. Je suis toujours ébahi en lisant les critiques sur les EHPAD, car elles sonnent le glas pour les personnes âgées, ce qui est bien triste. Mais c’est une réalité, et je parle en connaissance de cause puisque je me suis occupé de ma grand-mère jusqu’à la fin. J’ai dû la changer 2 fois de maison de retraite ou EHPAD aujourd’hui. La première fois que je suis allé la voir, j’en ai eu les larmes aux yeux tant était sale et vétuste l’environnement dans lequel on l’avait mise. Pourtant j’étais mineur de fond et pas sensible du tout puisque j’ai porté mon meilleur ami tué au fond lors d’un accident.
Je confirme donc ce que vous dites à propos de ces MOURROIRS… je ne vais pas vous faire un exposé car ce serait trop long … mais pas inutile, car je conçois que cela ferait une pierre de plus à l’édifice de vos argumentations pour mettre l’abandon des anciens en évidence. J’en viens aux deuils de chez nous les occidentaux. J’avais 8 ans et demie quand j’ai vu ma mère dans son cercueil, et je n’ai pas pleuré.
Je conçois la mort comme une étape, une libération vers une dimension meilleure. Vous devez savoir qu’en Extrême-Orient, chez les japonais et les chinois, la mort est considérée comme une libération. C’est ma conviction et je peux très bien en parler puisque je suis revenu d’une EMI. Avec toute ma sincérité. Il n’y a pas de Deuil c’est une invention des psys et autres idiots. Il n’y a que l’acceptation par la prise de conscience.
Je ne voi pas de tabou. Avec ma soeur j’en ai parlé, car j’ai été morte quand j’avais 9 ans pendant plus que 4 heures. J’ai raconté à ma soeur, car elle n’ a pas eu cette experience. Elle était très intéressé et depuis ce moment là, elle est plus heureuse, plus vivante. Je lui rappelait l’accident avec 5 voitures… qui brulaient l’un après l’autre et comment on voyat les âmes sortir des corps. Comme on pouvait voir que les les gens s’aimaient oui ou non….. J’ai été là pour plusieurs personnes et animaux quand ils passaient à l’autre côté. C’est parfais comme ils ont besoin de se sentir en sécurité. Je donne des healings énergitique à ceux qui ont besin de cela. Je le fesait comme enfants sur les cimetières de guerres…. il n’y a rien de secret, c’est tout naturel. Rapelle toi tout simplement la période avant que est venue dans ton corps …. comment tu as choisi tes parents; quesque tu voulait apprendre dans cette vie ?….. ne rendez pas les choses compliques, ils sont si simples!!!
Vous avez raison c’est très enrichissant d’avoir une personne âgée à la maison jusqu’à la fin et en apprenant beaucoup avec eux c’est une bonne leçon pour tout le monde c’est personnes âgées qui nous montre le chemin ils ne sont pas forcément malade.
Beaucoup de vérités dans cette lettre !
En fait , la majorité des gens veulent être assisté ( par l’état ! ) pendant toute leur vie ! mais surtout au début , et à la fin !
Les bébé’s sont “garés” des que possible , dans des crèches , et les “vieux” dans des Ehpad’s et semblables !
Des familles de 3 voire 4 générations au même domicile ? ? vous en connaissez encore ?
Dans ma jeunesse , j’ai 76 ans , en Hollande , c’était la règle ! les mamans s’occupaient des pétits en dehors des heures d’école , et aussi des grand-parents , comme vous le décrivéz : Grand-mêre ou Grand-pêre assis prês du fourneau !
Aujourd’hui ce n’est plus possible Papa et Maman doivent travailler , même dans les cas ou un salaire suffit amplement !
NON , ça ne va pas , non ! Il faut avoir tout toute de suite , la voiture du dernier cri , de plus en plus grand , partir en vacances plusieurs fois par année , et de plus en plus loin ! Les derniers gadgets de la technologie et même en double ou en triple !
Et , est-ce-que est on plus heureux ? On ne doit pas tout réjéter , mais quelques pas en arrière ne feraient du mal à personne ! Bon , faut dire que le “laisser-aller” par nos dirigants n’arrange rien ! Trop permissible dans beaucoup de domaines , comme l’invasion des produits bon-marché , venant d’Asie , et qui durent que qqs jours n et créent des montagnes de déchets ! Et quoi dire ses bouchons sur les routes et autoroutes avec des voitures de 2 tonnes et plus avec une seule personne à bord ! On fout La Vie et La Terre en l’air , pour un plaisir artificièl !
Bon , Asséz ralé , ! Comme dit , faut pas reculer avec tout ; Mais des bons coups de frein sont indispensables !
Bien Cordialement ,
Paul Gelissen . Ingenieur / Technicien ( CERN ) à la rétraite .
Je reçois 5 a 7 messages par jour, j’aimerais que ce soit par semaine,j’ai éffacé 600 messages en fin d’annèe.Je lis vos messages avant de me coucher, je ne peut pas les lire tous. Pouvez vous m’envoyer la brochure sur les
65 plantes miracle pour la santé gratuitement dont vous m”avez parlé en novembre et dernièrement.
Je me dèsinscris du cercle des docteurs libres. Je n’ai pas suivi de conférence depuis la mi décembre.
