Chers amis,

La multinationale agroalimentaire Nestlé s’est retrouvée ces derniers mois dans le collimateur de plusieurs organismes de sécurité sanitaire.

Ses eaux de boisson, vantées par la publicité pour leur pureté cristalline, se révèlent en fait bourrées de PFAS, les fameux polluants éternels, dont la présence est associée à des lésions hépatiques, des maladies thyroïdiennes, l’obésité, des problèmes de fertilité et autres cancers…

Mais ça ne s’arrête pas là.

Nestlé s’est toujours félicitée de ne pas ajouter de sucre dans ses préparations pour enfants.

Ce qu’elle oubliait de dire, c’est qu’elle n’ajoutait pas de sucre pour les enfants…occidentaux.

Parce que pour les autres, c’est « royal au bar », question sucre.

En Afrique du Sud, les céréales pour bébé Cerelac par exemple, ciblant les enfants à partir de six mois, contiennent six grammes de sucre par portion, soit l’équivalent d’un carré et demi de sucre avec chaque repas !!

Sur le paquet du produit équivalent en Suisse, la mention « sans sucre ajouté » figure pourtant au premier plan de l’emballage !

Aux Philippines, le niveau de sucre grimpe même à 7,3 grammes par portion pour l’un des produits Nestlé destiné à être donné deux fois par jour à des bébés de 6 mois !

« En ajoutant des sucres, dans ces produits, explique Gabriel Gaberell, co-auteur de l’enquête qui a dénoncé ce scandale, l’unique objectif de Nestlé est de créer une accoutumance ou une dépendance des enfants, parce qu’ils aiment le goût sucré ».

Voilà donc l’éternel schéma qui se reproduit : lorsqu’une multinationale ne peut plus vendre ses cochonneries (produits ultra transformés, tabac, pesticides) en Occident, où les contrôles sont malgré tout plus rigoureux, elle se « recentre » sur les pays en développement…

Pourtant aujourd’hui plus personne n’ignore le pouvoir addictif du sucre, puisque des études indiquent qu’il serait au moins aussi addictif que la cocaïne, selon par exemple une méta-analyse de 2017 parue dans le British Journal of Sports Medicine.

En réalité, il fait pire encore : le sucre est littéralement capable de prendre le contrôle de notre cerveau !

En « pervertissant » l’équilibre entre la noradrénaline (éveil, excitation) et la sérotonine (inhibition, sommeil), le sucre ouvre la porte à des comportements terrifiants :

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’étude du criminologue Stephen Schoenthaler, qui a montré, sur des populations délinquantes, que la réduction des sucres rapides réduisait les comportements violents :

Dans une de ses études, la réduction des aliments et boissons sucrées chez des détenus d’un centre de détention juvénile a entraîné une baisse des violences de près de 50 %, les tentatives d’évasion de 84 %, et la dégradation de biens, et les vols ont diminué de 51 %. »1

Dans une seconde étude, les agressions ont diminué de 82 %, les vols de 77%, les infractions au règlement de 23 %, et les bagarres de 13 % sur sept mois avec une réduction de la consommation de sucre.

Une troisième étude récente vient encore faire la même démonstration, en matière de sécurité routière.

Savez-vous pourquoi 1 automobiliste sur 7 roule trop vite ?

Probablement parce qu’il consomme…trop de sucre !2

Sur 817 conducteurs, ceux qui multipliaient les infractions étaient aussi ceux qui consommaient le plus de produits sucrés (barres, sodas et surtout boissons énergisantes…).

En attendant de voir les gendarmes contrôler la glycémie des conducteurs, il faut vraiment prendre conscience du sabotage intérieur auquel se livre le sucre !

Et ce n’est pas tout.

En concentration élevée, le sucre agglutine également la surface des neurones, ce qui active le système immunitaire et induit une inflammation chronique dans le cerveau.

Regardez plutôt ce que nous en dit Michael Nehls, spécialiste des maladies neurodégénératives.

« C’est plus particulièrement le cas du sucre raffiné et du sirop de glucose-fructose (qu’on trouve dans les plats industriels et les boissons sucrées), qui désactivent à long terme non seulement le récepteur de l’insuline des cellules graisseuses, ce qui conduit à un diabète de type 2, mais aussi celui des neurones de l’hippocampe »3.

Et voilà comment le sucre sabote les capacités de mémoire et d’apprentissage de nos enfants !

La petite blague du 1er avril

Ce qui est frappant, c’est que face aux critiques des associations et des militants, rien ne bouge d’un centimètre.

Jeudi 18 avril 2024, lors de l’assemblée générale de Nestlé, le président du conseil d’administration, est resté de marbre quand on lui a posé la question.

Il est vrai qu’on a probablement d’autres chats à fouetter, chez Nestlé, puisqu’il faut remplacer le directeur financier qui le 1er avril dernier, a signé son contrat d’embauche… chez le géant pharmaceutique Sanofi !!!

D’un côté la malbouffe qui nous rend malade.

De l’autre la chimie pour nous « soigner ».

Le monde des multinationales est bien fait : pile ils gagnent, face on perd…

Il est vraiment temps que ça change.

Gabriel Combris.


Sources :

1. https://drcarolyndean.com/2018/02/diet-and-drugs-are-the-problem-not-guns/

2. https://fr.news.yahoo.com/fous-volant-consommateurs-malbouffe-boissons-energisantes-112222318.html

3. Dr. Michael Nehls, « Guérir Alzheimer ».