Chère lectrice, cher lecteur,
Dès qu’on parle d’un médicament chimique, on prend la précaution de dire qu’il a des « effets secondaires ».
Un curieux phénomène se met alors en place.
Car un effet secondaire, dans notre esprit, c’est un effet « propre sur lui », un voyageur discret qui vient après, comme sur la pointe des pieds.
Quelque chose de pas vraiment grave.
Seulement ce n’est pas du tout la réalité.
Dans le livre « La vérité sur les médicaments », le chercheur Mikkel Broch-Jacobsen remet les pendules à l’heure : il n’y a PAS d’effets « secondaires ».
Il n’y a que des effets « tout à fait primaires pour les patients qui en sont les victimes ».
Se rassurent-ils en disant qu’ils sont victimes d’effets secondaires, les consommateurs de Viagra qui deviennent aveugles ?
Les accros des statines, victimes de rhabdomyolose – une quasi-liquéfaction du tissu des muscles striés ? C’est « secondaire » ?
Et ceux qui ont le foie massacré par le paracétamol ? etc.
L’idée que les effets des médicaments sont « secondaires » n’est destiné qu’à nous rassurer.
Mais cette notion n’a de sens « que par rapport à l’indication pour laquelle une molécule a obtenu son autorisation de mise sur le marché, indication qui est le plus souvent arbitraire, et varie au gré des stratégies commerciales de la firme qui en détient le brevet » écrit le chercheur.
Ainsi, un médicament INRS (inhibiteur de la recapture de la sérotonine), qui a été développé initialement contre l’incontinence urinaire pourra être commercialisé plus tard comme antidépresseur.
Et même il sera lancé sur le marché pour venir en aide aux éjaculateurs précoces, puisque l’un des effets des INRS est de retarder l’éjaculation…
Aucun de ces effets n’est plus « primaire » ou « naturel » que les autres, d’autant que ce qui est bénéfique pour telle personne (le retard à l’éjaculation par exemple) sera négatif pour une autre.
Non seulement les effets des médicaments sont divers et variés, non seulement ces molécules peuvent se lier aux nôtres de multiples façons en les bloquant ou en les potentialisant, mais leur action dépend aussi de l’organisme d’accueil, de ses caractéristiques génétiques, des autres molécules qui y sont présentes, du dosage, du moment de l’exposition, etc.
Aucun organisme n’est identique à un autre !
Nous ne sommes pas des voitures produites en série, et chacun réagira différemment.
Et on comprend bien qu’on ne peut absolument pas calculer ces singularités autrement que par une standardisation, forcément abstraite.
Vient ensuite le problème des interactions.
Prédire les effets secondaires ? Mission impossible
Le pamplemousse, par exemple, interagit avec de nombreux médicaments, soit en les rendant inefficaces, soit au contraire en renforçant leur action (statines par exemple), jusqu’à provoquer des surdoses aux effets graves.
Il y a aussi les interactions médicamenteuses, particulièrement difficiles à maîtriser lorsqu’on sait que les plus de 65 ans prennent aujourd’hui en moyenne entre 7 et 14 médicaments…par jour !!! 1
« Or, Chaque nouvelle spécialité administrée augmente de 12 à 18 % le risque d’effet indésirable ».
Là-encore, il n’est pas sérieux de prétendre prédire l’effet des médicaments !
On ne peut que constater, après coup, que les accidents iatrogéniques (liés aux médicaments) sont responsables de 5 à 25 % des admissions hospitalières et de 10 % des admissions aux urgences. 2
(Au passage, je signale aux lecteurs qui seraient concernés par cette polymédication que l’aubier de tilleul est un excellent draineur naturel, d’une totale inocuité, très utile pour une « remise à neuf » périodique de l’organisme.
Une cure d’aubier de tilleul (un verre matin et soir) débarrasse le sang de ses toxines, et facilite le travail de nettoyage du foie et de la vessie.)
Et pourtant, c’est AUTORISE !
Dans le fond, un médicament, même bénéfique, reste une substance dangereuse.
