Chère lectrice, cher lecteur,

Mon précédent message portait sur les molécules de vie et nutriments essentiels pour la bonne santé à tout âge.
Ils sont de mieux en mieux connus, leurs pouvoirs fantastiques, mieux compris.
Seulement que ce soit pour les oméga-3, le zinc, le fer ou encore le fantastique curcuma, il faut aujourd’hui naviguer dans un océan d’informations contradictoires.
Un jour, les médias « officiels » nous disent que la médecine naturelle ne sert à RIEN.
Que les compléments alimentaires…c’est du vent.
Que les plantes médicinales ou du foin, c’est la même chose.
Mais le lendemain, changement d’ambiance. ..
Voilà les molécules naturelles BEAUCOUP TROP DANGEREUSES pour être utilisées par monsieur tout le monde.
Même la merveilleuse VITAMINE D est sous surveillance rapprochée !

« Vitamine D : Attention à la supplémentation sauvage »,

« Trop de vitamine D pourrait nuire à la santé1 »,

Pour les patients, la confusion est TOTALE.

D’autant qu’il existe réellement des différences de prix injustifiées entre les compléments alimentaires qu’on peut acheter.
Certaines vitamines D soi-disant « haut de gamme » coûtent 10 fois plus cher que la vitamine « de base »…sans la moindre différence pour votre santé !
Alors que faut-il faire ? Que faut-il penser ?
Céder à la vindicte ?
Abandonner la micronutrition, faire confiance aux seuls médicaments chimiques et prendre alors un risque majeur pour sa santé.

NON !!!

Gros problème avec… le curcuma

Ce qu’il faut apprendre à faire, c’est le bon TRI.
L’indispensable sélection entre le foin et l’or, entre l’inutile et l’indispensable.
Prenons la vitamine D par exemple.
De très nombreuses études soulignent son rôle presque « magique » pour notre santé.
Mais IL EST VRAI AUSSI que certaines formes sont à proscrire absolument, comme l’Uvestérol D (administré en pipette) :

    • parce qu’il contient de la vitamine D2 (ergocalciférol) et non de la vitamine D3 (cholécalciférol), de loin la plus efficace
    • parce qu’il contient un nombre invraisemblable d’excipients chimiques potentiellement dangereux : acide citrique anhydre, dodécahydrate, polysorbate 80, potassium sorbate, propylèneglycol, saccharine sodique, sodium hydroxyde etc.

Pardon maintenant d’aborder le sujet car je sais qu’il est sensible : mais c’est la même chose avec… le curcuma !
Le roi des anti-inflammatoires naturels serait-il un imposteur ?
Avec l’aide de près de 6000 études scientifiques dithyrambiques, l’hyper-marketing a en effet transformé le curcuma en « prince de la santé naturelle ».
Utile contre l’arthrose, Alzheimer, les troubles digestifs, le risque cardiovasculaire, le cancer, etc.
Résultat, les patients se sont précipités…
…sur ce qu’on leur a vendu. 

Une doublure.

Une forme altérée de curcuma, moins dosée, moins chère à produire, beaucoup plus rentable pour le fabricant…
…et sans intérêt pour le malade.

 

Repérer les « nutrimenteurs »

Plusieurs fabricants ont aussi proposé de la curcumine « NovaSol », qui contient un additif chimique, le polysorbate 80 (E433), soupçonné d’être cancérigène et toxique pour les intestins !
D’autres ont intégré de la pipérine (poivre noir) à leur formule, ce qui augmente là encore la perméabilité de l’intestin.
Mais le pire est qu’il existe pourtant BEL ET BIEN des formulations qui peuvent avoir un impact FABULEUX sur votre santé.
Ce ne sont pas nécessairement les plus chères.
Encore faut-il savoir les reconnaître.
Savoir qu’il existe une méthodologie radicale pour identifier les vrais produits efficaces. 
Les seuls qui valent la peine. 
J’y reviens dans mon prochain message.
En attendant, j’aimerais beaucoup que vous puissiez me donner votre avis sur la nutrition et la « nutrithérapie » telle qu’elles sont envisagées aujourd’hui :

Vous-même, pensez-vous que la nutrithérapie et les compléments alimentaires sont utiles pour la santé ou qu’il faut plutôt s’en tenir aux médicaments chimiques ?

Vous pouvez laisser votre réponse ci-dessous.

Merci mille fois de votre aide.

Santé !

Gabriel Combris

Sources :

[1] http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/06/01/18294-trop-vitamine-d-pourrait-nuire-sante