Chère lectrice, cher lecteur,
« A la fin de la partie, le Roi comme le pion retournent dans la même boîte » dit un proverbe italien.
Et en effet, au soir de la mort, toutes les distinctions habituelles s’effacent.
Qu’on ait été riche ou pauvre, célèbre ou anonyme…le corps épuisé s’en moque. Il n’attend plus que de partir.
L’esprit, lui, s’interroge. Que va-t-il se passer ensuite : y aura-t-il quelque chose…ou bien le néant ? Est-ce qu’on se rendra compte de ce quelque chose ? Est-ce qu’on sera conscient du rien…
Les souvenirs affluent, comme une troupe qui se rassemble avant l’assaut.
Ce sont les derniers instants de notre vie. Seront-ils les plus précieux, les plus apaisés…ou les plus effrayants ?
Impossible de répondre en avance à ces questions.
Mais je crois qu’on peut affirmer une chose, de là où nous sommes : ces derniers moments ne doivent pas compter pour rien.
Ils doivent être vécus entièrement, et non subis, comme c’est encore trop souvent le cas.
Les scandales récents dans les EHPAD ont montré à quel point la fin de vie est aujourd’hui méprisée. Près de 80 % des Français meurent à l’hôpital, loin de chez eux, loin des objets, des souvenirs, des personnes qui leur sont chers.
Mais il faut dire qu’un autre chemin est possible, et que des pionniers en dessinent déjà le tracé :
« Au centre Marc Jacquet de Melun, on diffuse des huiles essentielles (ravintsara, lavande, ylang-ylang) dans le simple but de faire ressentir un plaisir olfactif aux personnes en fin de vie. »
Le CHU de Clermont-Ferrand a ouvert un « bar à vin », au service de soins palliatifs. « On a le droit de se faire plaisir, même en fin de vie ! » explique le Dr Virginie Guastella, chef de service.1
Bravo !
Ailleurs, comme à la maison Jeanne Garnier, à Paris, des bénévoles accompagnent les mourants dans leurs derniers instants. Ils leur parlent, leur rendent des petits services, souvent se contentent d’une simple présence silencieuse.
L’une de ces bénévoles tient sur Internet un blog où elle raconte ces moments de vie « à la frontière de la mort, mais pleinement dans la vie »2…
L’intensité qui s’en dégage est extraordinaire.
Moments de vérité, d’extase, de tristesse, de désespoir, moments ordinaires aussi. En découvrant les histoires de ceux qui arrivent à la toute fin, on se demande vraiment au nom de quoi on devrait leur rendre la vie plus triste, plus terne ?
Et si on faisait plutôt le contraire ? En accompagnant la vie jusqu’au bout…
La vie jusqu’au bout…des ongles !
Et même en allant au bout des ongles , comme le raconte la « socio-esthéticienne » Isabelle Loew, dans un magnifique témoignage sur son intervention auprès des malades en fin de vie3.
Elle évoque notamment ses séances avec une femme de 90 ans, particulièrement coquette :
« Son plaisir était de porter sur ses ongles un joli vernis bleu nuit. Ainsi, je lui rendais visite tous les mois dans l’EHPAD où elle résidait. »
« Après les confinements pendant lesquels je n’ai pas pu la voir je l’avais retrouvée affaiblie, moins en forme mais toujours avec ses yeux pétillants et plein de tendresse quand je venais la voir. Elle m’a dit à quel point ces moments lui avaient manqué ».
« Nous passions du temps toutes les deux, pour que je prenne soin de ses mains, de ses pieds mais aussi de son visage. Mais au-delà de ces soins, nous passions du temps ensemble, elle avait plaisir à parler de sa vie, de la manière dont elle l’avait remplie, de ses bonheurs mais aussi de ses peines. »
« Depuis quelques mois son état s’était dégradé, elle se laissait doucement glisser. Elle dormait beaucoup mais souriait toujours lorsqu’elle m’apercevait en entrouvant les yeux. »
« Il m’était devenu difficile de vernir ses mains tant elles étaient crispées. J’ai ainsi passé les derniers rendez-vous à lui masser pour les détendre. Ne pouvant presque plus parler, elle avait une façon délicieuse de montrer sa satisfaction par de petits bruits de bien-être. »
« Pour notre dernier rendez-vous, elle m’avait demandé de revernir ses ongles en bleu. J’ai donc pris le temps nécessaire pour lui faire, j’avais compris : elle voulait être belle pour partir… »
« Lorsque j’ai terminé, je savais que c’était la dernière fois que je la voyais.
Aujourd’hui cette femme de 98 ans s’est éteinte, emportant sur ses mains les dernières gouttes d’un flacon bleu désormais vide…»
N’est-ce pas une chance merveilleuse, de pouvoir ainsi vivre jusqu’à la fin ?
Gabriel Combris
Sources :
1. https://www.larvf.com/,vin-chu-clermont-ferrand-soins-palliatifs-virginie-guastella-bar-vins,4405324.asp
2. www.vivantsensemble.com
3. Isabelle Loew• 3e et +Socio-esthéticienne chez Moment d’Embellie2 j • Il y a 2 jours
Merci, c’est tellement vrai, continuez
J’avais de jolies jambes et il est vrai que de plus en plus, mes veines se voient. A 72 ans je repère de plus en plus des veines qui éclatent et des striures rouges sur les cuisses.
On m’a parlé d’un angiologie qui pourrait remédier à cela.
Qu’en pensez vous ?.
Merci pour votre écoute. Sophie.
Bonjour
Temps libre aimerai me rendre aussi utile
Je suis de Brignais ou s’adresser pour développer
votre exemple de bienveillance
Cette histoire est magnifique et très émouvante, l’essentiel y est subliment résumé. Personne ne devrait partir seul.
Lorsqu’il est l’heure, une page se tourne et autant le faire avec de beaux ongles bleu nuit )°
J’en ai les larmes aux yeux, c’est tellement beau et humain. Que faire dans une société de consommation où les personnes s’effacent derrière l’argent, la rentabilité, les tablettes et la langue de bois?
Ma maman est partie seule à l’hopital euthanasiée enfin sédatée c plus correct politiquement.vers 5h du mat sans l’avis de la famille On apelle ça ne pas faire d’acharnement therapeutique on ne soigne plus on tue c moins cher.elle n’a pas eu droit à un dernier calin dans cette usine à malades !
