Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd’hui, parlons d’autre chose que de ce maudit covid. Quelque chose de plus…exaltant.

Un livre : « Mémoires et recettes de Ludo Chardenon, ramasseur de plantes languedocien »1, un de ces petits bijoux dont on souhaiterait qu’il se transmette de génération en génération.

Car non seulement l’histoire de l’herboriste Ludo Chardenon est passionnante, mais les remèdes naturels qu’il nous livre dans son petit livre témoignent d’une connaissance immense, et presque disparue, des plantes médicinales.

Mais d’abord, Ludo.

Quatre ans après sa naissance, en 1915, sa famille s’établit à Savignargues, dans le Gard.

Et comme il l’écrit, à l’époque « la vie y était moins rude pour ceux qui connaissaient la richesse de la nature et savaient en tirer parti. »

Parmi-ceux-là, il y avait sa grand-mère.

« Elle tenait de ses parents, comme ceux-ci des leurs, et ainsi de suite jusque dans la nuit des temps, un savoir considérable sur les plantes. Elle connaissait les comestibles et les médicinales, elle n’ignorait rien de leurs vertus ni de l’usage qu’il fallait en faire ».

Sur la table en bois de leur cuisine, on trouvait l’angélique, le chou, la mauve, l’ail, la bourache, le coquelicot, la mélisse, la germandrée, la chélidoine, la matricaire, le sureau, la verveine, la bardane, et tant d’autres.

De simples plantes, de banals légumes ? Non.

Les remèdes de toujours.

Ceux qui ont guéri les hommes depuis le commencement. La grand-mère de Ludo lui racontait l’histoire de chacun, son rôle et son efficacité pour soigner.

« L’aubier de tilleur ? A mettre dans une tisane contre les calculs biliaires. »

« Lierre, paliure et huile d’olive ? Dans une préparation contre la cellulite. »

Le chou ? En cataplasme contre les douleurs articulaires bien sûr ! A condition de savoir faire « le bon enroulage »… 

Les yeux ouverts plus grand que lui, le petit Ludo écoutait.

Leçon de choses avec mademoiselle G…

Et chaque fois que c’était possible, sa grand-mère l’instruisait dans les champs et les collines, l’initiant non seulement aux plantes mais aussi aux fruits et aux baies. 

Il la voyait cueillir, toucher, ramasser, préparer les tisanes, les baumes ou les cataplasmes.

Et quand ce n’est pas sa grand-mère qui lui apprenait la science des simples, c’était sa mère ou son voisin, le Papé Bigot, ou encore son institutrice, Mademoiselle G., qui avait en tête de faire réaliser un herbier à chacun de ses petits élèves, et les entraînait tous les jeudis dans les champs et les bois, faire des courses folles à la recherche des espèces les plus rares…

Ludo grandit ainsi jusqu’à devenir à son tour ramasseur de plantes, puis herboriste sur les marchés cévenols et provençaux, soignant avec ses simpkes, ses tisanes et ses préparations l’asthme, la constipation, la chute de cheveux, la diarrhée, l’eczéma, l’arthrose, l’insomnie, etc.

Les grands pontes déchantent

Mais Ludo Chardenon ne serait certainement pas passé à la postérité si le destin n’avait pas mis sur sa route un écrivain mondialement connu, le britannique Lawrence Durell.

Le pauvre souffrait d’un eczéma abominable, passablement aggravé par une consommation excessive d’alcool. Il avait, pour s’en débarrasser, consulté d’éminents dermatologues à Genève, Paris, Londres.

Tous ces grands pontes lui avaient donné de la cortisone, mais sans effet durable. « Je me sentais comme un vieux chien avec la gale » disait Durell…Jusqu’au jour où l’écrivain dit la rencontre de Ludo sur le marché d’Arles…Ce jour-là l’herboriste avait sur son étal un flacon d’huile avec la mention « Eczéma ».

A l’intérieur, de simples fleurs de lavande et de l’huile d’olive vierge

Durell a acheté le flacon sans espérer quoi que ce soit…

…Dix jours plus tard, il était définitivement guéri2!

Épaté par sa guérison, il rédigea même un article dans The International Herald Tribune, un des plus grands journaux américains, à Ludo Chardenon, surnommé pour l’occasion « Le Magicien des plantes », ce qui assura à notre herboriste une renommée mondiale.

