Le plus semblable aux morts…
Chère lectrice, cher lecteur,
Les partisans de l’euthanasie préfèrent parler de « droit àmourir dans la dignité » – au passage, je me demande ce que serait une mort « indigne » ? – mais cela ne change pas le fond du problème.
Euthanasier, ce n’est pas soigner. C’est tuer.
C’est faire un geste qui aura pour conséquence la mort d’un autre être humain. Et c’est pourquoi, même si on tourne autour des mots, cette perspective entre en contradiction avec l’idée de soigner…
Comment un soin pourrait-il consister à donner la mort ?
Certes, lorsqu’on fait un sondage, et qu’on interroge des gens souvent bien portants, pour savoir s’ils aimeraient pouvoir interrompre des souffrances devenues trop lourdes, la réponse est écrasante en faveur de l’euthanasie.
Mais il y a un détail à prendre en compte : nous parlons là au conditionnel.
Si j’étais malade, Si mes souffrances étaient insupportables, alors je voudrais avoir la possibilité de mourir…
Peut-être.
Mais la réalité auprès des personnes en fin de vie, dans les services de soin palliatifs, montre que le « oui à la mort digne » clamé par le bien portant se fait de plus en plus timide chez les malades, y compris chez ceux qui sont en très grande souffrance.
« Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret », écrivait la Fontaine.
Et c’est ce que constatent les soignants, qui côtoient les mourants dans les unités de soin palliatifs.
« Sur les 800 patients pris en charge par notre équipe chaque année, explique ainsi le docteur Alexis Burnod, chef des soins palliatifs de l’Institut Curie l’immense majorité souhaite qu’on les aide à avoir une vie plus supportable. »
On parle bien de vivre !
L’institut Curie accueille pourtant des patients gravement malades, ou en fin de vie du cancer[1].
« Certes, quelques-uns nous disent qu’ils veulent mourir, mais leurs demandes s’estompent le plus souvent grâce au soutien apporté par la prise en charge palliative. »
« Cela nous incite à vouloir intervenir de manière plus précoce. Car c’est plus facile de prévenir les souffrances que de les soulager ! »
Et lorsqu’on lui demande s’il n’est pas régulièrement confronté à des patients qui réclament l’euthanasie, sa réponse est surprenante.
« Cela arrive très rarement. Là aussi, c’est l’occasion d’une discussion en vérité où l’on cherche les causes de cette demande ».
« Il y a un mois, un monsieur de 65 ans souffrant de gêne respiratoire, de douleurs et ne pouvant plus faire ses courses tout seul, a évoqué ce scénario. On a passé du temps en consultation à détailler les douleurs, les insomnies, sa logistique au quotidien. »
Détailler les douleurs…voilà une approche intéressante, qui peut aussi servir en dehors des soins palliatifs.
Regardez par exemple ce « camembert de la douleur », d’une femme souffrant de douleurs chroniques « insupportables ». Les causes de sa souffrance, physique et morale, y sont représentées en différentes portions.
Ce genre d’outil lui a été utile pour prendre conscience que la sensation de douleur n’est qu’une portion de ce qui engendre sa souffrance globale.
Elle a pu alors se fixer des objectifs plus réalistes que « zéro douleur », et vouloir recommencer à vivre avec les douleurs, en travaillant notamment sur d’autres aspects de sa souffrance (la tristesse, la fatigue, le lien social, etc.).
Avec son patient de 65 ans qui voulait mourir, l’équipe de l’institut Curie a également bâti ensemble un projet de soin, et aujourd’hui il ne fait plus de demande d’euthanasie.
Pour le docteur Burnod, c’est d’ailleurs moins la douleur que « le sentiment de ne pas se sentir soutenu et accompagné par l’entourage et les soignants qui alimente en majorité la peur de la fin de vie. »
Voilà, il me semble, le vrai sujet de la fin de vie.
Les scandales récents dans les EHPAD ont hélas montré à quel point la fin de vie est aujourd’hui méprisée. Près de 80 % des Français meurent à l’hôpital, loin de chez eux, loin des objets, des souvenirs, des personnes qui leur sont chers.
Mais un autre chemin est possible :
Au centre Marc Jacquet de Melun, on diffuse des huiles essentielles (ravintsara, lavande, ylang-ylang) dans le simple but de faire ressentir un plaisir olfactif aux personnes en fin de vie.
Le CHU de Clermont-Ferrand a ouvert un « bar à vin », au service de soins palliatifs. « On a le droit de se faire plaisir, même en fin de vie ! » explique le Dr Virginie Guastella, chef de service. Bravo ! [2]
Ailleurs, comme à la maison Jeanne Garnier, à Paris, à la maison de Nicodème de Nantes, des bénévoles accompagnent les mourants dans leurs derniers instants. Ils leur parlent, leur rendent des petits services, souvent se contentent d’une simple présence silencieuse.
L’une de ces bénévoles tient sur Internet un blog où elle raconte ces moments de vie « à la frontière de la mort, mais pleinement dans la vie »… [3]
L’intensité qui s’en dégage est extraordinaire.
Moments de vérité, d’extase, de tristesse, de désespoir, moments ordinaires aussi. En découvrant les histoires de ceux qui arrivent à la toute fin, on se demande vraiment au nom de quoi on devrait les en priver ?
Aujourd’hui sur 300 000 patients qui devraient être pris en charge en soins palliatifs, seuls 100.000 y ont accès…
Or cela pourrait tout changer.
La preuve, avec une des patientes de l’Institut Curue, une femme de 60 ans atteinte d’un cancer généralisé, qui souhaitait que le dr Burnod la remette sur pied pour aller en Suisse, pays où le suicide assisté est légal.
« J’ai compris que c’était un suicide assisté pour lequel elle avait versé une caution. »
« Ce moment d’échange a été l’occasion d’une grande discussion, on lui a montré ce qui était possible comme accompagnement, elle ignorait ce qu’on pouvait faire en soin palliatif, elle a renoncé au projet, vécu 3 mois de plus, elle est décédée paisiblement après avoir passé la plupart de son temps au domicile. Elle était militante de la première heure, depuis trente ans. »
Alors pour finir, où se trouve la priorité ? Dans la légalisation de l’euthanasie, comme il semble que ce soit la volonté du gouvernement ?
Ou dans l’augmentation de l’offre de soins pour permettre aux gens de continuer dignement de vivre le temps qu’il reste.
« C’est là, conclut le dr Burnod, le bon usage du mot « dignité » qui est utilisé à tort et à travers dans ce débat ».
Je sais que certains d’entre vous ne seront pas d’accord avec le propos de cette lettre, et je vous invite bien sûr à me faire part de votre opinion en commentaire.
Sur un sujet aussi sensible, je crois que tous les arguments lorsqu’ils sont exposés avec courtoise et sincérité méritent d’être entendus.
Santé !
Gabriel Combris
Sources :
Désolé mais cette fois je ne suis pas d’accord avec vous. Je viens de vivre la fin de vie de mon beau frère 85 ans et heureusement qu’il a pu être soulagé de sa souffrance par les médecins car cela devenait insupportable pour lui et pour nous. Il s’est battu pendant 15 ans contre un cancer mais ces derniers temps cela devenait trop pour lui. Il ne mangeait plus, ne buvais plus car à chaque gorgée d’eau sa souffrance décuplait
Il a décidé lui-même selon ses mots “c’est moi qui décide” nous a-t-il dit. Je crois que ça résume tout. Laissons aux personnes en fin de vie décider de la façon dont ils veulent la vivre. Le rôle d’un soignant n’est pas de s’acharner contre la volonté d’une personne. Chacun doit rester maître de son corps et refuser l’acharnement thérapeutique comme il a le droit de refuser une injection ARN.
Donc oui pour laisser le choix de la mort assistée en respectant le choix du patient mais avec des conditions et un protocole pour s’assurer que ce choix est bien compris.
VOUS AVEZ RAISON MOURIR N’EST PAS INDIGNE JE N’AI JAMAIS COMPRIS CE MOURRIR DIGNEMENT
bonjour, je suis tout a fait d accord avec vous si la loi passe, je signe aussitot le formulaire pour une fin de vie assistée, car lorsque l’on est cloué inerte sur un lit d’hopital, ce n’est pas une vie ni pour le malade qui souvent de fois est incapable de s’exprimer et de réagir,ni pour la famille qui supporte ce supplice, je comprend bien que cela puisse ne pas intéresser le milieu médical lorsque l’on sait combien coute une journée d’hopital; le patient doit avoir le libre choix de sa décision lorsqu’il est conscient et qu’il se sait atteint d’une grave maladie, on doit respecter son souhait. je parle en connaissance de cause, certains préfèrent mourir chez eux entourés des siens, plutot qu’etre seul dans une chambre d’hopital
Je suis d’accord avec M. Planel.
Parler de dignité à tort et à travers fonctionne dans les 2 sens.
J’ai aussi eu l’occasion d’accompagner ma maman en fin de vie aux soins palliatifs. Ben j’ai trouvé cela déplorable et honteux en plus en période de restriction dû au covid. Aussi bien pour les patients que pour les soignants qui étaient eux en sous effectifs.
Ne nous trompons pas de combat. On peut se battre ensemble ou parallèlement, afin de mettre en place des soins palliatifs eux dignes en effet et laisser le droit à l’euthanasie assisté à ceux qui le souhaitent avec un accompagnement psychologique adéquate évidemment. Informons correctement tout le monde pour ces 2 alternatives et laissons le choix à chacun. L’une n’est pas contre l’autre, c’est un choix personnel que chacun doit pouvoir faire pour lui même et l’une n’empêche pas l’autre.
Une petite précision pour ceux qui ne le comprenne pas, peut-être à dessein… Une mort digne est un résumé. Une mort digne veut dire en faite une fin de vie digne. Par exemple ne pas finir sa vie comme un légume, prisonnier de son corp, ou ne pas finir sa vie dans des souffrances physique ou psychologique insupportable.
Entièrement d’accord. C’est au malade seul de décider de son sort, ce n’est ni à la famille, ni au personnel soignant, ni au médecin de prendre une telle décision.
Il y a quelques années une parente souffrant d’un cancer généralisé et très avancé s’est faite euthanasier en Suisse. Auparavant, elle a beaucoup souffert du manque de compréhension et/ou de la peur rencontrés en France auprès des personnes qui s’occupaient d’elle.
Depuis, je traîne dans mon sac à main, même si à plus de 80 ans je me porte bien pour le moment, une petite lettre mentionnant ma volonté de ne pas être “prolongée” en cas de maladie grave et de fortes souffrances, et je renouvelle ce désir tous les ans en changeant la date afin de dégager de toute responsabilité la personne (famille, ami ou personnel soignant, qui voudra bien m’aider à passer de “l’autre côté”.
Bonjour
Je pense que les deux sont bien.
Bien sûr pour ceux qui souhaitent qu’on les accompagne et ne pas se sentir seul, il faudrait plus de soignants. Mais le fait d’accepter leuthanasie est une bonne chose. Elle est valide en Belgique. J’ai un ami belge, ayant tout essayé à su que sa maladie allait dégénéré et n’a pas voulu cela a décidé leurhanasie. Tous ses amis étaient là et ils ont tous bu du bon vin avant qu’il ne soit euthanasier. J’ai un membre de ma famille française qui a beaucoup souffert de voir la décadence de sa mère avec alzeihmer et a pris des dispositions en Suisse pour leuthanasie au cas où cela lui arrivait.
Donc je suis pour le choix de chacun en toute liberté.
Bonne journée
Bravo!!! C’est tellement juste et tellement passé sous silence!
Bonjour
Je trouve très intéressant et très encourageant les approchent de ces différents établissements de santé. Cela donne de l’espoir dans ce monde qui qui se désintéresse de plus en plus de l’humain. Je suis pour le respect de l’être vivant jusqu’à la fin et plus encore…
Merci pour donner des alternatives à l’euthanasie. D’autant plus que l’euthanasie, c’est donner la mort. Difficile pour les soignants, comme pour l’entourage.