Bravo
Votre message m’ a touché.
Quelle belle idée d’ accompagner la vie jusqu’ au bout, et de se faire plaisir jusq’ à la fin.
J’ ai adoré l’ idée du “Bar à vin” dans les soins palliatifs.
Merci
Boutchou de Belgique
J’ai les larmes aux yeux.
Ma sœur est partie rejoindre ses 2 sœurs et nos parents le 6 avril 2022.
Ses ongles étaient roses, comme toujours…. sa couleur préférée.
Elle est partie maquillée comme elle l’a fait depuis sa jeunesse.
KIKI me manque chaque minute. Je l’ai accompagnée jusqu’à la veille de son départ.
Croyant en l’au delà, j’ai cette chance de sentir son énergie autour de moi, souvent, quand je l’appelle.
Il me reste une autre grande sœur dont je vais m’occuper tout le mois de juin car elle va subir une opération du pouce arthrosé.
Dommage que je n’avais pas la recette sublinguale afin peut-être d’éviter cela.
Moi même je souffre de mes 2 pouces et de la hanche qui n’a plus de cartilage sur la tête du fémur. Merci de m’avoir lue.
Quel beau témoignage, trop de gens ont peur de l’image que renvoie la vieillesse, la maladie.
Nous ne parlons pas de la mort à nos enfants pourtant elle fait partie de la vie.
c’est bizarre je retombe sur votre article que j’avais déjà lu via facebook et là il m’arrive ds mes mails …. je l’ai lu alors que maman ( c’est aujourd’hui sa fête) était hospitalisée 93 ans elle est sortie il y a deux jours avec toujours la même volonté pour elle de ne dépendre de personne même si nous sommes tous en proximité sur 3 maisons mes fils moi et maman elle disait que c’était cet amour qui la maintenait en vie ! j’ai repensé à cet article et je vous avoue m’être rendue à la clinique avec un flacon de vernis ds mon sac car elle m’a dit ” l’infirmier a trouvé que j’avais de belles mains pour mon âge ! ” mais elle n’a pas voulu que je lui mette une couche de ce beau vernis rouge …….. après on y voit ce que l’on veut y voir comme signe ! je me suis dit qu’il valait mieux et qu’ainsi la vie allait un peu continuer normalement puisque l’un de ses plaisirs est de gratter la terre …… maintenons les personnes âgées qui le peuvent bien sûr chez elles ! bonne fêtes à toutes les mamans ce midi nous en aurons 3 ! maman , moi , ma belle fille ……
UN TOUT GRAND MERCI POUR CETTE LETTRE;
oui, les gens méprisent la fin de vie. C’est exactement le terme qu’il faut employer.
Je dois dire, que pour ma part, j’ai été encore plus attentive à ma Maman et cela nous a rapprochées.
Nous devrions faire de la place à nos anciens, chez nous et pas en hépad, dans la mesure du possible évidemment.
Les laisser aussi, le plus longtemps possible, chez eux, avec une assistance médicale et autre, toujours dans la mesure du possible. La Maman d’une collègue de travail, a eu le col de fémur de cassé. A l’hépad, on lui demandait de s’assoir !!
incroyable !! elle a eu des bleus aussi. Ma collègue est persuadée qu’elle a reçu des coups. TOUS CES SOIT DISANT SOIGNANTS ne savent pas comment ils finiront leur vie !!! je souhaite qu’à l’avenir, il y ait plus de maison de retraite TRANSGENERATIONNELLE ! C’est à dire, les anciens avec des plus jeunes ! AIMONS NOS AINES !
Comme c’est admirable ! combien je souhaite avoir une personne comme vous auprès de moi en fin de vie ! Vous êtes une grande âme magnifique !
Suite à mon commentaire de 8h54 mn, veuillez lire INTERGENERATIONNELLE ET PAS transgénérationnelle.
Avec mes excuses
Les ongles bleus……. Magnifique ! J’en ai eu les larmes aux yeux .
Merci
moi aussi.
Enfin, des propos bienvenu. Je ne peux pas effacer de ma mémoire la réponse de cette inspectrice de A.R,S. “Il y a tellement à faire lors d’une inpection d hepad qu’il faut bien les prevenir. Eloquent une miriade de chiffre à aligner pour semble t il ne rien remarquer! La meilleur inspection devrait prendre la forme d’un dialogue avec les pensionnaires , …
Merci, vous m’avez fait pleurer…
Et Merci aussi à Isabelle Loew pour ses actes, je dirais… de tendresse… Elle a pu accompagner avec un amour certain cette vieille dame jusqu’au seuil de l’après tout comme les peuples anciens, elle est par là une “passeuse”, une grande âme !
Merci à vous, Gabriel Combris, de nous l’avoir partager.
Belle journée
Acee
En ce jour de la FETE DES MERES ce message est poignant et en même temps fait énormément de bien.
Mille mercis à toutes ces personnes bienveillantes qui entourent et accompagnent avec le sourire
dans ce cas cette personne coquette en fin de vie.
Merveilleux
Geneviève
Je partage complètement les propos de votre lettre. J’ai fais moi même 3 accompagnements de fin de Vie, celle de mon papa, puis celui de ma sœur et enfin celui de ma maman. Ils sont tous décédés chez moi. J’avais la chance d’avoir une maison qui m’a permis de le faire, j’ai pu arrêter de travailler et ainsi leur tenir la main pour traverser la rivière. Ce fut 3 épreuves différentes mais j’ai réalisé ce que je désirais au plus profond de moi. Aujourd’hui je remercie l’Univers infini de m’avoir accorder la possibilité de le faire .
J’ai une pensée pour tous ceux que l’on abandonne parfois dans la plus grande indifférence.
Une belle journée et n’oubliez pas votre maman pour tous ceux qui ont encore la chance de l’avoir.
Très cordialement
Merveilleux. Merci pour toutes ces personnes
oui un grand merci aux bénévoles
en général ce sont des personnes autre que la famille qui réalise les voeux des personnes en fin de vie trés triste!!!
bonjour,on oublie souvent que nous aussi on part un jour et que l’on aimerait ne pas partir sans compagnie bienveillante
merci pour votre article et à tous ceux qui accompagnent avec affection nos aînés(es) dans leurs derniers jours
Je trouve cette histoire terriblement touchante !! Et le narrateur plein de délicatesse. Bravo pour la démarche.