Nous avons oublié le double sens du mot grec pharmakon, qui signifie à la fois remède ET poison. Pourtant la pharmacie chimique actuelle ne déroge pas à ce sens :
« La streptomycine guérit la tuberculose, mais elle rend également sourd. La cortisone est un puissant anti-inflammatoire mais elle cause de l’ostéoporose. »
« Nous l’avons oublié, conclut Broch-Jacobsen, mais nombre de nos drogues d’aujourd’hui étaient autrefois vantés pour leurs vertus thérapeutiques : l’alcool, l’opium, la cocaïne, l’héroïne des laboratoires Bayer, le chloral, les bromures, etc. »
« Inversement, on découvre des applications thérapeutiques nouvelles à d’anciens poisons : la thalidomide, qui serait efficace contre certains cancers, ou encore le cannabis qui pourrait réduire certaines raideurs musculaires ? »
Tout médicament est donc à la fois bénéfique ET toxique, et très souvent il faut attendre longtemps de savoir de quel côté il penche dans notre cas.
Et pourtant, nous continuons à accorder aux médicaments une confiance quasi « divine ».
Peut-être parce qu’on ne peut pas croire que des traitements prescrits par des médecins, sous le contrôle d’autorités de santé forcément « compétentes », pourraient être nocifs ?
Parfois ils le sont pourtant. Une équipe française de l’Inserm, par exemple, a estimé que 4 % des accidents de voiture étaient associés aux seuls antidépresseurs, notamment en début de traitement. 3
Et pourtant la conduite sous somnifères ou psychotropes, qui altère le comportement, n’est pas considérée comme une infraction, comme la conduite sous alcool…
Pourquoi ?
Y aurait-il un tabou, autour des médicaments ? Trop d’enjeux financiers ?
En tout cas, il y a depuis trop longtemps un mauvais réflexe qui consiste à tout miser sur eux. Au détriment des équilibres naturels, de la nutrition, du développement personnel ou des forces d’auto-guérison.
Dommage.
Le grand mathématicien Nassim Nicholas Taleb préconise pour sa part une approche radicalement différente : face à la maladie, il ne suggère pas d’agir, mais de « temporiser »…
A ses yeux, « l’aptitude du corps humain à s’autoguérir est une réalité attestée par le temps long de l’évolution. »
« Les vertus du jeûne et l’utilité de la fièvre sont par exemple des évidences que la science redécouvre, mais que des millénaires de connaissance empirique ont déjà amplement démontrées. » 4
Alors, sauf menace vitale immédiate, il préconise de « fuir les médecins et de s’abstenir de toute médication pour rester en bonne santé ! »
Est-il fou ? Est-ce un danger public ?
Peut-être pas, en tout cas pas toujours…Et au moins ses propos « dérangeants » peuvent-ils nous pousser à nous interroger.
Tiens, tiens…
Souvenons-nous des travaux extraordinaires du Dr Jennings 5, un médecin américain qui fût confronté à une pénurie de médicaments, et qui distribua à ses patients des pilules vides, sans principe actif et de simples conseils « de bon sens » : sobriété alimentaires, exercice physique, approche spirituelle, importance de la famille et du lien social, etc.
La méthode fonctionna si bien que Jennings continua à soigner ainsi ses malades – sauf bien sûr dans de rares cas où les médicaments étaient indispensables face à l’urgence – pour le restant de sa carrière !!
Taleb évoque notamment la fièvre, un symptôme que l’on cherche aujourd’hui à combattre coûte que coûte. Mais bien souvent à tort.
Car la fièvre peut certes être gênante, désagréable, mais elle retarde la croissance et la reproduction des bactéries et des virus, elle augmente la production et la prolifération des globules blancs, ainsi que la production d’anticorps.
Surtout, elle permettrait de nous remettre sur pieds plus rapidement 6…
Parfois, il peut être bon de… ne rien faire.
Bien sûr, il existe des maladies purement génétiques.
Bien sûr, des personnes naissent plus vulnérables que d’autres.
Et évidemment, toute la médecine chimique n’est pas à dénigrer.
Mais il est illusoire prétendre soigner lorsqu’on se contente de masquer des symptômes, que ce soit avec une pilule chimique ou avec des remèdes naturels d’ailleurs.
Commencez par écouter votre corps : s’il se plaint, ce sont ses doléances qu’il faut porter au médecin, et faire en sorte qu’il les entende.
A cela, il n’y a strictement aucun effet secondaire.
Santé !