Bonjour,
Les soins palliatifs, même s’ils étaient en nombre suffisant et débarrassés de toute idéologie, ne seraient pas la réponse universelle aux personnes malades… Même si 2.4 ou 5% de la population demandaient à bénéficier d’une aide médicale à mourir, cela laisserait 98.96 ou 95% de personnes qui ne demanderaient pas. Toute personne souffrant par ex. de Parkinson, SLA ou Alzheimer, ne souhaite pas forcèment aller au bout de sa pathologie, toute personne arrivée au bout de sa vie ne souhaite pas (grand âge,polypathologies) subir cette fin même de vie. Accordons aux français le droit de pouvoir faire un choix et que celui-ci soit enfin respecté ! C’est peu demander et pourtant, dans les pays où la mort assistée est légale, c’est apporter une grande sérénité. Nathalie Andrews
Bonjour
J’ai lu cette lettre en commençant à me demander comment contrer ce que je m’apprêtais à lire… grossière erreur. Mon intérêt est allé croissant au cours de la lecture !
Merci pour ces pistes de réflexion. Ce sujet est trop médiatisé et n’importe qui se permet de donner son avis, ce qui est bien, seulement certains mots comme dignité son utilisés par des gens qui n’en comprennent pas le sens. J’en ai été…
Merci de m’avoir ouvert l’esprit.
A la suite d’un accident, j’ai souffert “comme un cancéreux en phase terminale” m’a dit un des urgentistes de l’hôpital. Je suis chrétien orthodoxe et j’ai offert mes souffrances à Dieu. Dans les Dix Paroles, l’Eternel dit à Moshé; ” tu n’assassineras pas ” , or l’euthanasie est forcement un assassinat en bande organisée; l’assassinat est un “meurtre avec préméditation”(CF Code pénal) en “bande organisée” car il y a une équipe qui y procède. A cette époque, il y a 40 ans, ceci n’était pas dans les idées des gens, mais aujourd’hui, je pense en lisant cela: “si je n’avais pas eu la foi, qu’aurais je fait? “. Or ceci date de 1982 et je passe une vie intéressante, pour rééduquer ma mémoire, j’ai fait un troisième cycle de droit et d’économie pour compléter ma maîtrise de droit du patrimoine, un D E A de civilisation médiévale, une maîtrise d’histoire de l’art et d’archéologie et cinq ans d’hébreu biblique et pour récupérer ma colonne vertébrale et la position debout + marche , j’ai suivi environ 300 (trois cents) séances de rééducation dont moitié en piscine.
J’espère que mon témoignage permettra à certaines personnes d’espérer et de vivre une vie qui vaut la peine d’être vécue malgré quelques séquelles.
Merci d’aborder ce sujet délicat mais je pense tout de même que la vie de « légume » même bien soigné et entouré n’est pas attractive, ni pour le patient ni pour ses proches qui le voient décliner petit à petit. Un « légume » reste un être humain avec sa dignité et où est cette dignité quand on doit être assisté pour se laver les parties intimes, uriner ou déféquer ? Et le nombre d’établissements capables de donner des soins de bonne qualité est fort limité…Le déclin est inexorable , alors pourquoi le faire durer jusqu’à l’agonie alors qu’on pourrait partir avant la déchéance ?
Je ne suis pas convaincu que la fin de la vie soit d’être “attractive”. La fin de vie n’appartient pas à l’individu ni à la société. Il paraît évident qu’enthanasier coûte moins cher pour tous plutôt que d’aider le malader à survivre dans la dignité, c’est-à-dire en étant soigné de manière adéquate pour l’aider à vivre sa fin naturelle de vie. Sinon obtenir la guérison. On a vu des malades échapper aux prévisions désespérantes de corps médicaux aussi objectifs que possible. C’est la moindre des choses au nom dela fraternité.
Merci de votre témoignage sur ce sujet si délicat.
je partage entièrement votre approche et exposer, expliquer ce comportement de présence, d’attention vigilante auprès des malades est la vraie clé!
Accompagner la souffrance de fin de vie, -parfois la sérénité- par une présence est fondamental.
c’est mon expérience pour avoir accompagné plusieurs personnes en fin de vie.
Pourquoi, en France, chetche-t-on toujours à opposer les choses ? Pourquoi sommes-nous aussi binaires ? On peut parfaitement défendre le droit à l’euthanasie, et EN MÊME TEMPS défendre le droit aux soins palliatifs. Les deux sont complémentaires…
Parfaitement d’accord..
J ai 75 ans et j allais dire j étais partisante de l eufhanasie …..car en lisant votre article j ai été bouleversee par son contenu …..mes parents sont décédes la nuit à 98 et 94 ans qsans souffrance dans un epahd mais sans que je sois auprès d eux ….
J en ai ressenti un sentiment de grande culpabilité…..
Bien sûr je savais que les soins palliatifs existaient mais il me semblait plus responsable de mettre soi même un terme à sa vie en cas de grande souffrance physique ou psychologique…et aussi pour éviter la souffrance à mes enfants ….
Cette souffrance que j ai vécu à voir l état de ma mère atteinte d Alzheimer qui ne disait plus un mot et ne nous reconnaissait plus et avait une vie végétative
Je revenais bouleversee après chaque visite …..je garde de sa fin de vie un sentiment de tristesse de regret
Je crois que si elle m avait demandée lorsqu elle avait encore toutesses facultés de mettre un terme à sa vie j aurais pu le faire ,,,,je l ai d ailleurs demandé à mes enfants ….
J ai fais mon testament et j ai rempli et signé podepuis déjà plusieurs années le document officiel pour refuser l acharnement thérapeutique
Mais peut être au vue de votre article des témoignages et des statiques je n aurais plus la même position ….
J oublié de vous dire qu a l âge de 59 ans j avais entamé la formation aux soins palliatifs mais que je n ai pas pu mener à son terme car j ai suivi mon mari mute en Afrique pour son travail ….
Je viens apporter mon témoignage… J’ai vécu le départ de mon premier compagnon, voici 17 ans, il est parti se jeter sous le TGV un matin après que je sois partie au travail, “encouragé” par les médicaments anti-dépresseurs qu’il prenait depuis plusieurs années… Il souffrait physiquement et ne voulait pas continuer…
Ensuite je suis intervenue comme somatothérapeute auprès de personnes en fin de vie, grâce à une association gérée par une belle équipe de soins palliatifs à domicile… Les actions se sont arrêtées, la région ne voulant plus les financer. Dommage! J’ai continué avec un homme d’une quarantaine d’années qui est décédé cet été chez lui, dans la nuit, pendant son sommeil, après des années avec la maladie de Charcot.
Enfin, un dimanche de mars ma soeur a trouvé notre père âgé de 95 ans en détresse respiratoire. Il était très diminué et fatigué depuis quelques temps, faisant tout son possible pour rester chez lui. Il a été transporté en urgence à l’hôpital. Après quelques heures d’agonie l’équipe médicale a décidé de l’aider à quitter cette longue vie qu’il trouvait insupportable depuis quelques temps… J’ai eu la chance et le privilège de rester à ses côtés pour ses dernières heures, il ne parlait plus et respirait difficilement avec le masque à oxygène, me tenant par la main… Notre papa tenait à être accompagné par l’ADMD, Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité… Il avait rédigé ses directives anticipées, je pense que parfois la peur de souffrir est plus forte que la peur de mourir.
Mais l’envie de vivre est généralement en balance jusqu’à un certain niveau de souffrance physique et/ou morale…
Exactement la peur de souffrir c’est ce qui me hante et je voudrais vraiment qu’on respecte mon choix si j’estime que ma souffrance est trop grande.
J’étais très favorable aux soins palliatifs et le suis toujours. Mais j’ai malheureusement constaté leurs limites dans deux situations récentes. Certaines douleurs sont très difficiles à soulager en maintenant la conscience. Et même avec une sédation, est-on sûr que la personne ne souffre pas ?
Je suis pour l’euthanasie et ne veux pas souffrir pour arriver à mourir dans d’atroces souffrances.
Je sais que l’on administre des médicaments pour éviter ces souffrances mais si il n’y a plus rien à faire pourquoi prolonger cette portion de vie. J’ai vu
ma sœur mourir d’un cancer et bien que très entourée par les infirmières et médecin je préfère l’euthanasie. Je pense que l’on doit tenir compte des décisions de chacun
Bonjour et merci pour ce point de vue. Cela donne à réfléchir. C’est sûr que si on agit sur la douleur, cela change beaucoup de choses. Lorsqu’on interroge les personnes sur la peur de la mort, la plupart répondent que ce n’est pas de la mort qu’ils ont peur mais de souffrir.
Merci beaucoup ! Je suis entièrement d’accord avec vous !
C’est un point de vue qui fait réfléchir sur ce sujet brûlant. Je pense qu’il ne faut pas encourager l’euthanasie mais aussi ne pas l’interdire. Ces études devraient être présentées aux législateurs.
j’étais plutôt favorable à l’euthanasie, jusqu’au décès de ma belle sœur. Atteinte d’un cancer qui s’est très vite généralisé, à quelques heures de sa mort, naturelle, ses enfants l’ont entendue dire “mais je veux vivre !”, et ce malgré les souffrances qu’elle endurait. Ces 4 mots ont peut-être changé ma façon de voir.
tout simplement MERCI pour votre lettre
Un grand merci pour cette lettre. Je vais la diffuser le plus possible.
C’est tellement, tellement vrai.
Pour avoir ete tres mal soignee , restee avec mes fortes douleurs dans un grand hopital parisien, j aurais preferer en finir une fois pour toutes car je continue a vivre mais avec des douleurs corporelles e respiratoires difficiles a supporter et tout le monde s en fout
D’accord à 100% avec votre analyse et avec les propos des soignants que vous rapportez. Je suis même soulagé de découvrir votre texte qui semble aller à rebours des 96% du sondage que vous évoquez.
Deux remarques :
La première : on constate toujours avant un virage sociétal qu’il existe une “campagne” préparatoire qui présente toujours des sondages très ou extrêmement favorable au sens souhaité par le législateur.
La seconde : comme vous le soulignez, l’offre alternative par les unités de soins palliatifs est insuffisante et inégalement répartie et parfois même ignorée . L’isolement affectif, relationnel et l’absence de secours réel ou ressenti par le demandeur le fait alors logiquement basculer vers l’offre d’euthanasie.
En tant que médecin (à la retraite), évoquer l’euthanasie c’est constater que le médecin exécuteur de l’acte parjure ipso facto le serment d’Hippocrate, même si il a été légalisé par une majorité de circonstance d’élus du peuple ….
Je le respect du serment d’Hippocrate est un peu contradictoire et “pas complètement incompatible” avec l’euthanasie sur demande du patient, pas par choix du médecin. En effet, si on ne respecte pas cette demande, le serment d’Hippocrate peut devenir de l’acharnement thérapeutique, de la torture ou du sadisme. Ma maman souffrait énormément, malgré les médicaments de soulagement de la douleur. Maux de tête, nausée, et aussi lors de leur administration car son problème de santé accentuait sa sensibilité physique.
Extrait du serment d’Hippocrate :
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies.
Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
entièrement d’accord avec vous (infirmière puericultrice) je suis contre l’euthanasie mais par contre mieux soulager par des soins toutes les douleurs et pour les douleurs morales un très bon entourage parfois des familles delaissent leurs parents ou autres, lorsque l’on reste près d’eux en leur tenant la main la fin de vie est plus douce. A l’heure actuelle il faut aller trop vite quel dommage.
développer les soins palliatifs pour une fin de vie digne d’un être humain, sans suicide assisté et multiplication des meurtres que sont les euthanasies
Bonjour, et merci de votre lettre, que j’ai lue avec grand intérêt. Je suis dans l’ensemble d’accord avec vos propos, mais étant traductrice de métier (de japonais vers le français) j’aimerais attirer votre attention sur les termes utilisés par les législateurs, et relayés – souvent sans la moindre réflexion – par les médias, en ce qui concerne le problème crucial de la “fin de vie” dans nos sociétés dites “avancées”.