De simples gestes peuvent nous rendres terriblement heureux et cette histoire m’a vraiment émue, merci à vous.
Bonjour. Il est vrai qu’en France nos anciens finissent leur vie en maison de retraite soit disant pour leur confort car ils ne peuvent plus se siffire à eux-même. Ils ne veulent pas embarrasser leurs enfants accaparés par leur carrière et leur vie sociale. Mais les femmes jeunes ou agées aiment être belle. Le coffeur en est un exemple. Prendre soin de soi par du maquillage, une belle coupe de cheveux, des ongles vernis ou tout simplement des massages. Ceci devrait être accessible à tous les résidents qui en exprimeraient le désir. Bonne journée
Magnifique lecture que ce témoignage. Merci à vous pour cette publication.
Belle journée.
Que c’est beau !
Merci à tous c’est bénévoles ces magnifiques ce qu’ils font pour les personnes en fin de vie. On n’a tous droit aux bonheur dans ces moments là un grand merci
Florence
émouvant et plein de vie !!! superbe !
Bel article que j’ai pris plaisir à lire jusqu’au bout.
Merci.
Florence infirmière en EHPAD.
Je m’appelle Anny, j’ai 74 ans. J’ai eu une carrière d’institutrice dont je suis très fière.
J’ai été aimée respectée et estimée.
Je viens de lire votre post et j’ai les yeux remplis de larmes! Non pas de tristesse mais de gratitude et sérénité devant la beauté des mots et la bonté de cette bénévole.J’ignorais que certains intervenants agissaient ainsi.
Ce sont des PASSEURS! Des passeurs d’amour!
Des anges-accompagnants qui transforment la fin du voyage terrestre en une étape douce et réconfortante avant l’autre vie…..MERCI.
MERCI de tout cœur pour cette lecture qui m’a bouleversée mais rassurée.????
eh oui! heureusement et avec stupéfaction il y a des personnes autre que la famille qui peuvent réaliser les souhaits aux personnes en fin de vie un grand merci à ces personnes!
Merveilleuse histoire Trop beau
merci infiniment de nous renouveler les sentiments qui anime jusqu’à la dernière seconde , tout ce que notre cerveau possède encore . C’est la parole qui ne fonctionne plus , pas les pensées ! Les derniers instants ont besoin d’affection , d’amour .
C’est très important d’accompagner la fin de vie, vous avez raison, des petits riens sont des joies, la présence , un cadeau…
la Vie, est toujours là, il faut adoucir son sort et aimer la personne jusqu’au bout !
;;;
Quel joli texte . Que de beaux mots. Et très pertinent.
Pour ma part, je souhaiterais partir comme ça et chez moi mais je souhaiterais en ces moments où j’ai beaucoup de temps le consacrer à des personnes comme l’a fait cette gentille dame. Je me sentirais utile et pour cette personne et pour moi même. J’ignore comment faire.
Et en ce jour de la fête des mères ( bien que pour moi ce soit tous les jours ) ces mots me touchent beaucoup
Vous avez oublié “La Maison” à Gardanne, où 2 de mes amis sont morts, dans l’apaisement.
il devrait y avoir des huiles essentiels apaisantes dans tous les hepades (ici homes en Belgique) des soins délicats pour tous nos âgé(e)s ce sont les parents, oncles, tantes, Grands-parents de quelqu’un ,professeurs des écoles,dentistes,ouvrières ,balayeurs de rues peut importe ,ils ne faut pas les oublier merci
Vos différents témoignages m’ont profondément touchés et émus. Que de bonté et de grandeur d’âme pour accompagner les gens dans leur fin de vie. Je ne sais pas si j’aurais quelqu’un à mes côtés le jour, “J” mais ce doit être je l’espère moins angoissant de partir avec quelqu’un à ses côtés. Très beau témoignage.
Cela me touche profondément,
Tous, toutes ,où que ce soit, dans ce monde, c’est ainsi que cela devrait se passer,
Pour les personnes âgées, les adolescents, les enfants, les bébés, dans les maisons de retraites, les hôpitaux, à domicile.
Bonjour, …. que ce texte est beau, plein d’images, d’amour, de sentiments, de respect !!
le soleil brille dans ces mots !!!…… bravo !!!!
C’est beau !
Merci !
Oui comme cela que chaque personne devrait franchir la porte pour un monde nouveau ! Malheureusement la société actuelle avide de pouvoir ne laisse pas la possibilité de partir dans la PAIX PROFONDE.
Très belle et touchante histoire! Merci!
mercie a vous “sur le sens de la vie”
“a proposito del senso della vita” di Vito Mancuso
Bonjour Daniel,
merci pour ce témoignage. C’est beau!
N’hésitez pas à le diffuser et rediffuser !
J’ai lu le livre de Dr. Elisabeth Kubler-Ross.
de toutes bonnes choses à vous
Emouvant et très beau, merci !
Bonjour
Très beau et attendrissant témoignage.
Peut-être est-ce là un moyen d’aider toutes nos personnes âgées à s’endormir. Être là pour elles, leur tenir compagnie.
Tellement de jeunes sont perdus. Cela serait formidable et constructif pour ces deux générations. L’un apprendrait de l’autre et l’autre transmettrait??
Tellement beau ce témoignage! Grand merci de partager!
Je demeure au Canada, précisément au Québec. Nous avons ce genre d’établissement ici pour les gens en fin de vie. La maison des « Soins palliatifs » accueillent ces mourants, leur donnant tous les soins nécessaires. On les accompagne dans le plus grand des respects, leur rendant un départ plus serein rempli d’amour et de tendresse.