Quelle magie ? Il n’y a aucune magie là-dedans !

Mais ce dernier préférait une autre explication que la « magie » :

« Vous savez, je n’ai rien d’un magicien, et les plantes n’ont rien de magique. La Nature que nous avons trop longtemps méprisée avec l’idée que ce mépris était un signe d’intelligence, la nature donc nous est restée fidèle et serviable en dépit de notre ingratitude et des sarcasmes.

Et quand nous en venons, sous l’étiquette de l’écologie, à retrouver la nature, nous ferions bien de nous représenter que nous ne sommes pas les premiers. Nous avons en effet un fameux travail d’archéologie à accomplir : celui qui consiste à reconstituer la science des anciens. Cette science dont j’ai, humblement, reçu une parcelle en étant initié aux vertus des plantes par ma grand-mère ».

Et la conclusion de Ludo Chardenon résonne aujourd’hui avec une formidable actualité :

« La Nature, que notre monde moderne a si méchamment méprisée, bafouée, abîmée, recèle depuis toujours le pouvoir de nous guérir et nous rendre heureux»

« Mais je me demande, à voir le monde où l’on vit aujourd’hui, si l’expression « être heureux » à encore un sens. Et si cette perte de sens ne s’explique pas en partie par l’abandon de la simplicité, par l’abandon des choses simples, simples comme les plantes. »

Mais pourquoi l’a-t-on « oublié » ?

Comment la médecine moderne technologique, connectée, productiviste, a-t-elle pu jeter aux oubliettes ces fabuleux trésors ?

C’est justement pour qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli que j’ai écrit un livre qui leur est entièrement consacré : « Les 65 fantastiques ».

Je l’offre en cadeau à ceux qui le demanderont aujourd’hui, pour que ces merveilles oubliées continuent d’accompagner la santé des hommes comme elles l’ont fait depuis des millénaires.

Demandez votre exemplaire cadeau en cliquant ici.

Et en attendant que vous puissiez en profiter, je vous propose de retrouver l’huile avec laquelle Ludo Chardenon, « le magicien », a réussi à guérir un malade que la médecine avait abandonné :

L’huile du magicien contre l’eczéma

Voici la préparation que recommande Ludo Chardenon contre l’eczéma :

Il vous faudra vous procurer des fleurs de lavande et de l’huile d’olive vierge (1ere pression à froid), puis :

Emplir aux ¾ de fleurs de lavande un bocal de verre. Compléter avec l’huile d’olive jusqu’à ce que le bocal soit presque plein.

Ensuite mettre le bocal à chauffer au bain-marie pendant deux heures à petit feu. Laisser refroidir dans le bain, transvaser et filtrer.

Mettre en bouteille ou en petits flacons, et conserver à l’obscurité. Frotter régulièrement un peu d’huile jaune sur les parties du corps atteintes d’eczéma.

Et Ludo propose également une autre composition, un peu plus sophistiquée, avec :

Bardane (racines) 10 g

Fumeterre (plantes coupées) 10 g

Houblon (cônes) 20 g

Lavande (fleurs) 10 g

Pensée sauvage (plantes coupées) 5 g

Salsepareille (racines) 20 g

Dans ½ litre d’eau, mettre 3 pincées de 3 doigts de ces plantes mélangées. Faire bouillir pendant 4 minutes, puis laisser infuser pendant 15 minutes, et passer. Boire 2 tasses par jour, 20 jours par mois et pendant 3 mois, de cette préparation chaude ou froide, sucrée ou non3.

Ce n’est peut-être pas « magique », mais ça marche !

Et je vous réserve beaucoup d’autres surprises dans mon livre « Les 65 fantastiques ». Il suffit de me le demander aujourd’hui ici, et je vous offre votre exemplaire cadeau.

Santé !

Gabriel Combris

PS. Cliquez ici pour recevoir votre exemplaire cadeau si le lien précédent n’a pas fonctionné. 

 

Sources : 

1. « Mémoires et recettes de Ludo Chardenon, ramasseur de plantes languedocien », Actes Sud.

2. http://www.ina.fr/video/RBC89000074

3. Ludo Chardenon, Mémoires et Recettes, Actes Sud.