“Euthanasie”, comme vous le savez, signifie étymologiquement “bonne (“eu”) mort (“thanatos”). Dans la culture gréco-latine dont nous sommes issus, et où le suicide n’était pas réprouvé, le propos des philosophes était, entre autre, de pratiquer “l’art de bien mourir”… vision des choses que l’on retrouve notamment dans les “Essais” de Montaigne, qui reprenant les propos de Cicéron à ce sujet, intitule l’un des livres de son chapitre XX : “Que philosopher, c’est apprendre à mourir”.
Je considère que la vision chrétienne des choses, qui imprègne encore en profondeur notre société, et parfois même les “non-croyants”, a balayé tout cela, car Dieu nous ayant donné la vie, nous n’avons pas le droit, en tant qu’humains, d’y attenter… d’où les dérives des “anti-IVG” aux USA, notamment…
Il me semble que du fait de cette évolution de la pensée et des moeurs, le terme “euthanasie” n’a plus rien de neutre, et étant donné le scandale que représente à ce sujet l’idéologie nazie, beaucoup de gens, sans le savoir, l’assimilent à une “politique eugéniste” destinée à éliminer les plus faibles…
Personnellement, je suis consternée par l’usage incorrect, voire faussé, de termes qui infléchissent la pensée du plus grand nombre dans des directions que je qualifierais, sinon de “sectaires”, du moins de gauchies et de partiales.
Une autre chose me frappe aussi : l’hypocrisie des gouvernements successifs qui répugnent, en France, à légiférer sur le “suicide assisté”, alors qu’ils ont bâti une société où rien n’est véritablement fait pour aider les personnes malades ou âgées à vivre pleinement les quelques années qui leur restent. D’où notamment le scandale des EPHAD. Il y a aussi le problème de la formation médicale : un médecin est censé soigner, et (pour beaucoup d’entre eux, du moins dans le milieu hospitalier) maintenir ses patients en vie “envers et contre tout”. Pourquoi ne pas évoquer un autre scandale : celui de l’acharnement thérapeutique ? Je pense que la France est totalement conservatrice (le mot est faible) face à ces questions cruciales. Pourquoi ne pas regarder de plus près ce qui se passe dans d’autres pays d’Europe comme la Belgique et la Suisse ? J’ignore s’il faut de nouveau légiférer dans ce domaine – après tout, la loi Léonetti (2005) existe déjà, elle a été amendée en 2016 sous le nom de Loi Claeys-Leonetti, et dans les deux cas, il n’est pas question d'”euthanasie”, mais simplement (et c’est bien ainsi) de loi relative aux droits des malades et des personnes en fin de vie. On peut déplorer qu’elle soit ignorée de bon nombre de personnes dans les milieux médicaux ou, en tout cas, insuffisamment appliquée. Nous vivons dans une société qui (on l’a vu de façon “exemplaire” ces dernières années), reposant soi-disant sur des valeurs républicaines et démocratiques, finit par avoir le plus grand mépris pour les droits de chaque individu à disposer de son corps, et à décider de continuer à vivre, ou d’opter pour la mort volontaire. Avant de légiférer de nouveau à ce sujet, avant de parler d'”euthanasie”, il est essentiel de mettre le respect de la personne humaine au centre de toute discussion “sociétale” – et ce respect-là doit être enseigné aux enfants par les parents et les professeurs, dès le plus jeune âge… Mais étant donné la démission des adultes dans tous les domaines, ce n’est pas demain la veille que les choses changeront.
Excusez ce trop long message, et peut-être son ton “docte”. Ce que je voulais dire, tout simplement, c’est que la question de la fin de vie, notamment dans ses “applications pratiques”, est fort complexe, et qu’il me semble nécessaire, avant tout, d’en faire un sujet de réflexion “vital”, sans se laisser influencer par les discours partiaux dont les médias nous submergent. Bien cordialement à vous
Merci beaucoup pour cette lettre vos arguments sont vraiment juste et authentique. Ma maman à 94 ans elle a des douleurs aussi des difficultés à marcher mais elle est bien entouré par ses quatre enfants et ses petits-enfants et arrière petits-enfants aussi elle tient vraiment beaucoup à la vie. Elle est pour toute la famille un exemple qui montre que la vie avec toutes les difficultés les souffrances traversées vaut le coup d’être vécu jusqu’au bout parce qu’elle est toujours en lien avec nous tous. Ces conseils ,ses réflexions, l’histoire de sa vie sont pour nous porteurs de sens et nous aide sur notre chemin.
Pour moi c’est vraiment la honte , c’est atroce de vouloir aider à mourir dignement au lieu d’aider à vivre dans la dignité.
Continuez surtout à faire réfléchir !
Bonjour,
je suis tout à fait d’accord avec vous mais le problème vient des sous effectifs en hôpitaux ou il faut avant tout faire du chiffre et non des soins pour les personnes âgés et les personnes de différentes maladies grave
on a vu pendant la Covid le nombre de personnes non suivi de leurs cancer à cause de cet épidémie et qui sont décédés rendez vous reporté manque de lits etc
cordialement
Je peux entendre votre argumentation, mais je pense que les deux solutions peuvent exister. On n’à jamais obligé les personnes en fin de vie à demander le suicide assisté. Et si on laissait les personnes à disposer de leur devenir,en leur fournissant toutes les possibilités qui s’offrent à elles.Pour m’a part,je ne sais pas ce que je choisirai mais j’aimerai que l’on respecte ma décision et ne pas être tributaire d’une loi restrictive.
J’ai 82 ans, en dehors d’arthrose dont j’ai souffert toute ma vie, j eme porte bien, du moins apparemment ! Je ne vais quasiment jamais consulter (j’ai vu un médecin il y a un an environ et la précédente visite date de trois ans).
Je n’ai absolument pas peur de la mort, mais je suis terrifié à l’idée de souffrir, de devenir dépendant … Mon fils ainé, IMC et tétraplégique pendant 8 ans a souffert un véritable martyre avec courage, jusqu’au jour où il a pris la décision de demander une fin assistée. Cela a été très long : 4 jours, mais avec un environnement aux soins palliatifs entouré de beaucoup d’humanité. Malgré l’arrêt de tous soins vital, je pense qu’il n’ pas souffert cette longue agonie que en toute franchise je n’ai pas supportée plus de 2 jours.
J’ai rédigé mes directives anticipées, en évidence dans mon séjour, car je vis seul. Je refuse toute réanimation, toute intubation,.
Je souhaite mourir chez moi
Je crois qu’il faut être concerné directement pour en parler…. Et encore…. Même si un choix est fait, jusqu’au dernier moment il peut-être changé…
Qu’en penses-vous ?
Bonjour a tous
Vous oubliez un argument pertinent a savoir : le simple fait de savoir que l’intéréssé puisse avoir recours a sa fin de vie avec un produit adapté (sans avoir a affronter une multitude d’obstacles) aurait une forte tendance a lui redonner gout a la vie. En un mot, ne plus être dépendant d’un systéme décideur mais d’être soi même son propre décideur. CQFD
Bien a vous
Claude
Tout à fait d’accord avec vous…
personne ne devrait décider à la place de la oersonne souffrante. L’euthanasie soulage le vivant plus que le mourant. A fure et a mesure qu on avance dans la vie on l apprecie en general,mais l age affecte le physique donc au lieu de parler d euthanasie parlons d entretient .
C est malheureux quand un decide a la palace de l autre s il doit le faire tuer.Parce que c est là la réalité ne vous detromper pas.c est la solution finale!!??
et on connait ce que cela veut dire dans l histoire de l’humaniter.On poétise et on philosophe pour trouver des excuses à nos actes inexcusables.
Je suis entièrement d’accord sur mais tous les établissements hospitaliers sont ils dans la même démarche ? .
pour bien mourir il est nécessaire d’être bien entouré, se sentir protégé ,compris .(ce n’ est pas le cas partout)
Mais l’ euthanasie ou droit à mourir, offre intérieurement un “réconfort” un sentiment que c’est possible , une” LIBERTE” de choisir et souvent,dans la majorité des cas, la vie est choisie .
Aujourd’hui nous devons aller dans d’autres pays . Cela est onéreux et donc n’ est pas possible pour tous . Est -ce ça : la liberté.
bonjour, ma mère est morte dans des grosses souffrance d un cancer, le dernier mois hospitalisée, elle a demandé à plusieurs reprises que tout s arrête et a demandé au médecin du service de l aider.
et voire ma mère dépérir dans la souffrance était pour elle une épreuve physique bien-sûr mais surtout mental de voir la d’échéance de son corps et elle était consciente jusqu’au 2 dernier jours .
alors que les médecins lui avait annoncé la fin de vie un mois avant….. pourquoi laisser souffrir les gens pour quelques jours , quelques semaines de plus dans une vie qui n en est plus une et dans d horrible souffrance ???
Je trouve ce courrier parfait et je l’ai lu en entier ; malgré mes 72 ans , je me débrouille seul dans ma maison , sauf pour le ménage .
J’ai toujours perçus l’euthanasie proches du suicide un crime commis envers soi, pour échapper à soi-disant l’à douleur mais douleur de quoi de n’avoir pas fait le choix d’avoir une vie où l’on se respecte ! déjà ce qui est déconseillé,mauvais pour l’a santé (la cigarettes,alimentaires,alcools,drogues abuser des médicaments ! Une hygiène de vie ignoraient les conseils que nous sachions bon pour notre équilibre et le bien-être ? Posé vous tous qui est pour l’euthanasie les bonnes questions et apprenez à changer vôtre comportement dans votre vie et respecté vos choix !
Mourir dans la dignité c’est avoir le CHOIX !!
Il n’est pas question d’imposer le suicide assisté à qui que ce soit, quel que soit l’état de santé de la personne . Mais imposer des soins palliatifs jusqu’à ce que mort s’ensuive me paraît abusif et infantilisant. Le libre arbitre, la liberté de choix, c’est la dignité.
Faire en sorte que cette loi soit votée pour donner le choix, mais développer tout ce qui est possible pour alléger la douleur pour éviter au maximum que ce choix soit fait . Là est la dignité.
Cordialement
L’expression ” aider à mourir dans la dignité ” change littéralement de valeur selon la bouche qui la prononce . Il est certain que venant de la bouche de notre président de la république, cela revient à la facilité de se débarrasser d’inutiles et de poids pour les finances et la société . Il n’y a qu’à penser à l’utilisation facilitée du rivotril ! C’est pour cela que j’ai refusé de signer toutes les pétitions sur la facilité d’accès à ” l’aide à mourir ” . Ma mère de 92 ans voulait partir . Elle s’est laissée partir , par contre je ne sais pas ce qu’ils lui ont donné à l’hôpital . Je voyais son état physique se détériorer . Malheureusement , n’étant pas vacciné , il aurait fallu faire un test tous les jours, et j’ai du espacer mes visites . Donc n’ont de dignité que ceux qui suivent les directives . Je pense que le choix d’être aidée à partir revient à la personne concernée , accessoirement à ses proches si elle ne peut plus se prononcer elle-même , et non à l’organisme de santé , ce qui ouvrirait la porte à toutes les dérives
Il n’y a pas de solution sans moyen. Pas de sou, pas de soin palliatif (pas d’hôpital tout court). L’euthanasie coûte moins cher que plusieurs semaines en soin palliatif.
Si le gouvernement devait choisir entre ouvrir des places en crèche (oui, c’est galère de trouver des places en crèche. Il faut être «privilégié » pour y accéder) ou ouvrir des places en soins palliatifs, je pense que le choix économique serait vite fait.