Merci pour ces mots pleins de tendresse …
Témoignage très émouvant, j’espère sincèrement qu’il y a une vie après la mort…
Bonjour, j’évite de penser à la mort, à 75 ans je commence à avoir pleins de bobos, à l’hôpital, ils veulent que je passe une biopsie c’est la moelle osseuse et ils doutent que ça ne tourne pas rond.. Il y a aussi une autre gastroscopie à passer vu des ulcères compliqués, mon sang ne semble pas beau non plus. Ça faut peur, j’ai encore des rêves pour 15-20 ans et me voilà très stressée gde ces examens à passer. Je fais 101-75-90 de tension artérielle je suis toute virée…Je demande un prolongement à Dieu, j’ai 4 arrières petits fils que je ne connaît pas vu la pandémie, je veux les fréquenter etc…l’an passé ces temps-ci j’allais bien rien de tout ça… micheline robitaille
Merveilleux récit,tout à votre honneur dans ce monde infâme.
Je vous dîtes un grand bravo félicitations pour votre courage pour ce que vous avez fait pour cette dame qui est partie en paix de toute les manières dieu vous le rendra pour votre disponibilité pour rendre visite et belles les autres bon courage vous??????
Merci infiniment…
Quelques larmes se sont présentés pour la dame de 96 ans…
J’ai travaillé pour faire les soins dans les maisons privées, les résidences, les hôpitaux (pédicure & manucure).
J’ai beaucoup aimé leur chanter quelques chansons durant que je m’occupais de faire leur soins.
Elles ont beaucoup appréciées…Une m’avait déjà dit ..”Je suis tellement contente, j’ai même un concert avec mes soins”.
Cela me manque…J’ai dû arrêter en 2019 depuis le début de la Covid, enfin depuis le début que je savais que tout ça était un mensonge. Je devais porter un masque sur la bouche + un masque avec écran du visage + robe de protection. Finalement j’étouffais et j’ai dit ”NON” à toute cette mascarade. J’ai arrêter de travailler, j’ai été un an sans avoir de salaire…je m’en foutais.
J’ai vendu ma maison et me suis rapprochée de la campagne. Par contre, ces derniers nous sommes arrosés de chemtrails. Merci encore une fois, cela m’a rappelé de bons souvenirs ave ces personnes fragiles…
triste! mais tellement réel merci aux personnes qui accompagnent ces personnes avec leurs derniers désirs que la famille est incapable d’accomplir car pour les proches une visite vite fait ils pensent avoir accompli leur devoir merci pour ce beau témoignage!!
C’est fa
C’était un témoignage très joli, merci de l’avoir partagé. Et votre texte aussi très très juste. merci
Le jour avant sa mort, j’ai fait un soin de pédicure à mon mari. Il est parti en paix, à la maison, le lendemain. Pour moi, ça m’a aidé de le laisser partir et de passé ces dernières heures très intenses ensemble, juste nous avec notre chienne. Je vis maintenant avec ma.maman de 90 ans. Et j’espère que je pourrais aussi, un jour, l’accompagner à son dernier voyage, avec des ongles vernis!
C’est la seule justice RICHE PAUVRE .Personne n’echappe $€ tres souvent les bons s’en vont les mauvais reste cela fait parti de la vie
Très émouvant ,cette histoire et cela me donne envie de me mettre, une fois à la retraite, au service des personnes très agées dans mon village et il y en a; vos histoires m’inspirent et donnent envie de vivre la Vie pleinement, merci, cher Gabriel Combris
L’histoire de cette vieille dame est très touchante. Merci à cette personne qui nous l’a raconté. Un bien bel hommage.
Bonjour Gabriel,
Ce témoignage est très bouleversant et juste.
J’ai accompagné 3 ans pratiquement à mi temps à l’Ehpad, maman qui est décédée il y a quelques mois, à 1 mois de ses 99 ans, avec alzheimer mais ayant gardé une bonne partie de sa conscience presque jusqu’au bout. J’avais écrit une petite synthèse de mes réflexions de 8 pages sur l’Ehpad du futur.
Ne pouvant la joindre par fichier, je vous la copie ci dessous. Elle vous intéressera peut être ! Hélas, cet ehpad comme la plupart va dans le sens inverse.
Bien cordialement
Diana
VERS L’EHPAD DU FUTUR
SOINS DE L’ETRE ET PROJET DE VIE GLOBAL
Un Ehpad sera amené à rassembler une vaste interconnexion de compétences liées à l’évolution des recherches sur la longévité et le vieillissement, l’épigénétique, les neurosciences, les sciences de la conscience – Et si la Vie après la Vie !-, le mieux-être, la santé holistique, la sensorialité. Ceci pour une qualité de vie nouvelle centrée sur une plus profonde connaissance de soi.
Les Ehpad pourront devenir un tremplin pour de nouveaux métiers liés à de nouvelles formes d’accompagnement/coaching : les Soignants de l’Etre et de l’Ame.
Les futurs Ehpad auront à se mettre à l’Heure de l’Etre et de l’Ame pour:
– parler de la sagesse qu’a révélé la vie, des grandes émotions, des principaux apprentissages,
– retrouver et comprendre le fil directeur de sa vie,
– effectuer un bilan bienveillant de son parcours de vie,
– Oser traverser ses peurs, les exprimer, tant que c’est possible.
– se préparer avec toute la conscience possible à ce saut dans l’inconnu, partagé par chaque humain depuis l’origine de l’humanité, qu’est le Grand Passage, cela quelle que soit la croyance…
– trouver en soi et son corps de nouvelles ressources
1/Constat
L’allongement de la vie est récent et sans grand recul.
La plupart des résidents entrant en Ehpad ont de multiples pathologies, amenant des limitations du corps, des troubles du comportement, de la mémoire et de la sphère émotionnelle – anxiété, dépression, etc.
C’est aussi aujourd’hui où l’on découvre partout dans le monde des « zones bleues », oasis de centenaires en parfaite santé, activité, joie, et parfaitement inclus dans leur collectivité.
L’Ehpad est la Dernière Demeure souvent non choisie ni désirée, et celle où se fera le grand Passage.
Or notre civilisation ne valorise plus cet âge, dont on peut dire qu’il est souvent le grand oublié.
L’Ehpad est à ce titre le seul lieu où l’on peut amorcer la reconnaissance de ce grand âge souvent très cabossé, et inverser le regard
Les 80/100 ans ont en effet chacun effectué un sacré parcours le plus souvent méconnu.
Dans les années 2000, se sont développé pour les seniors partant à la retraite des biographies, permettant aux descendants d’avoir la trace d’une mémoire et d’une existence. Comme il existait des biographies d’entreprises et de villes.