Cordialement. Yvesb Terral
Bonjour Gabriel,
Merci pour votre message qui fait réfléchir.
Et que je comprends bien.
Il y a de cela très longtemps, la mort était pour moi un sujet inquiétant.
Mais depuis que j’ai reconnu et accepté Jésus Christ comme mon Sauveur, je ne crains plus la mort.
De plus, j’ai regardé un certain nombre de vidéos décrivant des EMI.
Je suis confortée à l’idée que la mort “c’est comme passer d’une pièce à l’autre”.
J’espère que ce témoignage pourra conforter d’autres personnes.
Bien cordialement,
Sylvie
Merci de mettre ce sujet à la lumière d’une réalité.
Le temps est une illusion .
L’âge abîme le physique mais l’état d’esprit peut rester joyeux, plein de créativité et d’Amour.
Que la Beauté, l’Harmonie, l’Amour habitent toujours vos rubriques, et vos recherches.
Désolée je ne commente pas cet article mais vous fait passer le message du courrier de Révolution Santé auquel je viens de m’abonner, et le courrier reçu ce jour me disant que mon 1er n° est disponible, il est impossible d’ouvrir et pas d’accès pour voir mon numéro ???
Oui, Gabriel, un enterrement est aussi un moyen de maintenir ou renouveler le lien entre les vivants, dans la famille et/ou avec les vrais amis. Merci de nous l’avoir rappelé !
Beau texte
merci pour ça
Les “humanoïdes” sont devenus d’une stupidité crasse. J’emploie volontairement ce mot car comment expliquer la naissance si on n’explique pas la mort ? La mort ne “compte” QUE pour celle/celui qui part, ce sont SES yeux qui ne verront pas le jour levant. Et alors ? C’est triste, très triste si on l’aimait beaucoup. Mais la Vie et la Mort, c’est pareil. Cessons d’avoir peur. Accompagnons-les avec nos rites , nos symboles religieux ou non, qui nous font plaisir (oui, on peut avoir du plaisir à entourer la personne morte avec des fleurs, des chants, des décorations, que sais-je ? ce qui nous parle d’elle). Il n’y a rien d’effrayant, il n’y a que la tristesse de ne plus voir celle ou celui qui est parti. Si c’est trop tôt, nous avons trop de mal. Si c’est “à l’heure”, nous sommes tristes. Et je trouve dommageable que les personnes endeuillées ne portent plus le deuil (même si ce n’était qu’un brassard) pour que toutes et tous ceux qu’ils croisent sachent qu’il/elle est fragilisé/e par une mort. Juste une mort.
Non seulement on maltraite les Anciens dans leur maison de retraite, mais on embête ceux qui vivent chez eux sans rien demander à personne ,en les empêchant de se connecter à leur informatique .
C’est vrai que retraité ,j’ai l’impression qu’on souhaite ma mort ,pour qu’on ai plus ma retraite à me verser.
Désolé ,mais je vais en tomber malade . JcD
Merci beaucoup pour ce partage….
Le bien mourir dignement ensemble doit revenir dans notre société….
Merci pour cet article … indispensable !
merci Gabriel pour ce texte tres chouette car court et bien ciblé…….et pour une fois avec rien a vendre….j,avoue que comme d,hab je tendais le dos pour savoir ce que vous alliez nous proposer d acheter en final.apres ces belles paroles que j,approuve souvent…. eh non! juste un texte tout simple , tres juste et gratuit;;;.bravo!
Merci beaucoup cette lettre sublime. Mon père est décédé il y a sept ans, heureusement, il a pu être enterré dignement. personne ne nous a volé ce moment indispensable de transition entre la vie et la mort, ce moment de passage, douloureux, certes, mais ô combien important pour maintenir ce lien que nous avions avec notre père, notre frère, notre oncle. Ce jour -là, nous étions tous en communion pour lui et autour de lui… Nombre de familles n’ont pas eu cette chance en tant de Covid. Ma mère, elle, est toujours vivante, avec certaines pathologies des personnes vieillissantes, avec ses peurs relatives au Covid. Il faut l’accepter comme cela, avons-nous le choix? Elle ne veut pas nous voir pour l’instant, parce qu’elle a peur d’être contaminée, alors qu’elle est vaccinée, j’ai tellement ramé pour essayer de l’apaiser. Je respecte ses choix, sa décision de s’isoler, en espérant que cette solitude choisie prendra bientôt fin. J’aime la prendre dans mes bras et cela me manque. Traitons nos anciens comme les personnes magnifiques qu’elles sont. Merci pour votre lettre.
c’est exactement ce qui se passe en vérité, on a l’impression d’être de trop. Les enfants vous tournent le dos. Vous êtes malades, qui s’occupent de vous prendre la main, de la caresser et de dire quelques mots doux ? Rien.
Si vous n’êtes pas dynamiques, sportifs, faire des tas de choses plaisantes, oui on meurt de solitude. Pourtant dans ces pays (dont on devrait se référer parfois) les “vieux” sont non seulement très respectés mais ce sont AUSSI des bibliothèques vivantes….qu’on ne prend mm plus le temps d’écouter. Je me réfugie personnellement dans l’écriture de la poésie, de lecture, de mots croisés, de marches et de bien d’autres centres d’intérêts et j’ai dépassé les 75 ans…..et malade…..