Bravo à l’approche pleine d’humanité du docteur Burnod
Vous avez donné votre avis et je le respecte. Mais ne considérez pas les États qui ont à boutique à la situation inverse et qui ne l’ont pas fait dans l’improvisation. Au-dela des débats de la foule, celui de médecins de juristes de philosophes et pourquoi pas de religieux de toutes pensées peut conduire à aider dans le sens de donner la mort z celui où celle qui l’importance. L’homme était moins regardant quand il s’agissait de condamner à mort des criminels. Donner une mort souhaitee, rapide et non violente apres beaucoup de discisonavec le malade sa famille et son environnement médical, sous-continent légale, est une solution qui vaut mieux que de souffrir atrocement ou de se pendre voire se mettre une balle dans la tête. Mais mon propos ne convaincra pas plus les opposants à l’euthanasie que le vôtre ne convaincra ceux qui se battent pour obtenir une loi. Ce pays où la liberté, comme bien d’autres valeurs essentielles comme l’egalite, est inscrite dans son texte suprême n’ a jamais été xapable de faire respecter par ses lois ses grands principes. Bien cordialement
C’est bon d’entendre ceux qui sont auprès des malades. Là est la vérité !
Le détail qui a son importance je crois c’est que l’on nous a appris à avoir peur de la mort. Mais nous ne sommes qu’un corps fait de chaire et d’os nous naissons nous mourons.
La mort est inévitable et nous avons le droit de choisir dans quel “état” nous souhaitons quitter ce corps et ce monde.
Chacun fait ce qu’il veut de son corps du moment que cela n’a pas d’impact sur la vie des autres.
Les gens interrogés en soins palliatifs, qu’avaient – ils fait dans leur vie ? Étaient -ils financièrement aisés ou pas ? Quelle était leur pathologie ? Il y a une différence à mon sens entre essayer de guérir d’un cancer et de la maladie de Charcot par exemple.
Pour voir travailler avec des patients pendant 17 ans je peux vous dire que la relation à la mort est propre à chacun.
Il y a un livre fort intéressant de François Cheng qui s’appelle les 5 méditations sur la mort (autrement dit la vie) …
Bonjour,on ne se rends compte de l’importance de cet événement que lorsqu’on y est confronté. Perdre la vie quelque part dans nimporte quel service médical que ce soit est une immense détresse si l’on ne peut pas être assisté des personnes que l’on a aimé ainsi que la détresse et le vide qu’occasionne l’absence de notre milieu de vie.
Merci pour cette analyse intéressante dont je partage la conclusion .
Jean-Bernard Massin – NANTES
Bonjour
Je suis bien d accord avec vous
Et cela fait plaisir votre raisonnement dont on a bien besoin pour se défendre des rumeurs et propagande ambiante et sans aucun bien fondé
Marie Christine
Bonjour, je suis assez d’accord avec vous.
C’est un sujet epineux un medecin soigne aide apporte son soutien a un malade et concevoir qu’il puiswe apporter la mort a un patient est c’est sûr inconcevable mais entendre cette demande lorsque la personne vit en enfer et ne veut pas continuer a vivre ça est ce qu’ln a le droit de refuser sa demande la question se pose maisqu’on vote une loi qui permette de le faire me donne des frissons quelles sont les derives possibles on peut se poser la question
Je suis pour l’euthanasie ou plutôt l’assistance à mourir dignement. On parle ici des personnes demandant de mettre fin à leurs souffrances. Des français vont mourir à l’étranger est-ce normal ?? Il est de notre devoir de les accompagner en France. C’est pourquoi une loi s’impose. J’ai la chance d’être en bonne santé et il ne m’appartient pas de juger la fin de vie accompagnée qu’aura choisi un malade.
Je ne voudrais pas mourir dans d horribles souffrances que la morphine n arrive à apaiser que de brefs moments
La liberté est un choix. Mais il faut que la liberté existe pour que le choix puisse se faire. Augmenter les budgets pour les soins palliatifs afin d’avoir notamment un meilleur encadrement tout a fait d’accord mais cela ne doit pas exclure la possibilité de choisir d’autre part l’euthanasie.
Il n’y a aucune obligation à choisir l’euthanasie si on ne l’a veut pas.
Mais au moins que cette possibilité puisse exister pour ceux qui la souhaitent.
Votre analyse est complète. Je suis bien d’accord qu’il est facile pour quelqu’un en bonne santé de dire que l’euthanasie est un moyen de “tuer” la douleur….c’est le moyen de botter en touche sans connaissance de la vieillesse.
Je ne comprend pas que les autorités politiques et sanitaires nationales engagent cette réflexion (peut-être pour faire des économies??????).
J’ai 78 ans et au cours de ma vie j’ai connu 2 personnes proches, assez jeunes se suicider suite à une dépression. Les autorités feraient mieux d’essayer de comprendre pourquoi les gens et surtout les jeunes en arrivent là.
Bien cordialement
Jean
bravo pour votre analyse
Votre contribution est remarquable, bravo.
Bonjour,
Je suis membre de l’ADMD et médecin
Je milite pour l’accès au suicide assisté, à toute personne qui le souhaite
J’ai vu des acharnements thérapeutiques pendant mes études et ma vie professionnelle; c’est cela qui est cruel et inhumain
Et laisser mourir de faim et de soif le malade, sous sédation, je ne trouve pas cela “digne” de la personne malade
Je ne le ferais pas pour mon chat ! Alors pour moi…
Merci pour ce bel article
bonjour!je suis pour l heutanasie si le malade y consent.mon amie qui est decedee a choisi le jour de son depart sous sedation.elle a reculee 3 fois la date car c est un choix difficile!il faut beaucoup de courage.maic c est la meilleure solution .je l ai assistee jusqu a son dernier souffle et elle s est endormie pour l eternite!
J’ai 83 ans, je ne suis pas médecin, et j’ai vu mourir beaucoup de malades en fin de vie, souvent en d’atroces souffrances. Mon remords, c’est de n’avoir jamais pu rien faire pour eux, dans l’impossibilité de parler de cela avec le corps médical se retranchant derrière le serment d’Hippocrate … et souvent l’indifférence absolue !
J’ai par ailleurs fait euthanasier pratiquement tous mes chiens et mes chats lorsque l’heure était venue … Certes ils ne demandaient pas à mourir mais ils ne pouvaient plus vivre décemment et sans souffrances.
En conclusion, pour moi aussi, quand l’heure sera venue, si c’est trop insupportables, je solliciterai le même accompagnement que celui que l’on accepte pour nos minous !
Bravo à vous d’avoir posé ce sujet dans son contexte, avec ces témoignages de soignants et cette mise en perspective des actes avec les réflexions nécessaires pour ce moment si précieux de la fin de vie.
Heureuse de lire ces mots de soignants qui font leur travail avec cœur et intelligence.
Merci d’amener de la réflexion autour de ceterme de “dignité”.
laisser les personnes de choisir leur volonté
Bonjour Gabriel, désolé de ne pas être d’accord. Je suis médecin, anesthésiste aujourd’hui retraité, j’ai vu passer des dizaines de personnes âgées, grabataires, décharnées, couvertes d’escarres, inconscientes, la bouche ouverte et les yeux sans vie, gémissantes, incapables de répondre à la moindre question et encore moins de donner leur avis sur le traitement qu’on voulait leur imposer. Est-ce là une fin de vie digne ? Qui accepte de voir son père, sa mère, un membre de sa famille dans cet état ? Chaque fois que j’ai été confronté à une rencontre de ce genre, j’ai toujours dit à mes collègues de travail : “Arrangez-vous pour que personne ne me voie jamais arriver dans cet état”. Je ne sais pas si je serai toujours en mesure de trouver un collègue ou une équipe médicale bienveillante, qui sauront répondre à mes volontés, et je veux pouvoir décider moi-même de la date et de l’heure, et personne, PERSONNE, n’a à pouvoir décider de ça à ma place, quelles que soient toutes les “bonnes” raisons alléguées par les détracteurs du suicide assisté.
Si on me refuse cette possibilité, ce sera quoi la solution pour moi ? Me jeter d’un pont, me pendre au bout d’une corde, me jeter sous un train ? Quel spectacle pour ma famille et mes petits-enfants ! Comment pourrais-je leur infliger ça ?
Merci pour cette lettre, dont la tonalité réconforte, en un moment où l’on a l’impression que beaucoup sont pressés de se débarrasser de “tous les encombrants”. Je ne suis pas concernée encore, bien qu’à mon âge -bientôt 80 – on pense forcément beaucoup à la fin. Actuellement, je suis en excellente santé, mais j’ignore évidemment ce qui pourra m’arriver. Je suis persuadée que l’on peut vivre vraiment jusqu’au bout: apprécier certaines joies, même petites, apprendre même à supporter certaines douleurs, faire un voyage intérieur ( pardonner à quelqu’un par exemple ), être aussi peut-être un exemple de maîtrise de soi et de calme face à la mort pour de plus jeunes, pourquoi pas ?
IL faut tout faire pour augmenter la possibilité des soins palliatifs et d’accompagnements humains. Face à certains cas limites, je m’interroge cependant, mais les exceptions devraient être extrêmement bien encadrées. Cette hâte à pousser les plus vulnérables vers la sortie est très inquiétante et ne donne pas une très belle image de notre société. Avec d’autres dérives, au moins aussi inquiétante pour l’avenir que le dérèglement climatique
Deux cents pour cent d’accord avec cette vision de la dignité humaine, sans oublier le traumatisme des proches et aussi des soignants; il faut rendre publique des exemples comme ceux qui sont rapportés ici, c’est très important!
Visiblement votre argumentaire esr opposé au droit à l’euthanasie, vos arguments sont défendables, mais ne sont pas suffisants pour empêcher ceux et celles qui désirent mettre fin à leurs souffrances de le faire sans difficultés de tous ordres. Vous citez une dame qui disait « J’ai compris que c’était un suicide assisté pour lequel elle avait versé une caution. » , de toute évidence c’est la barrière financière qui a fait reculé cette dame.
Je trouve inacceptables toutes les oppositions au “droit à une morte digne”, elle sont du même ordre que celles opposées au droit à l’avortement, il s’agit de “droit” et non d'”obligation”, bien entendu lorsque cela deviendra des “obligations” vous serez en droit de manifester vos désaccords.
Entièrement d’accord !
La vie est si courte elle vaut la peine d’être vécu jusqu’à la fin. Les opinions changent lorsque les situations changent, RIEN ne me surprend.
Ayant beaucoup d’imagination, et ayant pris souvent le temps de visualiser mon lit de mort, Je préfère mourir chez moi, avec mes amours présents et tous mes souvenirs, près a faire un grand voyage plutôt qu’à l’abattoir, complètement défonssé …
Entièrement d’accord avec vous !
Merci pour votre article.
Belle et bonne journée.
Bonjour monsieur,
J’ai lu votre lettre avec attention; je me suis intéressée à la 1ere unité de soins palliatifs créée il y a déjà plus de 30 ans, en lisant le livre de Marie de Hennezel. On y trouve toute l’humanité de l’accompagnement de fin de vie. Je vous rejoint donc dans votre analyse, et pourtant, en même temps, je fais partie de ceux qui défendent avec conviction le droit à l’euthanasie quand la personne en fait la demande. Dans les conditions actuelles de nos hôpitaux, vous savez comme moi, que le travail des soignants est empêché. Combien de personnes ont accès aux soins palliatifs ? La réalité a été dévoilée ces dernières années et nous avons dépassé les limites de l’acceptable ! Et ça continue, le monde dans lequel nous vivons à perdu toute humanité, la valeur première étant le profit quoiqu’il en coûte ! Alors avant que ce monde ne change, laissons les malades, quand c’est possible, choisir la vie ou la mort. C’est leur corps, c’est leur vie,ce sont leurs souffrances, et personne n’a le droit de décider à leur place ! Et pour finir, pour ma part, je ne vois aucune contradiction à défendre et, les soins palliatifs, et, l’euthanasie.
Merci pour votre lettre,
C. H
Très beau texte qui alimente le sujet et élève le niveau du débat ….