Gabriel Combris
1 https://www.lepoint.fr/sante/les-seniors-consomment-en-moyenne-14-medicaments-par-jour-21-09-2017-2158635_40.php
2 Institut de recherche et documentation en économie de la santé : La polymédication : définition, mesures et enjeux (décembre 2014)
3 https://www.psychiatrist.com/jcp/depression/risk-injurious-road-traffic-crash-prescription-antidepressants/
4 Yves Rasir, Les clés de l’antifragilité.
5 https://www.directe-sante.com/bon-pour-un-cancer/
6 Sullivan, Farrar, « American Academy of Pediatrics Clinical Report: Fever and Antipyretic Use in Children », Pediatrics, février 28, 2011
L’auteur s’appelle Borch Jacobsen et non Broch Jacobsen
Bonjour
On peut parler d’effet secondaire d’un médicament sans que soit le produit actif mis en cause: à l’exemple du DICLOFENAC ou FLECTOR. Le deuxième, je suis allergique à cause de l’huile de Ricin qu’il contient. & je ne suis pas seul à être allergique.
Je ne le prends plus, il est maintenant sans effet sur mon genou.
Les surdosage comme avec le DOLIPRANE, LE XANAX interdit maintenantcar il tuait les jeunes aux USA en autre. Les médecins sont des incompétents car ils ne connaissent la posologie comme avec ce Xanax, il y a un contre-poison !!
Bonjour, je ne supporte aucun médicament chimique ,.Problème de tension j’ai eu un 1er bétabloquant ATACAN ,tous les effets secondaires en 8 jours puis Détensiel (générique), là je n’ai pas compris que j’avais un effet secondaire ,problème dans les orteils. Puis j’ai vu un autre cardio car le 2ieme est décédé il me redonne le générique avec un diurétique et là je devenais incontinente en l’espace de 8 jours ,j’ai repris le générique de detensiel et douleurs atroces aux orteils ,problèmes de sommeil surdité (je suis appareillée) et crampes intenses à hurler.
Je contacte la cardio qui me dit d’aller voir mon généraliste car je fais une crise de goutte hors c’était écrit dans le fiche du médicament;
ceux sont des abrutis qui se remplissent les poches avec les labos . Je suis bien placée pour le savoir, famille de médecins ,infirmiers et visiteurs médicaux;
J’ai tout arrêté je me suis débrouillée toute seule avec toutes les revues de médecine naturelle que je reçois et j’ai écouté une cardio qui soignait essentiellement avec la médecine naturelle qui m’a dit que les bétabloquants ne servaient à rien pour une TA émotionnelle
Bonjour effectivement la medecine chimique tue plus qu’elle ne soignec’est pouquoi j’ai refuseé le protocole de ma gynecoloque pour mon petit carcinome du sein de 6mm et je me soigne avec les plantes proposees par l’instutut du Dr Mirko Beljanski (il a soignait F Mitterrant) je suis tres bien et mon cancer est stable c’est pas reconnu et mon medecin à chaque visite voudrai que je fasse une ablation des deux seins evidement pas d’accord la medecine par les plantes oui CORDIALEMENT dENISE doubrere
J’ai 89 ans et j’ai arrêté tous les médicaments qui m’avaient été prèscrits à la suite d’un quadruple pontage :
– Statines qui me provoquait des tendinites à répétition
– fluidifiants qui provoquaient des saignements dans les selles
– médicament contre la tension qui ne faisaient que faire varier ma tension jusqu’à 22… Suite à un stage alors que j’avais oublié ce remède, ma tension est redevenue normale. Entre 12 et 16 selon la situation.
Si j’ai une assez grande confiance dans la chirurgie, la médecine me semble bien être sous le contrôle des lobbys
comment remplacer la cortisone quand les douleurs articulaires sont trop fortes?
Merci de penser, écrire et publier ce que je pense depuis plusieurs années !
On est entrain de découvrir que j’aurais une mastocytose d’où touts les réactions anormales je faisais . Les médecins disaient s’était d’Asma tete et que je refusais les edicaments 🥴
P SANTOS . BONJOUR , eh bien moi c’est autre chose qui m’est arrive . Mon epouse a été opérée d’un cancer métastasé au péritoine (carcinose péritonéale ; le chu de bordeaux qui n’est pas centre référent dans le traitemennt PIPAC me l’a refusé . Motif : n’est pas validé par les autorités sanitaires n’a pas fait ses preuves alors que pratiqué par 7CHU francais plus gustave roussy sur plusieurs milliers de francais depuis 2016. VOYEZ SUR INTERNET CE QUE L ON DIT DE LA PIPAC . J’ai commencé a demander ce traitement 1 an avant le décès , elle est décédee aujourd’hui ;Ce refus est très louche il y a un loup , quefaire a qui s’adresser , ? …..Pouvez vous me répondre , merci par avance . MEILLEURES SALUTATIONS
Bonjour
J’ai 70ans je prends 4 medicaments pour les angoisses les bouffées de chaleurs pour dormir et du claradol cafeiné pour la douleur j’ai essayé de me passer de tous ces cachets il est impossible d’arréter ce traitement .