Dans un Ehpad, il n’y a peut-être rien à écrire, mais TOUT A VIVRE de ce qui n’a pu l’être plus tôt.
2/ Du Faire à l’Etre : un nouveau paradigme
La durée du confinement depuis 14 mois, si elle a conduit à de nombreux dysfonctionnements, a également provoqué pour une partie de la population un renversement du regard : l’intériorité, l’intimité déjà avec soi, le recentrage sur soi, ses états intérieurs.
– S’occuper de soi, de son corps, le sensoriel, les sens
– Revenir à l’essentiel, simplifier sa vie,
– Ralentir, le slowtime
– S’interroger sur le Sens de sa vie, ses véritables besoins, aspirations, désirs
– Intégrer la nature dans sa vie : Près de 10% de la population déménagent vers de petites villes
– Contacter des états de détente profonde par méditation, hypnose, sophro, etc
– Trouver la joie, installer un bonheur intérieur durable, se réaliser….
La sensorialité et l’attention à son corps, le sensible et les émotions, l’affectivité, la créativité, la spiritualité, de nouvelles aspirations se sont ouvertes dans cette période : nature, paix, prendre soin de soi et des autres. Près de 10% de la population aspirent à déménager vers de petites villes pour prendre le temps de vivre et trouver une qualité de nature et de paix inexistante pour une société stressée. Jamais les sites de développement personnel n’ont connu une telle floraison.
3/ L’entrée en Ehpad … une expérience de confinement !
Les grandes étapes de la vie active se passent dans le FAIRE. Or l’entrée en Ehpad amène à quitter le Faire pour entrer dans un état intermédiaire, selon l’état de santé et de conscience, ceci plus ou moins progressivement.
Toutefois, le passage DU FAIRE A L’ETRE est inévitable et caractéristique de ce dernier cycle de vie.
Ces grands anciens quittent le MONDE EXTERIEUR pour entrer toujours plus dans LEUR MONDE INTERIEUR, se sentir plus en lien à leur Cœur, leur Être, leur Ame…qu’importe le nom.
Cette dernière étape de vie peut alors devenir une nouvelle expérience essentielle pour vivre de nouveaux états d’être, car l’étincelle de vie et d’envie est jusqu’au bout.
Comment adapter ces évolutions sociétales aux résidents d’un Ehpad ?
C’est sur ce plan de l’Etre et du Vivre que les réponses sont à trouver, et particulièrement :
LE SENS ET LA SAGESSE
LES SENS
LES LIENS ET L’AFFECTION
LA CREATIVITE/ L’EXPRESSION DE SOI
LA PAIX, LA JOIE, LE SENTIMENT D’ACCOMPLISSEMENT
LE SENTIMENT DE VASTITUDE ET D’INFINI ( déjà évoqué par Abraham Maslow en 1972) : nous sommes des êtres infinis
4/Le modèle de la pyramide de Maslow
La vie d’un Ehpad est extrêmement structurée et rythmée. Les résidents souvent en perte de repères peuvent ainsi avoir des balises avec chacun des temps de la journée.
Protéger veiller sécuriser
Les besoins physiologiques de base, les besoins de sécurité, les besoins d’appartenance à une communauté sont assurés par tout le personnel soignant :
– AIDES SOIGNANTES : Rythme et structure
Elles sont le socle avec les soins de base du corps dormir, se nourrir, boire, s’habiller…Mais leur rythme de 12 h ne leur laisse pas le loisir de prolonger un temps de parole avec les résidentes.
– INFIRMIERES/MEDECINS/KINES : RASSURER SOIGNER GUERIR
Un pilier essentiel pour les résidents dont les corps souvent usés appellent à de nombreux soins. Le thème de la santé est central en Ehpad.
Leur disponibilité, efficacité et aptitude à la réassurance, sont primordiales. Pour les avoir vu vivre 3 ans de suite, chapeau bas pour elles également.
Appartenance et lien avec le groupe :
– ANIMATIONS/ ANIMATRICE/ INTEGRER- APPORTER UNE COHERENCE- STIMULER- MAINTENIR EMOTIONS/IMAGINAIRE/MENTAL- CREER
Les animations intègrent dans un groupe et nourrissent un sentiment d’appartenance.
Elles amènent une stimulation intellectuelle, créative et sensorielle, et une fierté d’exposer ses créations. Ce qui développe à la fois estime de soi et reconnaissance par le groupe, pour des personnes qui n’ont que rarement eu l’occasion de développer ces qualités essentielles.
Le rôle de l’animatrice est à la fois celui de l’organisatrice, de la coordinatrice, de la « mère positive », de l’inspiratrice – d’idées, d’ateliers, de thèmes-, de la créatrice, notamment pour les ateliers manuels et artistiques, et de l’accompagnatrice ayant l’œil pour chacun.
Estime de soi/ sentiment de reconnaissance : A RENFORCER
– PSYCHOLOGUE – ANIMATRICE – EQUIPES NOUVELLES A CONSTITUER
Eclairer une difficulté, un malaise, résoudre, alléger, anticiper des « glissements » ou des changements d’état des résidents, le psychologue est à la jonction des résidents, des soignants, …et souvent des familles qui ne sont pas les moins demandeuses ! Il est partout !
Il en est de même de l’animatrice, en charge des animations pour les personnes encore valides pouvant les suivre. Egalement en charge des résidents en chambre et ne pouvant aller aux animations, soit par invalidité, soit parce que le plan cognitif ne le permet plus.
Besoin d’accomplissement : NOUVEAUX METIERS A CREER
Le psychologue et l’animatrice seuls ne peuvent suffire tant aux résidents, au personnel et aux familles : Ils peuvent par contre manager des équipes
BESOINS TRANSCENDANTAUX/ BESOINS D’ETERNITE- la Self-Transcendance
Le psychologue, les infirmières peuvent accompagner la toute fin de vie, mais n’ont pas de disponibilité de temps pour accompagner une demande profonde de certains résidents et une demande inconsciente de la plupart. L’Aumonière n’y suffit pas.