BRAVO !!!
ENFIN UN MESSAGE OU LA VIE L’EMPORTE SUR LA MORT
Bravo! Votre lettre devrait être lue et commentée dans les deux assemblées! C’est une forfaiture prvenant des loges maçonnes comme toutes les attaques faites aux familles passées et actuelles.
Continuez à soutenir la vie et Merci.
Pierre
je vous remercie pour cet article. Je suis totalement d’accord avec ce que vous présentez. Ma question serait : comment agir pour qu’une telle loi ne soit pas votée, on en parle peu dans l’actualité? Comment agir pour qu’enfin les soins palliatifs soient actés, posés dans tout centre intégralement : hôpitaux, maison de retraites, domicile?, etc? C’est à ce niveau que le gouvernement doit légiférer d’abord !!!!
de plus, les soignants n’ont pas suffisamment de temps pour gérer l’humain, le relationnel, l’écoute : que fait-on de nos soignants !! Ils sont chronométrés pour chaque geste posé !! Là aussi, un grand travail à réfléchir…
Bonjour
Pour ma part je suis pour de toute façon on nous prolonge la fin de vie mais pourquoi ?
Pour faire gagner de l’argent à la sécu et faire souffrir ce qui reste là à nous voir dans un état végétatif alors qu’il manque des infirmières ailleurs sans conter que cela coûte aussi cher au famille dans les Ehpad ils en profitent bien
Bonne réception
Cordialement
François
Je suis infirmière depuis 40 ans, et j’ai aidé . Quand des personnes souffrent énormément et qu’il n’y a pas d’espoir que faire ? Ce que veulent les patients , c’est ne plus avoir mal. Et il faut respecter les choix de chacun. Pour moi la vérité là. Qui sommes-nous pour pouvoir dire quoi que ce soit, nous ne connaissons pas leur vie, leurs souffrances physiques ou morales antérieures, donc ce n’est pas de notre ressort. Nous ne sommes là que pour les aider et respecter leur choix. J’ai vu Des personnes en phase terminale implorer de leur donner un médicament qui les ferait partir dans l’au-delà car ils n’en pouvaient plus de souffrir. Il est très difficile de voir une lumière s’allumer dans le couloir et d’être impuissant à soulager. Ça m’a fendu le cœur plus d’une fois. J’ai même utilisé l’effet placebo en injectant du sérum physiologique et dire que c’était l’antalgique le plus puissant que j’ai. Mais ça n’a pas toujours marché. C’était le sujet de mon mémoire, vous imaginez il y a plus de 40 ans. Je me suis fait allumée et on m’a rétorqué que je n’étais pas là pour tergiverser mais appliquer des soins. Et je leur ai répondu à l’époque: qui est on si on applique des soins à des personnes qui n’en veulent pas, et où est notre intégrité physique et morale quand on entre dans une structure hospitalière. Le débat n’a pas beaucoup évolué depuis.
Bravo, je suis IDE et constate que si on prend bien le temps d’écouter et de prendre en charge la souffrance des patients en fin de vie, le demande pour mourir est très rare !
Merci d’oser exprimer clairement vos opinions même si elles sont à contre-courant d’idées qu’on veut imposer !
Très heureuse de lire votre lettre! Enfin des nuances…effectivement, l’être humain a plusieurs besoins à combler et votre graphique est ingénieux. Plus de maisons de soins palliatifs. Voilà ce que les malades ont besoin.
Merci d’ouvrir la porte à cette dignité de l’être humain jusqu’à la fin.
Vous êtes toujours aussi bon , aussi merveilleux !
je suis très touchée par votre écrit sur le sujet, il est évident que la dimension émotionnelle de l humain est niée de partout où il s agit de santé, hôpitaux Ephad EMS, alors que l on sait que quelqu’un d épanoui affectivement avec une vie sociale avec une famille des amis des animaux de compagnie guérie de presque tout….ou au moins est beaucoup plus combatif.
je travaille en EMS, on commence à faire de la sophrologie, de la relaxation du yoga, de la médiation animale……et cela est tellement apaisant pour tous soignants et soignés….
Je suis absolument contre l’euthanasie. Une exception toutefois : stade ultime de la maladie incurable quand le malade souffre au point de hurler sa douleur en se débattant comme je l’ai vu chez un de mes proches . J’estime alors qu’il s’agit fe faire preuve
d’humanité , de tout faire pour endormir paisiblement le patient et abréger ses souffrances
Je suis contre une loi générale prônant l’euthanasie Mais pour un aménagement législatif qui autoriserait en dernier recours le médecin entouré d’une équipe de soignants et de la famille du malade, à administrer une sédation profonde qui amènerait à une mort douce .
Il faut que chacun puisse décider pour lui même.
Impossible en France en ce moment. Mais possible en Suisse ou je vis.
Les mentalités évoluent et c est bien.
Effectivement ce n est pas au médecin à faire le geste final, mais il le fait quand même. Ma mère est décédée en 2002 à Paris et sur la fin la dose de morphine a été augmentée. Elle est partie paisiblement
bonjour;Beau raisonnement mais il y en a un autre:ce n’est pas parce qu’un certain nombre de personnes changent d’avis qu’il faut priver les autres de mourir si elles le souhaitent toujours;C’est en votant une loi qu’on permet à tous de mourir comme ils le souhaitent.
Je fais partie des 4% qui ne sont pas OK avec l’euthanasie. Facile de dire qu’on est pour quand tout va bien. Les derniers moments de vie!qui peut dire qu’ils n’ont pas leur importance ? La mort est un passage…
Personnellement, si je prends l’image du camembert, 1/3 est pris par la douleur, 1/3 par le délaissement des autres puisque je ne peux plus participer à leurs activités ( marche, vélo, bricolage) ou autres activités pour des problèmes de déplacement , 2/12 parce que je ne suis pas comprise par mes amis ou la famille, 1/12 pour la fatigue.
Certains jours, je souhaiterais mourir mais la vie me retient toujours.
Malgré bon nombre d’amis par le passé, malgré que la plupart ont été scouts et même chefs, il ne leur vient pas à l’idée que je pourrais ne fusse que participer au souper clôturant une balade ou les accompagner en we en les retrouvant seulement aux repas… C’est surtout cela qui me mine, on est abandonné ! Surtout que ce fut toujours moi qui organisais des rencontres, des réunions de classe, invitais dans notre chalet…
Oui, c’est un fait mal connu, les soins palliatifs sont peu répandus. S’ils l’étaient plus, nul doute qu’il n’y aurait pas cette demande d’euthanasie aussi importante.
Il n’en reste pas moins , qu’indépendamment de la douleur, le fait de se sentir une charge, de ne plus être utile pour personne, les soins palliatifs ne seront pas suffisants…. et puis ces soins n’interviennent qu’en fin de parcours et que de souffrances morales avant …..
Merci pour votre message. Enfin quelqu’un qui a gardé un peu de bon sens. Pour moi, l’euthanasie est simplement une façon légale de se débarrasser de quelqu’un dont la souffrance nous dérange,,.
Dans votre article que j’ai relu, plusieurs passages me touchent notamment celui où une personne inscrite pour partir à l’étranger arrêter ses souffrances qui est revenue sur sa décision parce qu’elle a été prise en charge dans sa globalité par une bonne équipe!
Hélàs ce qui est terrible c’est que vous n’avez pas les mêmes services: écoute, soulagement des douleurs(soins palliatifs)
selon votre lieu d’habitation!!!
Je suis adhérentes à l’ADMD depuis plusieurs années ;j’ai également rédigé mes directives anticipées. Mais sachez qu’à tout moment vous pouvez changer d’avis.
Ce qui me choque dans votre article c’est le risque de dérive puisque 96 °/° des personnes sont favorables à choisir sa fin de vie.
Bien évidemment les médecins ont choisi d’exercer leur profession pour soigner,soulager,guérir quand cela est possible ,mais aussi pour accompagner leurs patients en les écoutant et en respectant leurs souhaits car leur décision leur appartient.
Bonsoir, vu comme tout dérape,il y a du souci à se faire…
Les personnes âgées dont je fais partie seront les premières Victimes, ainsi que les handicapés et les personnes qui ont des maladies lourdes.
Actuellement il faut tout écraser pour atteindre ses objectifs, être friqués, et…
Merci à VOUS TOUS pour vos messages.
Cordialement.
Je suis entièrement d’accord avec votre lettre!!!!
Se donner la peine et la volonté de développer les soins palliatifs, tâche qui incombe au gouvernement et à chacun de nous.
L’inconscient collectif est lobotomisé par les faux discours qui leur sont servis à longueur de journées.
S’informer sur le site
https://www.soulagermaispastuer.org/
et s’engager sur le terrain, et ça commence dans nos familles…..c’est pas gagné d’avance….
Nécessaire de réapprivoiser la vie ….et la mort dans notre culture mortifère, revenir au Réel.
Solidarité entre tous, et surtout envers les plus fragiles.
Cordialement
Le problème des lois sociétales est qu’elle déclenchent un système qui fonctionne avec une roue à cliquet . Lorsque madame Weil a proposé la pilule cela partait peut-être d’une bonne intention mais , la chimie aidant, on est passé de la prévention à la pilule du lendemain puis à l’avortement pour viol , ensuite à l’avortement sans viol et après pour toutes et gratuite. Qui ne connait une femme qu avorte parce que le sexe annoncé ne convient pas ? De même on est passé du pacs au mariage ouvert aux homosexuels donc à la possibilité d’adopter puis acheter un enfant . Pourtant la dame qui présenta le texte de loi initial (Maire d’Avignon) nous assura que le pacs permet bien sûr une protection , un compte commun etc et que c’était la seule méthode pour empêcher le mariage pour tous qui ne pouvait -disait elle- que déboucher sur le “droit à l’enfant” qu’elle disait inacceptable . On peut déjà parier que le suicide assisté (alors qu’il nous est fait obligation d’empêcher un désespéré de sauter d’un pont) sera proposé au menu du jour des hôpitaux et que des Médecins s’y prêteront en dépit du Serment d’Hippocrate qui est l’axe éthique de doctorat . . . parce que Attali l’a préconisé .
Bonjour, je suis infirmière pensionnée et j’ai beaucoup exercé dans le cadre de soins palliatifs à domicile. Je suis pour l’euthanasie mais …. en effet, il y a des personnes pour qui aucune autre solution ne semble possible. Au début de la légalisation de l’euthanasie en Belgique, il y a bien longtemps, l’unité dans laquelle je travaillais (oncologie) a accueilli une dame d’un certain âge qui avait demandé l’euthanasie parce qu’elle ne voulait pas que ses enfants souffrent en la voyant elle en souffrance et en diminution. Sa demande a suivi une procédure au bout de laquelle elle a été acceptée. Cette dame a lutté 5 jours contre les cocktails sensés l’euthanasier. Je pense que l’être humain, instinctivement, veut vivre et que donc la démarche d’accompagnement en soins palliatifs est bien plus apaisante et digne que l’euthanasie. En tout cas, pour moi-même, ma position a vite évolué dans ce sens : les soins palliatifs permettent de prendre congé de la vie et de ceux qui nous sont chers en douceur et en toute dignité.
Bonjour , offrir davantage de services de soins palliatifs est tout à fait nécessaire pour ceux concernés comme obtenir une loi permettant à ceux concernés de choisir librement et sans aucune restriction le moyen ,le moment de décider sa mort et donc d’avoir accès au produit léthal.
C’est une question de choix ,de volonté ,de liberté individuelle qui ne devrait pas être négociable ,selon les avis ,ressentis , opinions religieuses ,philosophiques , médicales ,politiques, etc …, de qui que ce soit .
Les soins palliatifs ne sont pas présents partout et pour tous.
Les médecins à l’écoute sont rares ou sont submergés (par trop de malades à soigner).
Quid des déserts médicaux ?
Si ce n’est que pour gagner que quelques mois avec des souffrances intolérables pour le patient et ceux qui le voient souffrir, pourquoi par une mort douce tout de suite.