A coté je prends beaucoup de compléments alimentaires naturelles je me sent en forme mais je pense que dans le futur il faudra se passer de chimie car beaucoup de médicaments et génériques ne sont plus fournis dans nos pharmacies, hopitaux au prix que nous achetons les medicaments aux lobbystes ce n’est pas assez lucratif pour ces firmes.dans le futur seuls les pays riches pourront se soigner .
Impossible de se connecter à la conférence . Dommage !
j’ai 73 ans et j’ai le bonheur de ne prendre aucun médicament 💊
une petite cure de magnésium de vitamine C et de vitamine D de la marche tout les jours de la bonne humeur et je m’intéresse à tout d’ailleurs j’apprends quelque chose chaque jour : pourvu que ça dure longtemps !!!….?
Dommage je n’ai pu écouter ou lire ce dossier qui m interesse énormément. Puis je l obtenir ?!!!
Oui, cette lettre est l’expression de la raison. Elle définit tout ce que chacun peut ressentir en laissant parler son être. Cette voie de sagesse est un gage de longévité. Et heureux soient ceux qui ont pu le constater dans le cursus de vie de leurs ascendants.
Apparemment cette conférence n’a pas eu lieu ?
lorsque que j’avais 17 ans ma cuti a “viré”…aucun traitement. A 20 et 21 ans, lors de radios prénatales, le radiologue a vu d’énormes cavités dans mes poumons, c’est comme ça que j’ai découvert que j’avais eu la tuberculose ! Mais, 7 ans plus tard à l’occasion d’une nouvelle radio prénatale, le radiologue n’a rien vu, plus de cavités, en observant, à ma demande, il a constaté de minuscules cicatrices dans mes poumons ! Mon système immunitaire a été assez puissant pour me guérir et je lui fais toujours plus confiance que dans les médicaments allopathiques !
merci pour ce bel article, un vrai soutien pour une diminution de notre consommation de produits
J’ai 76 ans et depuis plus de 30 ans, Je ne prends aucun médicament, sachant que précédemment je n’ai eu pratiquement pas eu besoin d’en prendre !
Je pense que c’est la raison pour laquelle je suis en pleine forme.
Message dicté
moi les anti douleurs ont faillis m’envoyer au cimetière par 3 fois. je suis devenue anti médoc et j’ai enfin compris que les médecins n’étaient pas là pour nous soigner mais pour nous vendre de la chimie au profit de big pharma. ces Dr devraient se remettre en question. je n’ai plus aucune confiance..
bonjour. bien sûr les effets secondaires j’en connais un rayon. mais aujourd’hui étant greffée du foie je ne peux me passer des immunosuppresseurs. avec beaucoup d’effets secondaires. je ne peux les arrêter. y a t’il un moyen autre ? moi en dehors de ça j’évite le plus possible les médicaments.
j’ai toujours privilégié les fruits et les légumes.
bien à vous
Eliane
Bonjour,
ci-après un site pour vous informer de ce que l’on nous prépare. Une honte quand on sait tous les effets secondaires induis.
https://www.marieclaire.fr/covid-19-dose-vaccin-obligatoire;1442537.asp
Merci. Je me fais régulièrement incendier par les gens de mon entourage- ou même de moins proches, parce que je refuse la plupart des médicaments chimiques ( me contentant d’un peu d’aspirine, de vitamine C et de quelques huiles essentielles) . Ca me réconforte de pouvoir penser que je rejoins inconsciemment votre analyse.
Merci pour cet article plein de bon sens et réconfortant .J’y adhère profondément croyant que la nature est la plus forte . Les médicaments chimiques sont souvent nocifs et générateurs de mal-être. Pour moi, il en est ainsi: je me sens mieux en “oubliant” certains d’entre eux.
Merci encore et que ces bonnes nouvelles atteignent beaucoup d’inquiets .