Là également des équipes nouvelles sont à constituer. Voir le paragraphe suivant : Les médiatrices/facilitatrices de l’Ame, de l’Etre
FAMILLES…bien sûr ! LE CORDON OMBILICAL
Elles sont ce que j’appelle le cordon ombilical, et pas toujours les plus faciles à gérer dans un Ehpad car inévitablement dans un émotionnel et des demandes souvent difficiles à satisfaire ! Le Conseil de la Vie sociale assure parfaitement cette fonction en la personne de Marie Coelho ces dernières années.
5/Les « soignants de l’Ame » pour un projet de Vie élargi à l’Etre
Au-delà des nombreux soins qui rythment une journée en Ehpad, les accompagnements et soins de l’Etre, de l’Ame, de l’intériorité, seront amenés à prendre une place centrale, jusqu’à devenir un CŒUR DE VIE qui irradie l’ensemble.
Cette approche requiert du temps, une profondeur d’échange, qui peuvent passer par la parole, le silence, le geste, la main qui vient apaiser, soutenir, le toucher, l’éveil des sens…
Un tel accompagnement s’adresse non pas à la partie matérielle, temporelle, mais à la signature unique, universelle, singulière, de cet être qui souvent n’a que rarement – ou pas du tout- été reconnu…et qui ne s’est le plus souvent jamais reconnu lui-même.
Cela suppose par Ehpad de nouvelles équipes car une seule personne ne peut développer une relation profonde avec un grand nombre de résidents avec des histoires très disparates.
Ainsi, les Ehpad qui concentrent les désirs et détresses du 4e et 5e âge peuvent devenir les précurseurs d’une nouvelle façon de vivre ce temps de la vie, qui s’est considérablement rallongé ces dernières décennies.
Plutôt que l’engorgement de salles télé où les programmes et publicités parasitent souvent la conscience, orientons nous sur une plénitude nouvelle et un sentiment d’accomplissement de sa vie et du sens retrouvé.
En cela, je rêve d’Ehpad qui soient les futures « classes d’Eveil » de nos parents, à partir
– de la sensorialité retrouvée – rarement connue pour ces générations-,
– du sens apporté à leur vie
– de la dimension spirituelle-
– pour les aider à cheminer et partir avec UN SENTIMENT D’ACCOMPLISSEMENT, DE PAIX
6/Comment et Qui ?
Comment ?
* En individuel
Chaque résident est un être unique, avec un parcours et une signature unique rarement reconnus.
Un Soignant de l’âme lui apportera une RELATION UNIQUE, UNE DISPONIBILITE, une PERSONNALISATION DURABLE DE LA RELATION .
Ce type d’accompagnement demande du temps et de la profondeur : parole, silence, toucher, musique, lecture, olfaction…
Il s’appuie sur l’intimité, l’intériorité pour susciter des états intérieurs de paix, de joie, de fierté de soi.
Ex : Une médiatrice va à la rencontre d’une Ancienne, lors d’un rendez-vous individuel d’1 heure, une à deux fois par semaine. Deux fois serait l’idéal pour tisser une trame de continuité et d’amitié.
Comme on prend rendez-vous avec un thérapeute, cette fois-ci non pas axé sur un travail, ni une résolution, mais juste pour être là AVEC et POUR la personne, pour qu’elle chemine vers elle-même, là où elle en est de l’état de son corps, de son âme et de ses capacités.
– Paroles si elle le peut : parler de sa vie, de ce qui la rend heureuse, de ce dont elle est fière, de ce qu’elle aimerait laisser comme trace, de ses peurs face à la mort, de ses croyances, de ses espérances…
– Si pas possible : silences, Musiques, lectures, juste une présence bienveillante peut aider à ce que la personne se sente reconnue dans tout ce qu’elle est,
– Tenir la main… avec gel avant et après !
– Massages des mains qui sont, en énergétique reliées au chakra du cœur. Donc toucher les mains est toucher le cœur. C’est intime, personnel.
Y associer des huiles essentielles de lavande, de petit grain bigaradier, de mandarine, de rose…, toutes enveloppantes et douces,
– Massages des pieds : harmonise le corps, relance les fonctions, détente (pas nécessaire que ce soit de la réflexologie plantaire, allons au plus simple)
* En micro groupes de bien être thérapeutique
Soins Relaxants et/ou énergétiques en petits groupes à 4/5, méditations guidées, sophrologie, permettant une complicité d’expérience et de partage dans un climat de grande détente, avec l’accord des familles, bien sûr.
Nombre de résidentes sont anxieuses, dépressives, ce qui est vraisemblablement lié à la perte de sens de leur vie dans ce grand changement qu’est « la vieillesse » et dans la compréhension que c’est leur dernier bout de chemin. Ces soins peuvent les aider à déjà retrouver un bien-être intérieur, et peut être une acceptation plus apaisante.
Ces soins permettent au corps de se ressourcer, de s’équilibrer,
Ils renforcent le système immunitaire, c’est d’actualité !
Ils permettent un apaisement profond et rapide et un bien être.
Pourquoi ne pas proposer également ces soins aux aides-soignantes durant leurs pauses, aux infirmières, et au-delà à tout le personnel qui le désire ?
Cela ne peut que potentialiser les bienfaits pour les équipes comme pour les résidents. On est alors sur un cercle vertueux.
Qui ?
Je constate qu’il y a dans la société de plus en plus de « médiateurs », de « facilitateurs » qui sont polyvalents : médiateur culturel, scientifique, familial, social, sanitaire, médiateurs à la ratp, etc.
Pourquoi pas des médiateurs/médiatrices/ facilitateurs/facilitatrices de l’Etre avec une aptitude au lien, à la relation, à la détection des signaux faibles essentiels pour ces personnes souvent très âgées. Avec le talent d’établir facilement une intimité de cœur avec le résident et une relation forte.
Ils peuvent être, dans un premier temps, des seniors souhaitant se mettre au service de ces Grands Anciens, tels leurs Anges Gardiens.
Le bénévolat peut être un centre de ressource, déjà pour tester l’idée.
A terme ou simultanément, les filières de ces nouveaux métiers peuvent être une opportunité plus professionnalisée amenant le parfum de la jeunesse aux résidents.
7/ Les environnements sensoriels : Faire venir la nature à l’intérieur
Les résidents ont été très privés de nature autant que de famille toute cette année 2020…et une partie de 2021.
Quand on ne peut plus aller à l’extérieur, faire venir la nature à l’intérieur et l’installer pour les années à venir.