Ce serait un droit de plus pour la personne concernée et ce ne serait pas obligatoire puisque que l’on pourrait renoncer à tout moment.
Mais pour moi, je ne sais pas encore et j’ai fait mon testament….
Je suis adhérent de l’ADMD.
Que fait-on pour les plus démunis (les plus nombreux) de par le monde dans ces pays où on lutte jour après jour pour sa survie et que l’on laisse mourir de faim et de maladie ?
Ne sommes-nous pas les mêmes humains en France et au Bangladesh (où ailleurs) …. Mais ceci serait un autre combat ou débat !
Bonjour,
Grand merci pour votre exposé- analyse du sujet bien complexe de l’euthanasie.
Vous analysez et expliquez bien les nuances de ce sujet où le corps et l’esprit sont souvent en conflit, ou en accord…
Je suis vieux et je pense à la mort assez souvent; le suicide me frôle l’esprit parfois. La solitude, l’absence de ma compagne décédée il y a dix ans, la perte et l’absence d’amis…. Alors, mon refuge est la musique, que j’écoute et pratique. Sans elle, je crois que je ne serais plus là.
Merci à Mozart, Brahms, Rachmaninov….
Voilà; c’est mon témoignage.
Bien cordialement,
Michel LEGENDRE
“PRIMUM NON NOCERE” devrait demeurer un principe intangible.
Merci de faire entendre une opinion pleine de réelle compassion. Soulager, accompagner, et non tuer… L’euthanasie sera avant tout une façon de se débarrasser des personnes jugées inutiles ou trop couteuses pour la société
Excusez-moi d’être direct: vous êtes un “traître” Mr Gabriel Combris… Dire que j’agis depuis 20 ou 30 ans au contact de l’ADMD, pour essayer d’acquérir le droit à l’euthanasie, et que vous venez (subrepticement) “casser la baraque”, au moment où cela pourrait peut-être se faire! les soins palliatifs ont été étudiés depuis fort longtemps, il y a des “pour” souvent catholiques, et des contres, de plus en plus nombreux. J’ai lu plusieurs livres là-dessus, et vous conseille de lire: “puisqu’il faut bien mourrir”, par le Dr Véronique Fournier, cardiologue, entre autres… elle et son équipe, ont su faire en sorte, de plus ou moins convaincre des personnels de “soins palliatifs” qu’il fallait aller quelquefois vers l’euthanasie tout court…
Jean Amic
Pour ceux qui croient en la spiritualité, la mort est le passage de la vie physique a la vie spirituelle. Ceci est une explication bien énoncées lorsque les proches du défunt assistent aux dernières cérémonies de la vie physique d’une personne. L’euthanasie permet à une personne de choisir entre la vie physique rendue inacceptable pour cette personne et la vie spirituelle qui a toujours exister et qui existera toujours. L’euthanasie permet de vivre sa nouvelle vie sans souffrances physiques et sans souffrances de dignité.
Je suis dans le petit 4% restant de français qui est contre l euthanasie et cet article est très claire.
La douleur est responsable de ce choix et engendre un renoncement….Oui il faut trouver des solutions comme les exemples de cet article.
c’est t b rédigé avec de bons éclairages qui “embrassent” large
reste le sentiment répétéde celui qui donnerait la MORT
un médecin normalement
je quis omniprat retrazité
Laissez la LIBERTE à chacun.
choisir pour soi: très bien
pour les autres: quelle vanité.
Je suis tout à fait contre l’euthanasie et comme vous l’avez écrit dans cette lettre, les malades ne demandent qu’être mieux accompagnés et que l’on soit plus à leur écoute. Ce ne doit pas être une loi qui doit dicter notre fin de vie.
Bonjour
Je crois que comme pour tout il s’agit d’un choix personnel ! Et que ce choix devrait être éclairé avec toutes les alternatives possibles (ou pas!) le moment venu ! De fait c’est assez simple quand on est en bonne santé de dire que si la situation devenait trop compliquée on souhaiterait en terminer rapidement. J’ai assisté un de mes compagnons en fin de vie (quasi 10 ans!) C’était un acharné de la devise “Moi j’accepterai jamais d’être diminué” Et bien plus d’une fois il est tombé dans le coma, condamné par la médecine et pourtant de nombreuses fois il est “revenu” Un jour un réanimateur m’a dit “Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, je ne suis pas optimiste mais la décision dépend de lui ! ” Il est sorti du coma (poumon rempli d’eau etc) personne n’a rien compris et il a encore vécu plusieurs années ! Ca prouve à mon sens que quand on est “au pied du mur” on voit parfois les choses autrement !
je souhaite que l’euthanasie soit acceptée parce qu’il est honteux de laisser les personnes âgées ds leur solitude, leurs malaises, leurs souffrances morales et physiques.
Ce que vous imaginez pour que ces personnes aillent mieux me convient, mais je n’ai aucun espoir que les choses changent en France. Il est honteux de traiter nos personnes âgées comme on le fait actuellement, et pas seulement ds les Ehpad.
Personnellement , je suis âgée, et n’ai absolument pas peur de la mort mais de cette horreur de fin de vie ds notre pays. Je me prépare donc à la quitter dès que j’aurai perdu mon autonomie.
Je partage le commentaire de Joëlle.
Je suis d’accord avec vos propos sur les soins palliatifs pour permettre aux patients malades de continuer à vivre à domicile ou bien entouré dans des établissements médicalisés.
Mais est-ce une vie pour une personne qui est alitée 24h/24 ?
J’ai vu souffrir mon père suite à la pose d’un pacemaker à 90 ans, puis à une fausse route à l’approche de ces 93 ans.
Il a souffert le martyr pendant 6 mois, et quand je l’ai quitté 1 mois avant sa mort, il avait le regard d’un chien battu.
Le médecin qui l’avait sauvé de la fausse route m’avait dit pas d’acharnement thérapeutique, ce qui a été fait, mais n’aurions-nous pas dû l’aider à disparaître avant d’en arriver à la dose maximum de morphine ?
EN CE 1 OCTOBRE 2022…
JE CROIS EN DIEU ET A SON ACCOMPAGNEMENT AMOUREUX DANS CHACUNE DE NOS ÉPREUVES ET QUE C’EST À LUI, QU’APPARTIENT L’HEURE DE NOTRE ARRIVÉ CHEZ LUI… JE CROIS QUE LES SOUFFRANCES OFFERTENT À SON AMOUREUSE PRÉSENCE, SONT MOINS LOURDES ET SON DES GRÂCES, POUR NOUS PURIFIER AFIN DE SAVOURER AVEC LUI, SON BONHEUR ÉTERNEL
Ta petite sœur en LUI…
Mireille…X
J’ ai perdu papa dans des souffrance innommables .J’ aurai aimée
Jque leurs départs une torture . Un calvaire de les voir souffrir à ce point
Oui je suis pour mourir dans la dignité.
Ije n’ai rien contre les soins palliatifs manque de place
Je laisse le choix aux patients
Cordialement
J’espère pour vous qu’il sera là au moment où vous souffrirez le plus. Au moment de votre dernier souffle, quand vous l’implorerez de vous ramener auprès de lui parce que les douleurs seront insupportables. Je suis Aide Soignante en EHPAD et j’accompagne beaucoup de personnes âgées en fin de vie. Je prie pour eux afin que notre seigneur les rappelle auprès de lui, mais malgré tout ils souffrent et si le médecin n’était pas là pour les sédater, croyez moi qu’on entendrait leurs hurlements jusqu’à la lune. Alors non ce n’est pas Dieu qui décide, le médecin les accompagne et les soulage, Dieu ne soulage rien du tout, la religion n’a rien à faire dans le débat sur la fin de vie !!!
ma grand mère de 90 ans a été hospitalisée pour une grave infection urinaire.( elle était déjà attachée dans un fauteuil roulant et n’avait plus de vie humaine ni intelligence…= elle a eu un arrêt cardiaque là-bas et ils l’ont réanimée … elle a encore “vécu” 3 ans de lit au sous sol après cela….
je trouve cela indigne de ne pas respecter la personne, et de faire de l’argent là dessus. c’était il y a quelques années, et une porte de sortie digne, libre, se présente enfin…
Bravo !
Votre article porte vraiment à réfléchir !
Bonjour, j’ai lu avec attention votre lettre, je suis aide soignante en EHPAD et j’accompagne beaucoup de personnes âgées en fin de vie. Le médecin coordinateur et l’équipe pluridisciplinaire ne parle pas d’euthanasie ni de sédation mais nous les soulageons avec ce qui est autorisé comme les analgésiques. Mais durant un stage en soins palliatifs (quand je réalisais ma formation A.S), j’ai vu et vécu des situations horribles, des patients qui malgré tous les analgésiques possible et imaginables qui existent sur le marché ne leur faisait rien, nada ! Ils souffraient le martyre ! Alors ne mélangez pas tout ! Il y a une multitude de cas différents, alors heureusement que la loi Léonetti permet aux médecins de ne plus être dans l’illégalité afin de pouvoir soulager les patients en les sédatant. Je ne parle pas d’euthanasie mais simplement de soulager les patients et de mourir dans la dignité, oui la dignité n’est pas un mot que l’on met à toute les sauces ! Il a un vrai sens. J’espère que mon message n’a pas été trop dur. Merci à vous.
Merci pour ce bel article.
Il est difficile de connaître ce qui se fait comme soins paliatifs autour de chez soi.
Pour moi qui habite Toulon, je sais qu’il existe une belle strucure de l’autre côté de Marseille. Mais je ne me sens pas d’aller là-bas et de perdre la présence de ma famille et de mes amis.
Comment faire pour savoir ce qui existe ?
Merci
Votre propos est convaincant sauf que vu l’état de l’hôpital public en France AUJOURD’HUI (suppression en continu de lits et manque de soignants, mal payés) et compte tenu de la carence en soins palliatifs au regard de la demande… Vu idéologie néolibérale du gouvernement actuel et la crise économique en cours, les gens vont avoir le temps de souffrir seuls et sans soins palliatifs pour un temps infini.
Donc oui aux soins palliatifs du futur et oui à la légalisation du suicide libre et assisté immédiate. Non à l’utilisation abusive du terme d’euthanasie.
Merci de voter lors des prochaines présidentielles pour le candidat qui remettra sur pieds l’hôpital public et proposera les soins palliatifs pour tous. Restons concrets. AMEN.
rien ne vaut la vie .
Cette “solution” ne doit être envisagée que sur la demande répétée de la personne elle-même.
Mais seuls les médecins, dans l’impossibilité de soulager ces patients pourraient prendre cette décision après concertation entre eux. J’ai souvenir, il y a quelques années, d’une pauvre femme qui voulait de l’aide pour abréger sa vie, celle-ci devenue un calvaire, atteinte d’un cancer du visage,.. il a fallu qu’elle aille à l’étranger, car en France cela lui était refusé.
Pour des cas comme celui-là c’est un grand OUI !
Bonsoir,
Je lis votre article aujourd’hui le 1er octobre et aujourd’hui, ma sœur aînée de 63 ans à décidé du jour de sa mort en Suisse.
