Chères lectrices, chers lecteurs,

Sur l’image vous voyez le message que j’ai trouvé ce matin dans un cahier de prières exposé à l’église près de chez moi :

« Seigneur, je te prie de toujours me protéger et que mon rêve se réalise d’être footballeur professionnel et que je sois le plus fort dans le foot »…

En dessous, une jeune fille prie quant à elle pour que son « amitié avec Bryan dure toute notre vie et qu’on se retrouve au paradis »…

Cela fait sourire…

…Comme ces enfants, il y a sur terre des milliards d’êtres humains qui prient.

Différents dieux, sous différentes formes, certains rarement, d’autres souvent, voire très souvent, en réalité peu importe, ils ont en commun de s’entretenir avec « quelqu’un » qu’ils ne voient pas (avec les yeux en tout cas), et qui ne leur répond pas non plus (en tout cas pas par les canaux habituels…), au sujet des affaires les plus importantes de leur vie : devenir le meilleur footballeur du monde, guérir d’une maladie, rencontrer quelqu’un, se réconcilier, etc.

Pas étonnant que ceux qui ne prient pas les regardent avec…stupéfaction.

Qu’y a-t-il de concret, de sérieux, de mesurable, dans cette prière ? se demandent-ils…

Eh bien justement, on a aujourd’hui quelques éléments concrets pour leur répondre :

Au centre médical Pacifique de Californie à San Francisco, par exemple, la spécialiste du cancer du sein, Marilyn Schlitz, a pu observer les effets bénéfiques de la prière sur la cicatrisation des plaies(1)

Chez des femmes ayant subi une mastectomie, les prières à distance de guérisseurs, de nonnes carmélites, de moines bouddhistes ou encore de groupes chrétiens, améliorent la production de collagène indispensable à la réparation des tissus endommagés.

Et quand on parle de « prière », il s’agit ici de mots formulés en son for intérieur ou en groupe, adressés avec une grande concentration au secours d’autrui.

 

La puissance de la prière dans les cas les plus graves

 

Le Docteur Mitchell Krucoff, cardiologue à l’université Duke, a vu de nombreux patients déjouer une mort probable et d’après lui,ce qui détermine leur survie dépasse souvent la technologie et la médecine :

 « Que vous appeliez cela la foi, l’énergie divine ou l’effet placebo, ce facteur immuable fait la différence »(2)

Bien sûr, cela ne dit pas s’il s’agit d’une force extérieure, comme si « quelqu’un » répondait à la prière, ou d’un catalyseur de la puissance intérieure du malade.

Mais tout de même, il faut mesurer ce que dit ce médecin : la prière fait la différence pour expliquer la survie !!

D’après une étude réalisée sous sa direction, sur 748 patients atteints de maladies cardiovasculaires graves, 189 ont reçu à leur chevet des prières, de la musique, ou encore des thérapies par le toucher. Or c’est ce groupe qui a le mieux survécu aux opérations chirurgicales six mois après(3)

Comment ne pas s’interroger alors, comment ne pas voir le lien intime qui unit la prière au soin.

C’est d’ailleurs le sens du mot « chaman », apparu pour la première fois aux confins de la Sibérie où il signifie à la fois magicien et médecin (šaman).

La prière n’est-elle pas également ce qui donne aux élixirs des moines, à leurs hydromels et autres baumes ce supplément d’âme qui renforce les malades, qu’ils soient croyants ou non, chrétiens ou pas, et que l’on retrouve dans chaque remède qu’ils nous préparent.

Dans chaque chose il y a un ange

Maintenant il faut reconnaître qu’aujourd’hui en Occident, beaucoup de gens ont « un peu de mal » avec les habitudes de la religion d’avant.

Mais je crois que le besoin de prier, de se tourner vers plus grand que soi pour demander, remercier, partager, pleurer ou vibrer est tout aussi présent.

N’est-ce pas ce que cherchent toutes les personnes qui pratiquent la méditation, dont la science récente a maintes fois montré les bienfaits.

Autre phénomène, ces dernières années, dans notre monde obsédé de rationalité, on observe pourtant un grand retour des « anges »…Les livres qui leur sont consacrés pullulent en librairie.

On parle plus volontiers de « guides de lumière ».

Certaines personnes décrivent une lumière blanche très apaisante d’autres encore racontent comment ils auraient vécu une expérience de lévitation au-dessus de leur lit(4)

Des fous, eux aussi, ceux qui affirment que les anges pourraient bien se manifester à nous régulièrement.

« Dans chaque petite chose, il y a un ange » écrivait Georges Bernanos dans son Journal d’un curé de campagne.

C’est donc là qu’il faut regarder, dans la plume tombée sur son chemin, dans l’oiseau qui revient chanter devant sa fenêtre, la poussière qui virevolte dans un rayon de lumière, etc.

Autant de signes qui ponctuent notre vie et nous saisissent avec un léger frisson, comme quand on pose le regard sur notre montre et qu’elle indique 22h22 ou 11h11, ou que l’odeur d’une fleur vient à nos narines alors qu’aucun bouquet, aucune lessive ni aucun parfum ne se sont répandus alentour.

Des anges ? Pourquoi ne pas le croire.

Pourquoi ne pas se rendre disponible à une rencontre ?

Est-ce que regarder vers le ciel, avec le cœur plein d’espoir, est une folie ?

À chacun sa réponse, et je serais intéressé d’avoir la vôtre en commentaire.

Mais pour ma part, je veux profiter de ce message pour souhaiter à notre petit garçon du début de devenir le grand footballeur qu’il rêve d’être, et à cette jeune fille anonyme d’avoir une longue vie d’amitié avec Bryan avant qu’ils se retrouvent au paradis.

Gabriel Combris

 

Sources : 

(1)https://www.courrierinternational.com/breve/2005/05/03/la-science-s-interesse-a-la-guerison-a-distance-par-la-priere

(2)https://www.courrierinternational.com/breve/2005/05/03/la-science-s-interesse-a-la-guerison-a-distance-par-la-priere

(3)https://corporate.dukehealth.org/news/results-first-multicenter-trial-intercessory-prayer-healing-touch-heart-patients

(4)https://opusangelorum.org/angel-stories/