Les sons et parfums de nature sont très purs, ils nous relient à une profondeur, à quelque chose de plus vaste que soi dont on fait partie. Ils apaisent, font du bien.
ILS RELIENT AU VIVANT qui est ce dont ces résidents ont le plus besoin.
Comment ?
Par des environnements sonores de nature dans les couloirs, les salles d’animation, les salles de restaurant, les espaces de relaxation, etc.
Ce peut être la création de bandes sonores, avec des plages de silence, non intrusives, dans des rythmes doux et lents.
– Prévoir des alternances de sons de nature, chants d’oiseaux, bruits de nature, bruit du vent, de vagues, de cascades, chants de dauphins, de baleines…
– Associer des sons et musiques plus méditatives pour ramener à l’intérieur, tout comme des musiques classiques dont on connait le pouvoir thérapeutique.
On peut y insérer quelques musiques et chansons de leur époque pour la nostalgie, mais ce n’est pas le but premier qui est DETENTE/PAIX/INTERIORISATION/ RETOUR A L’INTERIEUR.
D’un seul coup, cela change l’ambiance pour tout le personnel et les résidents.
Ces sons amènent une qualité de présence à soi, à l’autre.
Ils aident à mieux ressentir le silence sans en avoir peur.
Ils permettent de se vivre différemment, avec plus de compassion et de distance.
Or cette génération n’a pas reçu cela, nous oui. Pourquoi ne pas leur offrir ?!
Par des Ateliers olfactifs conduits par une aromathérapeute ou une olfactothérapeute, pouvant être associés à des massages des mains et des pieds
On sait que le pouvoir des odeurs est lié à la réactivation de souvenirs et concerne l’hippocampe, notamment pour les pathologies Alzheimer.
Par des Ateliers Matière pour stimuler le tactile, pouvant être conduits par les personnes qui développent ces ateliers pour les malvoyants et non voyants. (ce qui se pratiquait déjà dans les années 85/90).
Par des ateliers de chant : en cours avec Catherine
Par des ateliers de peinture : en cours avec Corinne pour l’UVP et pouvant bien sûr s’élargir à tous les résidents qui le souhaiteraient.
Par des concerts et des ateliers musicaux : en cours avec l’association
Par des ateliers de créativité : réalisé depuis plusieurs années avec les ingénieuses Blouses Roses
Par des micro « carrés de simples » comme cela se faisait autrefois dans les monastères. En projet
Par la présence des animaux domestiques : en cours
Etc…
AINSI SE RECREE LE LIEN GLOBAL AU VIVANT DONT ON COMMENCE ENFIN A COMPRENDRE LA NECESSITE VITALE.
8- Les Ehpad dans une génération ?
Nos parents âgés entre 85 et 100 ans, nés dans les années 1920/1930, n’ont pas connu, ou trop tard pour s’y engager, les évolutions liées à la prise en mains de leur santé globale.
Aujourd’hui, les personnes de ma génération – l’après-guerre – sont bien plus attentives à leur santé et équilibre global, font du sport, ontune alimentation saine et une hygiène de vie…et de pensées/émotions.
On sait aujourd’hui, avec l’épigénétique, que nos croyances déterminent notre santé comme nos maladies, et non pas nos gènes, contrairement à la croyance de ces décennies.
Les jeunes générations qui suivent la mienne seront encore plus autonomes – et surtout pourront entrer dans ce chemin bien plus tôt pour leur propre vie.
Si mes parents et moi-même n’avions alors aucun outil, aujourd’hui est l’hyperchoix, une forêt à explorer sans s’y perdre !
Le mouvement irréversible est aujourd’hui à la reprise de responsabilité sur sa vie, sa santé, son corps, son psychisme, ses états intérieurs, ses aspirations spirituelles, sa réalisation et son destin par les outils si nombreux aujourd’hui disponibles.
C’est pourquoi dans les 2 décennies, les Ehpad porteront certainement un tout autre projet : pourquoi ne seraient-elles pas des plateformes d’éveil pour nos futurs grands seniors, les ouvrant à une curiosité et créativité nouvelle pour leur propre vie, incluant la préparation au Passage et à ses mystères, comme cela s’est fait longtemps dans de très brillantes civilisations et cultures.
De plus, tant de découvertes majeures sur « La Conscience immortelle » et la vie après la vie, sur les expériences de mort imminente partagées, sur les millions de témoignages convergents recueillis dans le monde entier, laissent augurer la levée des voiles sur la majorité des croyances actuelles.
En conclusion :
Toute croyance est faite pour être dépassée, à un moment où elle n’est plus porteuse de sens.
Et l’humain est conçu et équipé pour grandir sans fin et aller vers sa plus haute vision et version de lui-même.
C’est là où nous nous acheminons.
Les résistances de peur et de déni seront énormes comme à chaque changement.
Mais qu’importe, l’utopie de ce jour n’est jamais que la vérité du lendemain.
Diane Saunier
0632084751
Bonjour, est-ce possible d’acheter vos livre au Québec, Canada? Merci.
Très jolie et émouvante histoire…
Merci Monsieur Combris de nous partager ce témoignage, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, toujours plein de tendresse, de respect et d’Amour du prochain.
J’ai eu aussi la chance de pouvoir faire hospitaliser mon cher papa, à la maison, pendant le confinement, et ainsi l’accompagner jusqu’au bout, avec maman et les sœurs. C’était son souhait et le mien. Je pense tellement à toutes ces personnes qui ont quitté ce monde, seules, loin de leur famille et j’en suis tellement peinées. Je ne peux que prier pour elles.
Merci encore à vous pour votre profonde humanité !
Merci pour cet article et le témoignage
C est magnifique Gabriel de nous partager ces grands moments d humanité dont on ne nous abreuve pas suffisamment. Je suis émue touchée et bouleversée pat cette jolie fée de 98 ans aux ongles bleu nuit qui a eu la chance d être aimée jusqu au bout.
Je rêve d infos comme celle ci diffusées tous les jours à la place de la noirceur dont on nous inonde. Merci de tout?
Cette vraie histoire est merveilleuse et très touchante. Moi-même a perdue ma maman il y a 2 ans. Elle était la seule personne de ma famille qui me restait. C’était un moment très douleureux pour moi, mais j’étais contente pour elle, elle m’a dit qu’elle ne voulait plus vivre. Elle avait 100 ans en septembre, et elle s’est éteint à Noël la même année. Il faut penser à ceux qu’on aime, et pas à soi-même.