Aussi dur que ce soit pour moi, je respecte son choix. Elle a peur bien sûr mais elle en est à son quatrième cancer et elle n’en peut plus des hôpitaux. Un de ses cancers du sein a métastasé. Bizarrement ce n’est pas son dernier cancer, celui du poumon qui est en cause. Elle a des métastases osseuses et vis sous morphine. Aussi difficile qu’est la démarche de planifier sa mort , elle le fait, ne se plaint pas et pleure parfois. Je dois normalement aller en Suisse avec elle et je redoute ce moment. Je voulais juste vous dire qu’il y a quand même des personnes qui veulent vraiment tout arrêter , qui font usées, qui ont vécu mille vies dans une et qui souhaitent tirer le rideau tant qu’elles ont encore un tout petit peu d’autonomie. Voilà, je voulais vous apporter une autre vision et le fait de lire votre article aujourd’hui est une coïncidence qui m’interpelle. Je sais que ma sœur ne sera pas là à Noël et qu’elle ne fêtera pas son prochain anniversaire et c’est très dur de connaître le jour exact de son départ mais le courage est de son côté donc je ne peux pas faillir non plus. Bien à vous Pascale
cher monsieur,
J’ai 78 ans et exercé le métier d’infirmière pendant 40 ans. Je partage totalement totalement votre avis et je rajouterai qu’il serait bon en premier lieu de se battre pour “VIVRE DANS LA DIGNITÉ”. J’habite Nice, dans cette ville monsieur , où il y a 12 lits de soins palliatifs!!! Le 10 avril dernier, j’ai perdu ma maman de 101 ans et la seule réponse du médecin traitant comme du cardiologue c’était d’activer le passage, ce que j’ai refusé, malgré ma détresse devant tant d’incompréhension. J’attendais des conseils pour rendre ce moment le plus doux possible, l
Les médecins ne savent plus soigner, soulager, prendre soin. Les personnels les plus aptes à répondre aux besoins ont été les livreurs d’oxygène, ils n’ont pas regardé, ni la distance, ni le temps pour venir apporter une machine à plus gros débit de Marseille à Nice à 21h! Quand j’ai appelé le médecin du samu vers 8h pour espérer avoir un ECG pour faire la distinction entre un problème cardiaque et/ou respiratoire, elle m’a répondu: “ce n’est pas le peine, à son âge on ne va pas lui mettre des stens” j’ai répondu non , mais peut-être qu’on pourrait lui donner un dérivé de trinitrine pour calmer la douleur, ce a quoi elle m’a répondu vous verrez avec le médecin traitant. En consultation à son cabinet toute la matinée, elle n’a pu revenir vers nous que vers 15h.
Les médecins s’octroient le droit de vie et de mort sans réfléchir sur ce à quoi on les a amenés, faute de structures adéquates pour prendre soins des mourants et de leur entourage. J’ai soigné ma maman jusqu’au bout, mais je vis avec le regret de ne pas avoir pu faire mieux aux derniers moments. 5 mois déjà, et je ne m’en remets pas…Je choisis de vous faire état de cet épisode, mais cela a été bien au delà, de suis triste et en colère.
A cette période SOS médecin de nuit , sans médecin disponible la messagerie renvoyait sur le samu, qui débordés m’ont demandé attendre 8h e rappeler, sans succès, pour finir avec le samu qui refuse un ECG.
Monsieur, je ne sais pas ce qu’il faut faire, mais trouvez-vous normal, que les cardiologues sensés assurer des soins d’urgence, ne se rendent plus à domicile en urgence, ni pour suivre patient chronique, plus en état de se déplacer au cabinet? J’ai accompagné ma mère plusieurs fois chez le cardiologue sur brancard en ambulance, outre l’inconfort pour le patient, le coût de reviens de cette consultation et de vous à moi, sans que rien me soit dit, un brancard dans le cabinet de cardiologie, c’est pas très bon pour le décor…
Bonjour j’ai 63 ans et plus, j’ai 12 stents dans les iliaques, j’ai mal aux jambes, quand je marche il faut que je m’arrête les cuisses et les fesses me brule, parfois il faut que je me couche parterre et attendre que sa passe, malgré les cachets, j’ai des crises comme du courent dans les jambes pendant des heures, quand je me ferrais plus vieux je me demande si je pourrais supporté ses douleurs, j’ai pensé que si je supporte pas les douleurs je voudrais en finir, cette idée me fait souffrir je suis marier j’aime ma femme j’ai 8 enfants et 8 petit enfants, aidez-moi si vous pouvez
Excellent article. Je suis d´accord avec l´objectif poursuivi. Ce n´est pas l´euthanasie, mais les soins et l´accompagnement humain que les malades graves ont besoin qu´il faut leur donner. J´ai 79 ans.
Je ne suis pas du tout d’accord avec votre article et je suis résolument contre l’acharnement thérapeutique, tel que institué dans les hôpitaux français. Les patients devraient avoir le droit de décision sur leur devenir. Commentaire d’une pas bien portante (cancer)
Bonjour Gabriel. Je vous apprécie en général.
Je ne veux pas m’étendre. J’ai le sentiment que vous avez davantage parlé du manque d’implication de notre société dans le domaine des soins en général, que du désir de soulagement de personnes abandonnées de tout.
Quand le ressenti de l’existence n’est que solitude ou tristesse ou douleur atroce, certaines personnes ne peuvent qu’imaginer qu’il ne peut pas y avoir pire et demandent à quitter ce monde. Et cela peut devenir très tentant, voire une conviction.
Évidemment, nous pouvons à force d’efforts et abnégation les retenir le plus possible, car beaucoup d’entre nous pensent que mettre fin à ses jours est un délit. Oui, c’est un délit, un délit contre la vie, un délit contre soi-même. MAIS, nous sommes seul maître de nous-même ! Seul, nous avons le droit sur nous.
Je me suis laissé dire que “de l’autre côté”, notre épreuve continue, car notre expérience est un challenge que nous nous sommes donné nous-même. Heureusement, toute expérience a une fin et l’évolution est infinie.
Pour terminer, l’humain emporté par l’intérêt, manque cruellement de bienveillance et n’est pas encore prêt à faire TOUT ce qu’il faut pour rendre la vie meilleure à son semblable.
Des groupes sont capables de captiver tous les bienfaits et toutes les potentialités que la Nature nous offre afin de jouir de l’exploitation d’autrui.
Nous avons encore besoin d’énormément de courage, d’audace, de “permitivité”, de fraternité, etc… Je ne dis pas le mot principal !
En tout cas, je vous remercie pour votre travail.
.
L’hypocrisie règne en maître dans la bouche de tous ceux/celles qui parlent de dignité dans la mort.
il s’agit surtout d’un problème économique qu’il est facile de résoudre par ce moyen.
Avoir recours à l’euthanasie c’est tuer et à ce titre, nous devons nous en abstenir.
Bravo Gabriel pour la diffusion de vos propos accès sur la vie.
Je pense qu il faut laisser la decision a celui ou celle qui souffre et qui veut en finir Un membre de ma famille avec qui jetais proche a souffert enormement malgre les soins palliatifs Il n avait qu une hate partir cancer des os et de la poitrine
peut être avez vous raison ou peut être avons nous raison nous qui voulons que l’euthanasie soit acceptée en France mais pas n’importe comment…. dans un pays où nous avons beaucoup de règles et de conditions pour accéder à tout, il faut faire pareil avec le droit à l’euthanasie. ma maman est morte a 98 ans après avoir fait une chute chez elle. elle n’avait jamais quitté son domicile et bien là le n’est plus revenue chez elle. 8 jours après elle est décédée en souffrant car a l’hôpital de la pitié Salpêtrière vous avez mal de tête a ne plus ouvrir les yeux, vous pouvez appeler plusieurs fois avec la sonnette et personne ne vient, j’étais à côté d’elle et j’ai du intervenir pour avoir un médicament et encore j’ai du lui donner moi même….. et ce n’est que mal de tête. une autre personne est restée tout une journée sur un brancard aux urgences et souffrait, elle appelait personne ne s’est déplacée donc vous comprenez bien qu’entre ce que vous découvrez dans les soins palliatifs (pas dans tous les soins palliatifs de France) il y a de la marge et beaucoup de gens souffrent…. et comme cela encore beaucoup d’autres cas….je n’en dirais pas plus…..
Je suis complètement d’accord avec vous, pour que chacun puisse vivre dans la dignité jusqu’au bout. Merci pour ce message qui recadre bien ce que devrait être la fin de vie.
Si on m’annonçait une maladie grave, incurable, et peut être douloureuse, je préfèrerais mettre fin à mes jours plutôt que de continuer à survivre en voyant mon entourage, m’entourer de bienveillance par pitié, ET SURTOUT, MOI , attendre jour après jour le moment, si désiré, de mon décès, peut être même dans la souffrance, tout en devenant une loque humaine ou un légume ne reconnaissant même plus sa femme ni ses enfants. Je préfère donc laisser le souvenir d’un homme de bonne apparence même si je laisse une veuve provisoirement en souffrance, mais souriante aux souvenirs de nos merveilleux moments, comme j’ai “accompagné” le veuvage de mes deux grands-mères, et de mon père.
Merci beaucoup, très bon article.
Le proverbe “tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir”. Mourir avec dignité ne veut pas dire assassinat et ne nous prenons pas pour dieu. Les mots Assistance, bienveillance, être à l’écoute doivent vouloir dire quelque chose. Amour de soi et de l’autre sont de bons soutient pour tous. les mots qui vibrent en moi: confiance, résilience, acceptation.
Oui pour une fin de vie bien accompagnée – mais cela est rare et souvent ce que l’on voit, ce sont des lits avec des personnes dont on ne s’occupe pas et qui n’ont qu’une envie, de mourir. Donc oui pour l’euthanasie comme en Belgique – c’est à dire préparée avec le docteur et le patient. Ce n’est pas une question de mourir dans la dignité, c’est simplement avoir le droit de choisir.
Votre article dit des choses vraies avec un ton juste. Merci!
DANS LES EXEMPLES QUE VOUS CITEZ ON A PROLONGE LA VIE DE 3 MOIS DE PLUS…A QUOI BON ?
MON MARI A ETE SUIVI EN SOINS PALLIATIFS SON CANCER S ETANT GENERALISE. QUE PENSAIT IL ? IL N ETAIT PLUS CONSCIENT? AVAIT IL DES SOUFFRANCES SACHANT QUE LES SOINS DISPENSES CONSISTAIENT A LUI EPARGNER LA DOULEUR ?
PERSONNE N EST JAMAIS REVENU DE CE -TRAITEMENT- POUR EN PARLER COMME ON SORT D UN COMA. JE MAINTIENS QUE C EST UN CHOIX ET QUE SURVIVRE QUELQUES MOIS DE PLUS NE CHANGERONT RIEN A MA DECISION DE PARTIR QUAND JE L AURAI DECIDE. LA FRANCE EST EN RETARD SUR LES PAYS COMME L ESPAGNE, LA BELGIQUE POUR NE CITER QUE CES DEUX PAYS POURTANT TRES MARQUES PAR LA RELIGION.
Quel formidable courrier ! … à rebours de la machine funeste qui sait si diaboliquement influencer nos concitoyens, hélas… Encore bravo à votre réflexion, cohérente avec votre mission de soigner, et non pas de tuer – quel qu’en soit le prétexte… Merci
Est-on certain que l’euthanasie n’existe pas, aujourd’hui ?
Je doute de ces propos. Ayant été auprès d’enfants leucémiques de70 à 92 J’ ai connu plusieurs ados réclamer la mort tellement ils souffraient
Pour ceux de ma famille lorsque la vie est devenue trop terrible ils ont demandé à ce qu’on les aide à partir .pour 2 cela n’a pas été compris ma mère et ma sœur ainée ce fut atroce pour tout le monde
Ma propre grand-mère à toujours dit qu’elle ne voulait pas fêter ses 100 ans Elle a refusé toute forme d’alimentation et s’est alitée …
Certes il faut encadrer mais il faut le faire . On ne laisse pas souffrir les animaux ,ils sont mieux traités que les hommes
Je pense que quand on dit “mourir dans la dignité” on entend plutôt “ne pas continuer à vivre dans des conditions tristes et humiliantes” (séjour forcé et définitif en maison de repos-mouroir, avec langes, infantilisation, perte de la personnalité etc). J’ai un ami très cher, atteint d’ Alzheimer à un stade avancé, qui réside dans un tel établissement, et cela me fait mal au coeur de le voir ainsi. Je frémis à l’idée de me trouver dans une telle situation, sans possibilité de retour, m’enfoncer dans la nuit d’une vie privée de sens, et que pour cela mon petit patrimoine soit dépensé au lieu de revenir à mes enfants !
