Chère lectrice, cher lecteur,  

C’est une « pilule » comme il n’en existe aucune autre.   

Elle est efficace, ne coûte rien, elle est parfaitement naturelle et sans le moindre effet secondaire. 

Pourtant les médecins ne la prescrivent quasiment jamais à leurs patients, malgré les études scientifiques toujours plus nombreuses qui prouvent son immense pouvoir thérapeutique.  

Son nom ? Je laisse le Dr Dean Ornish, un des plus célèbres nutritionnistes au monde, vous le révéler.  

« La médecine d’aujourd’hui aborde le corps d’une façon « mécanique » : elle ne le regarde qu’en termes de gènes, de germes, de microbes, de molécules, et elle le traite à base de médicaments ou de chirurgie. 

Mais à votre avis, quel est le facteur qui a le plus grand impact sur notre qualité de vie, sur le risque de maladie et de mort prématurée ? 

Ce n’est ni le régime alimentaire, ni le stress, ni le fait de fumer ou non, ni même encore la génétique. 

La cause la plus importante de nos maladies, c’est la solitude et l’isolement

Deux éléments qui n’ont rien à voir avec la « mécanique » du corps. 

L’amour, c’est-à-dire notre capacité à nous connecter aux autres, est au contraire à la source de ce qui nous fait du bien, nous apporte le bonheur et mène à la guérison

Si un nouveau médicament avait le même pouvoir, tous les médecins le recommanderaient à leurs patients. 

Pourtant, à quelques exceptions près, les médecins n’apprennent quasiment rien sur le pouvoir de guérison de l’amour au cours de leur formation. Ce médicament, le plus essentiel, est « oublié ». 

Et soyez sûrs qu’il ne s’agit pas de vains mots. Mettre en pratique cette dimension est indispensable pour être en bonne santé. »

L’amour, et l’attention aux autres comme source de tout qui soigne…quelle belle idée !

En réalité, c’est bien plus qu’une idée. La science montre que c’est une réalité : 

  • Une étude parue en 2013 dans le Journal of Clinical Oncology montre que les personnes pouvant compter sur un conjoint ont 20 % de risques en moins de mourir de leur maladie.  
  • D’autres études ont montré que les personnes mariées ont plus tendance que les personnes seules à suivre un traitement jusqu’au bout (jusqu’à 70 % en plus), même s’il est douloureux et nécessite de fréquentes visites à l’hôpital (comme le cancer par exemple). 
  • D’autres recherches ont prouvé que les patients mariés manifestaient moins de symptômes de dépression, détresse et d’anxiété que les personnes seules. Or, le stress affaiblit le système immunitaire et la dépression peut aussi empêcher un patient de faire une visite nécessaire chez le médecin. Les personnes dépressives qui développent un cancer ont 39 % de risques en plus d’en mourir.  

Et pour les personnes qui ne sont pas mariées ? 

« Alors c’est à l’équipe soignante, aux infirmières, psychologues et travailleurs sociaux d’apporter un soutien supplémentaire » explique l’association américaine d’oncologie clinique. 

Un supplément d’amour et d’attention qui aide réellement à mieux combattre le cancer. Mais comment l’expliquer ? 

Il n’existe aujourd’hui aucune certitude à ce sujet, mais on peut imaginer que c’est dans ce supplément d’amour que se forge notre immense capacité d’auto-guérison…

 

Le supplément indispensable contre chaque maladie

 

Alors si vous voulez mon avis, le mieux est de ne pas attendre d’être malade. Tous les jours, supplémentons-nous en amour !

Mais l’amour ne tombe pas du ciel. L’amour s’apprend, l’amour se travaille, l’amour se cultive. Et on peut même dire : l’amour se décide

Faire le choix (oui, le choix !!!) de la gratitude, de l’ouverture, du rire, de la joie. Cela se travaille au jour le jour, et les résultats sont saisissants ! 

Chasser l’ennui, la peur et la colère de nos cœurs, en un mot développer des émotions d’amour ou « positives », permet réellement de vivre plus longtemps et plus heureux.

D’après le sociologue néerlandais Ruut Veenhoven, qui a publié l’analyse d’une trentaine d’études sur le lien entre bonheur, santé et longévité, les émotions positives peuvent faire gagner entre sept et dix années de vie. 

Cet état d’esprit, vous le voyez, donne des résultats spectaculaires sur notre santé. 

Pourtant face à la douleur, face à la violence du monde, la tentation est grande de s’en détourner, de chercher à se forger une armure de protection, l’indifférence. Penser à autre chose, ne pas regarder, passer son chemin. 

Parfois cela peut être nécessaire. Regardez tous ces gens qui travaillent au plus près de la souffrance, médecins, soldats, infirmiers, pompiers, qui côtoient si souvent la mort et la désolation. 

Forcément, ils doivent fermer (un peu) leur cœur pour se préserver.  

Mais à la fin, il leur faut eux aussi revenir au vrai monde, celui sur lequel on s’ouvre.  

Et comme nous tous, ils doivent essayer de faire tomber ces barrières qui nous isolent les uns des autres.

Comment faire ? 

Pour ma part je n’ai pas LA solution clé en main, mais j’ai lu quelque part que nous devrions « chercher moins de biens, et plus de liens »…

Voilà une piste que renforce la célèbre étude de Harvard sur le bonheur (Harvard Study of Adult Development) qui a été conduite sur plus de 75 ans ! 

Conclusion des chercheurs le bonheur n’est pas une affaire de travail, d’argent, de célébrité, contrairement à ce que pensent si souvent les jeunes gens. Ce qui rend heureux et en bonne santé, ce sont des relations bonnes et sincères avec les autres.

 « Point barre » concluait d’ailleurs le directeur de cette étonnante étude. Mais cela réclame un effort. 

Osons perdre notre temps plutôt que de vouloir toujours le gagner, osons faire le premier pas, dire « pardon », « merci », « je t’aime », osons engager la conversation, éteindre notre portable, sourire, enlever nos écouteurs, regarder vers le ciel, mettre les mains dans la terre, les avoir bien sales et contempler avec un grand sourire celui qui nous prendrait pour un fou ! 

Albert Einstein a écrit un jour : « Le problème ce n’est pas l’énergie atomique, c’est le cœur des hommes ».

Certainement monsieur Albert, mais j’ajouterais pour ma part que la solution, c’est aussi le cœur des hommes. 

Santé ! 

Gabriel Combris


Sources:

[1]http://agreste.agriculture.gouv.fr/publications/dossiers/article/la-transmission-des-exploitations

[2]Large Study Finds Association between Marriage Status and Improved Cancer Outcomes

[3]Depression as a predictor of disease progression and mortality in cancer patients: a meta-analysis. Satin JR, Linden W, Phillips MJ. Cancer. 2009