Je n’ai pas l’habitude de lire vos commentaires jusqu’à la fin mais celui-ci m’a poussé jusqu’à la dernière phrase. Les témoignages et les mots m’ont appris des tas de choses
Merci de les avoir partagé avec autant d’attention et d’amour pour vos lecteurs, ceux dont je fais partie .
Bien à vous
Germain
Merci pour ce témoignage… Avez-vous vu comment les Petites Soeurs des Pauvres accompagnent les personnes âgées et les personnes proches de la mort? Impressionnant!!!
Très beau de tendresse et d’humanité
C’est très belle histoire, j’espère retrouver quelqu’un qui puisse venir me rendre visite comme cette jolie dame aux ongles vernis bleu.
J’ai 67 ans, je vis seule et je ne vois personne. C’est triste d’en arriver là !
Je suis revenue de loin, j’ai franchi tellement d’obstacles.
Pour le moment, je continue à prendre soin de moi, même si si c’est périlleux.
Bien cordialement
Zoulikha
Très émouvant, merci pour cette personne .
C’est beau ce que vous avez fait .
Soyez benis
merci Gabriel – je viens de réaliser en lisant votre très beau témoignage que ce qui me fait apprécier particulièrement la compagnie des personnes très agées c’est précisément cette densité de vie qui habite leur regard qui est comme un message vers nous qui allons rester là que l’essentiel est de vivre en qualité plus qu’en quantité – amitiés,
J ai beaucoup aimé cet article . Merci de nous connecter à cette réaliste de fin de vie
C’est beau et touchant comme témoignage. J’ai 83 ans et je découvre de + en + combien le temps de la fin de vie est précieux. J’ai l’impression de découvrir davantage de choses sur la vie et sur moi-même depuis que je suis en retraite, et même depuis que le vieillissement limite mes possibilités d’action. Ce que je vis maintenant me plaît plus que ce que j’ai vécu auparavant, alors que ma vie n’a pas été particulièrement difficile comparée à bien d’autres vies. “Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière” a écrit Baudelaire. Je le perçois progressivement de + en +.
Je me souhaite la même chose et à plusieurs autres personnes qui aiment se ponponner. Pourquoi pas?
98 ans est un bel âge pour partir…les ongles bien faits.
Bénévole pendant 13 ans dans une association de soins palliatifs créée par un médecin de la douleur de Nice, j’ai pu accompagner de nombreux mourants à leur domicile ou en EPHAD. J’ai beaucoup reçu.Les personnes qui savent qu’elles vont partir s’ouvrent dans leur humanité , même si parfois aucune parole n’est échangée. Le temps partagé nous nourrit réciproquement, il apaise et permet de vivre des moments d’amour. De ce temps je garde dans le coeur une immense tendresse pour ces personnes. Nous ne nous connaissions pas , mais nous nous sommes aimées.
Connaître une paix et la ressentir, c’est ce que nous nous souhaItons tou(te)s et cela débute au tréfond de soi. Par la suite partageons la et soyons contagieux avec notre bonheur!!!
Bonjour,
Votre texte est très beau. Je crains que bien souvent les êtres qui se préparent au grand voyage, soient mal accompagnés. Bien souvent les proches, comme avec la maladie, transferrent leurs propres peurs. Ils oublient la dimension d’amour, l’attention, le respect. Il est bien que du personnel soit formé. Bravo !! Si les consciences s’ouvrent à cette dimension. Pour ma part, je vis un parcours médical difficile. Après le rejet, la culpabilité, le refus de soins. Ne pouvant pas même être entendue. Je vis aujourd’hui le supplice du mensonge et de la manipulation. Comment faire changer les mentalités quand l’être n’est pas respecté dans ses droits primordiaux. Tels que celui de pouvoir habiter son corps pleinement, d’avoir entière connaissance de ce qu’a son corps pour prendre les décisions qui lui conviennent.
Merci pour vos lettres. Cordialement
très beau témoignage
rendre visite aux personnes seules en fin de vie c’est une très belle action
Merci – je me réjouis de toute l’humanité manifestée. Comme, il est important d’entourer les personnes âgées d’attention, de délicatesse, de simple respect.
On s’achemine tous vers ce passage de la mort à la vie… puissions-nous comprendre la grandeur de l’être humain , sa richesse intérieure quelque soit son âge, son état, sa situation, vivre la fraternité pour que le moment du “passage” inéluctable, puisse se faire paisiblement, dans la sérénité
Le témoignage de cette esthéticienne est magnifique – Merci de le faire connaître
C est le coeur serré que j ai Lu ce message ! trop triste ! je pense à ma mére qui est partie le 6 mai de la le monde? année dernière, elle avait 91 ans……
Joli texte ! Il est vrai que l on pense que la mort est la fin de notre vie et doit être triste mais en fait mais c est un départ pour une autre vie bien plus belle d après ceux qui y sont partis.elle est triste pour ceux qui restent
Magnifique expérience de partage et d’humanité, merci.
Très joli récit !
BRAVO pour ce partage de VieMonteil
quelle belle fin de vie par rapport a tout les malades décédés du covid seul sans pouvoir revoir leur famille ,
Il est est vrai que les soins sont souvent déshumanisés, peut-être souvent manque d’effectifs. Heureusement, des gens se dévouent pour rendre la fin de vie plus acceptable. Je n’ai jamais accompagné des malades en fin de vie, mais j’ai aidé à des personnes esseulées ou avec capacités réduites en leur rendant visite et en ayant avec elles des conversations qui suscitaient en elles le plaisir de se raconter, de se retrouver dans leurs souvenirs d’enfance ou de leur vie à tel ou tel endroit. Ces personnes remontent le temps et c’est souvent apaisant pour elles.
Magnifique témoignage. Pour avoir oeuvré moi-même en tant que bénévole dans une Ehpad et cela durant de nombreuses années, je confirme combien c’est important d’accorder une attention particulière à ces vieilles dames qui ont gardé en elles un fond de coquetterie et qui apprécient les petits massages-tendresse des mains avec des HE qui les rendent toutes douces.