Mon mari atteint de DCL vient de passer en soins palliatifs dans une unité de soins de longue durée.
Tout est mis en oeuvre par l’équipe pour soulager ses douleurs physiques avec de la morphine autant que nécessaire, et
il reçoit 1mm/h d’anxiolytique pour apaiser ses angoisses.
Ainsi il va partir tranquillement sans souffrances inutiles et moi je suis plus sereine de savoir qu’il est pris en charge avec pour seul objectif son confort.
Je suis pour que chacun puisse choisir, tant la thérapie qu’il souhaite mettre en oeuvre pour soi que sa mort en cas de souffrance qui lui semble insupportable,qu’elle soit de nature physique ou morale. Pour que chacun puisse s’endormir paisiblement comme il le souhaite, s’il le souhaite expressément. Ainsi que, dans quelques rares cas de fort longs coma. Le choix individuel doit être respecté sans vouloir égocentriquement et à tout prix ( et parfois par la culpabilisation ! ) trop inciter les souffrants à survivre encore un peu en faisant fi de leur réel choix ou de leurs réels besoins. La légalisation et la possibilité de choix individuel sont â cet égard absolument indispensables. …
je trouve l’article fort bien écrit et bien exposé. Chacun y trouve son compte, je suis en accord avec les principes de suivi de ces personnes qui ont encore leur mot à dire…. et leur souffle à pousser.
Mais qu’en est il de ceux qui ne communiquent plus, qui sont une charge en tout point pour leurs proches- qui les aiment pour autant-.
Des jeunes des plus vieux, quand l’ëtre humain est sous le contrôle total d’autres. Est ce vraiment la vie?
Bonjour et merci pour votre article qui offre un point de vue argumenté qui fait réfléchir. Il y a une grande humanité dans votre proposition et alternative qui fait vaciller mon opinion que je pensais bien arrêtée …
Arretez de juger , d’assener vos certitudes.
Laissez les gens choisir librement J
Je ne veux pas de soins palliatifs
Je veux être libre jusqu’au bout
C’est MON choix
Je respecte celui des autres
La LIBERTÉ pour tous
et.pas de leçon de morale svp
Attente de modération pour mon article ! C’est quoi ?Publiez tel quel ou refusez…..
Pourquoi donc opposer soins palliatifs et aide active à mourir ou euthanasie. Bien aux contraire, ils se complètent. Ce sont les deux méthodes à la fois qu’il faut défendre. Et là, le choix éclairé de disposer de son corps devient encore plus libre. Par ailleurs, je défends aussi le choix individuel de n’avoir recours à aucune de ces deux méthodes. Personne n’a à décider pour une autre ce qui convient pour elle. Si l’on ne comprends pas cela, nous n’avons rien compris au concept de liberté fondamentale.
Article tres beau et intéressant.merci.
Merci, merci beaucoup pour cette lettre. Je suis entièrement d’accord avec vous. Soins et notre façon de dire à l’autre qu’il est aimé
Les soins palliatifs paraissent très bien mais quand on sait par expérience que les douleurs sont la première source de dépression car l’on est pas soutenus contre la douleur. on a l’impression que l’on se plaint pour rien enfin c’est ce que l’on nous renvoie alors comment ne pas douter d’avoir droit ou même accès au soins palliatifs et les gens dont les parents ont eu accès aux soins palliatifs ne sont pas très locasse sur ce point . On se pose alors la question Pourra t on vraiment me soulager de ma douleur en soins palliatifs ne serait-il pas plus simple de recourir à l’euthanasie. et même si on est en soins palliatifs avoir la certitude de pouvoir réclamer et obtenir l’euthanasie.J’avoue je me me pose beaucoup de question à ce propos .
Bonsoir Monsieur ,
Merci pour ce bel article plein de bon sens , devrais je ajouter Français,?
Aujourd’hui , il me semble que la doxa générale nous donne à penser . Et notre liberté ?
Mon Père disait “quand on entend un son de cloche on n’en voit qu’une”.
Je suis catholique et l’espérance est le plus beau des cadeaux.
IL y a 6 ans , sur KTO un documentaire qui s’appelle “la mort est une marche ” phrase prononcé par un adolescent de 13 ans en fin de vie à son papa.
Je vous conseil de regarder , ce documentaire, témoignage poignant sur la fin de vie et la “joie” et l’Espérance qui en ressortent
Ainsi que , l’amour des équipes de soins palliatifs à l’égard de ceux qu’ils accompagnent
S’il est très difficile de traiter de ce sujet sur le fond, c’est plus flagrant sur la forme :
Le régime actuel -qui n’est que l’héritier d’une longue et délétère tendance depuis plusieurs décennies, met l’accent d’une manière très inquiétante sur LE DROIT À MOURIR !!
Notre ami a tout dit dans son éditorial : alors qu’on vide l’hôpital de ses forces vives, qu’on marginalise – quand on ne les interdit pas purement et simplement, les soins alternatifs permettant aux malades, en fin de vie ou non, de bénéficier d’une meilleure qualité de vie, alors qu’on ne prend qu’à la marge le facteur douleur en compte, quand il est prioritaire dans les pays scandinaves par exemple, on ne parle que d’une chose chez nos dirigeants : rendre la mort PLUS FACILE !
A quand la pilule létale du bonheur ? On a peut de voir là une stratégie concertée pour se débarrasser d’une population devenue gênante, voire inutile…
Mais même sans aller à de telles extrémités, le phénomène reste assez préoccupant pour que nous ne baissions pas notre garde. Car c’est bien en dernier ressort à NOUS, les citoyens, qu’il appartient de déterminer ce qui est bon pour nous et pour les êtres qui nous sont chers.
Les medecins et les infirmiéres sont éxistés pour soigner les malades non pour les faire mourir, la souffrance d´une personne est unique. Je respecte la decision de chaque etre humain dans sa liberté. On a pas besoins de venir á un centre hospitalier pour vous aider á mourir, je crois. Il faut toujours identifier les causes dans toutes ses dimensions, les ressources sont inagotables pour soutenir La Vie.C´est un grand dilenme que confronte la Consience Professionelle des soignants.
IL EST INTERDIT DE LIMITER LA LIBERTE DES GENS PERSONNE N OBLIGERA L EUTHANASIE CELA SERA UN CHOIX
ALORS ARRETER D INTERDIRE
je suis a peu pres certaine que ma mère c est laissé mourir de fain a son EHPAD en Normandie a Nassandres dans l EURE, elle ne pouvait plus descendre a cantine ni ailleurs a cause du Covid et ne pouvait plus non plus nous voir
en plus elle savait qu’en trois mois avec ses 19 médicaments si elle ne mangeait pas elle partirais ! n ayant plus tres faim en plus !
tout ca me poursuit ! j y pense tres souvent ! culpabilisation et tout le tra la la !!!
Bonjour, superbe article.
J’aimerais savoir s’il est possible de connaître le nom du blog d’une des personnes accompagnantes en soin palliatifs.
Personnellement j’ai été confrontée à l’euthanasie de mon mari, il avait 51 ans, moi 43, nos filles 20 et 16. Il a fait un énorme épisode de « bouchons sanguins » malgré une intervention chirurgicale rapide sur le l’artère mésentérique ils ont dû enlever presque tous les intestins (il ne restait que 60 cm d’intestin grêle ; soit le minimum vital). Après 7 j en soins intensifs de cardiologie nous avons dû le « débrancher ». Le médecin est intervenu sur notre demande et dans la légalité ( je dis cela pour le protéger).
Tous les cas sont différents mais être obligé de payer entre 9 et 12 000€ et de partir loin des siens pour mourir n’est pas normal !!!
Merci pour votre réponse concernant le blog.
Cordialement.
http://www.vivantsensemble.com/
L’euthanasie, pourquoi ou pourquoi pas ?
L’euthanasie, c’est l’antinature de l’homme, à laquelle il n’y adhère que quand la souffrance lui enlève tout espoir de retrouver la moindre partie du bonheur perdu…
Mais, qu’est-ce que le bonheur ?…
Comment peut-on vivre en paix et heureux dans un monde gouverné par les « sectes », par l’égoïsme, le mensonge, l’hypocrisie, la tromperie, l’arnaque, le vol autorisé… et dépourvu des valeurs essentielles à la vie telles que l’amour, l’amitié et la solidarité, créant ainsi de inégalités monstrueuses ?
« Pourquoi certains ont-ils droit au bonheur et pas d’autres ? »
Pourquoi la grande hypocrisie du monde politique qui nous gouverne, nous interdit-elle de faire un pas, un achat, une recherche sur internet, un mail ou une conversation téléphonique personnelle et/ou intime, sans en être espionnés par des systèmes virtuels ?
Où sont passées la liberté, l’égalité et la fraternité, autrement dit l’identité de la France, que nos vieux ont connues et appréciées, en leur temps ?
Pourquoi l’Etat a-t-il détruit la famille au lieu de la protéger ? Pourquoi règne-t-il par la peur et la désolidarisation ?…
Pourquoi faut-il des manifestations, donc une pression publique fréquente, pour que les « gens de pouvoir » comprennent ce qu’un enfant de 5 ans comprend aisément ?
Pourquoi faut-il donc lutter constamment pour « redresser les autorités incompétentes » et les conduire à respecter les volontés du peuple qui les a élues…
Et la démocratie, dans tout cela ? « Le bon président qui veille au bien être de son peuple » ? – Ne serait-ce que le spectre d’une utopie totalitaire qui a coupé les ailes de ses électeurs…
Alors oui, si vous réfléchissez suffisamment sur ces écrits, vous comprendrez que les personnes âgées abandonnées par leurs « familles décousues » et confiés aux EPADS et autres systèmes, puissent opter pour l’euthanasie, plutôt que les soins palliatifs, sauf si on lui lave le cerveau et que l’on modifie sa pensée.
En conséquence, ma raison
– Dirait oui à l’euthanasie pour les cas extrêmes et sans solution…
– Mais elle dirait non, quand les soins palliatifs peuvent permettre à la personne de vivre sans en être transformé en légume.
qu’on accompagne au mieux la fin de vie est une chose … dont nous sommes malheureusement bien loin !! (tout comme généralement la santé en France)
mais pourquoi ne pas laisser les gens libres de décider de leur mort comme ils l’entendent ?
de plus cet héritage judéo-chrétien qui peu freiner certaines personnes ou nos décideurs est un anachronisme dans nos sociétés modernes.
il est d’ailleurs étonnant de voir nombre de personnes invoquer cet héritage pour nous priver de liberté mais totalement l’oublier quand c’est pour vivre ensemble et partager au lieu de voler et mentir …
En 2015,j’ai vu ma soeursous oxygéne et morphine,elle est restée 10 jours comme ça,elle n’était plus consciente,mais es ce bien de laisser une personne comme celà,elle était à l’hôpital.
L’aide médicale à mourir est un choix qui devrait être laissé à chacun… Et au Québec, on peut changer d’idée la journée même : avant de procéder à l’opération, le médecin demande à la personne si elle désire encore mourir; la personne doit confirmer si elle veut ou non procéder…
Des personnes qui ont reçu l’aide médicale à mourir sont parties très sereinement, entourées de leurs proches….
Le recours aux soins paliatifs est correct aussi pour certaines personnes… mais les doses de morphine, pour soulager la douleur, devancent également l’heure de la mort… c’est une autre forme d’aide médicale à mourir.
Par contre, il y a des personnes pour qui ces mesures sont insuffisantes et qui meurent après de longues souffrances absolument atroces…
L’aide médicale à mourir est un choix qui devrait être laissé à chacun…
Merci Gabriel de ce e-mail.
Je sais maintenant qu’elles
seront mes dernières volontés
et pourrai les exposer avec
clarté à ma famille.
Je me sens libre à présent et
continuerai ma vie en paix.
Merci pour ta généreuse
contribution à l’humanité.
Je te souhaite le meilleure
Christiane (Québec)