Chères amies, chers amis, 

Ces jours derniers, le visage de la mort s’est étalé devant nous dans toute sa laideur.

A Nice, au Mozambique, ailleurs encore, des terroristes ont frappé à l’aveugle, prélevant leur lot de vies innocentes…

…Laissant dans nos esprits déjà inquiets par la crise sanitaire le sentiment d’un monde devenu trop lourd, trop noir.

Que faire face à cette monstruosité ?

Se résoudre à la laideur, abandonner le beau, le bien ?

Je crois au contraire que c’est précisément dans ces moments qu’il faut agir pour ne pas se laisser submerger. Et se chercher pour nous-mêmes des terres de paix.

10 minutes pour retrouver un sentiment de puissance et …

Le Pr Michel Lejoyeux, psychiatre à l’hôpital Bichat de Paris, conseille par exemple d’écouter tous les jours une sonate de Mozart, la Sonate pour deux Pianos k 4481 :

« En dix minutes, dit-il, vous allez apprendre :

  • à ralentir votre esprit,
  • à vous concentrer sur l’instant présent,
  • à laisser monter en vous les émotions positives,
  • à vous sentir en meilleure forme, moins fatigué,
  • à voir s’éloigner comme par enchantement vos émotions négatives »

J’ai fait l’expérience moi-même, c’est stupéfiant.

A l’écoute de la musique, le monde s’allonge littéralement, il est plus vaste, plus beau. Et pourtant vous n’avez pas bougé de votre chaise.

Un frisson vous parcourt le dos.

Vous sentez quelque chose qui grandit en vous-même, un sentiment mêlé de puissance et d’apaisement, une impression de force…mais aussi de bonté.

Ces dix minutes de votre vie, c’est comme de suivre « l’entretien de Dieu avec lui-même, juste avant la création », comme disait le poète allemand Johann Wolfgang von Goethe.

Dix minutes seulement et l’immensité s’ouvre à vous…

Et cela s’explique parfaitement :

L’écoute de musique modifie la biochimie du cerveau, avec des conséquences concrètes sur tout notre corps.

Des chercheurs américains ont démontré par imagerie cérébrale, qu’une musique plaisante « déclenchait » le système de récompense de notre organisme. Exactement comme le font d’autres stimuli.

Vous avez peut-être vu cette vidéo incroyable qui a circulé récemment sur internet :

On y voit Marta González, une femme de 101 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui écoute le “Lac des Cygnes” de Tchaïkovski.

Et soudain, elle se remémore intégralement la chorégraphie précise qu’elle accomplissait quand elle était danseuse. TOUT LUI REVIENT !

Regardez ces images, c’est splendide !

https://www.youtube.com/watch?v=SUEU8IaCpX8

La musique, la danse rendent possible ce qui était impensable : les souvenirs reviennent à la mémoire de cette femme !

Et l’espace d’un instant, la vieille dame dans son fauteuil roulant, impotente et grabataire, redevient un cygne qui virevolte sur un lac, majestueuse et gracieuse comme au temps où elle était une jeune danseuse.

Ces images sont fabuleuses.

Pour elle, bien sûr.

Pour les secondes de vie en plus qu’elle « vole » à sa terrible maladie.

Mais je trouve aussi qu’elles sont un fantastique encouragement pour toutes les personnes qui souffrent d’Alzheimer, de Parkinson, de ces pathologies neuro-dégénératives qui les entraînent dans un terrifiant brouillard.

Elles doivent savoir qu’avec des méthodes naturelles innovantes, des médecins ont réussi des prouesses sur certains patients qu’on jugeait « perdus »

N’y a-t-il pas là une magie qui nous dépasse ?

Bien sûr, certains tableaux, les pages les plus émouvants de la littérature ou de la poésie peuvent faire naître la même sensation, peuvent ouvrir les mêmes portes sur un monde de beauté et de paix.

Et pour moi, il y a aussi autre chose

Comment j’arrive à remonter ma pendule intérieure

Cette sérénité, cette paix, je la retrouve pour ma part auprès des plantes.

Il suffit de faire quelques pas dans un jardin public, dans l’allée des marronniers puis dans le clos des fleurs les plus délicates, il suffit de sentir une feuille, une tige, de soupeser dans sa main cette beauté fragile, et alors un profond sentiment de pureté rejaillit en nous, malgré la violence du monde extérieur.

Les plantes nous rappellent les valeurs de la terre, de la générosité et de l’amour, elles qui mettent à notre disposition leurs pouvoirs inépuisables de soin et de prévention … 

Découvrir, apprendre, puis à son tour transmettre la connaissance des plantes et de leurs bienfaits, je crois qu’il s’agit là aussi d’un havre de paix, un temps d’apaisement qui peut guérir l’âme aussi bien que le corps.

C’est pourquoi j’aime tant vous parler des plantes médicinales.

La « dimension P »

Il me suffit d’ouvrir un livre consacré aux simples, de parcourir les anciennes planches d’herboristes, de déchiffrer les formules fantastiques des guérisseurs d’autrefois…pour ressentir le même sentiment de bien-être.

En feuilletant ces pages, j’ai l’impression de remonter ma propre pendule intérieure, de ralentir le temps au contact de ces passionnés au savoir ancestral.

Vous le savez peut-être, j’ai rassemblé leurs remèdes les plus secrets, pour ouvrir au plus grand nombre le livre de la médecine naturelle écrit par ces thérapeutes.

Vous pouvez en apprendre plus sur ce merveilleux projet en cliquant ici.  

J’espère que pour vous aussi, il sera ce baume apaisant qui redonne la force de vivre pleinement.

Il y a quelques années, la grande phytothérapeute autrichienne Maria Treben faisait ricaner les gens « sérieux » en parlant avec amour et gentillesse de ses plantes. Elle disait qu’elles n’étaient pas là par hasard, mais que le Bon Dieu, comme elle l’appelait, les avait mises sur Terre pour nous soigner…

Dépassé, voyons…Ridicule !!!

Et bien je crois qu’il ne faut pas être aussi catégorique.

Maria Treben parlait de la « divine puissance des simples », c’est-à-dire de la supériorité de la plante sur la molécule chimique.

D’une certaine façon, je crois qu’elle pressentait ce à quoi ressemblera la médecine du futur.

Non pas une médecine standardisée, mécanisée, mais une approche globale, où les techniques de pointe de la chirurgie et de la médecine occidentale chemineront de concert avec les pratiques issues de la tradition, et les découvertes sur la puissance insoupçonnée de l’esprit.

Une médecine qui acceptera peut-être aussi, que la vie conserve une part de mystère.

Quant à moi, je n’ai qu’un conseil : ramassez, cueillez, plantez !

Lorsque les Hommes parlent aux plantes, on les voit plus apaisés, plus libres, plus heureux. Peut-être parce que comme le disait l’écrivain Marie Angel « un jardin, même tout petit, c’est la porte du paradis »2.

Et alors, le vacarme du monde devient, l’espace d’un moment, moins assourdissant.

Santé !

Gabriel Combris

PS. Je vous présente ce projet unique ici. Préparez-vous à entrer dans la fascinante « dimension P» 
Sources et références 

1. https://www.youtube.com/watch?v=tT9gT5bqi6Y

2. Marie Angel, Vivre avec les fleurs, Soleil diffusion, 1980.