Chers lecteurs,
Alors que les agriculteurs manifestent leur désarroi, et que les politiciens se précipitent au salon de l’agriculture, je voulais vous renvoyer cette réflexion sur le sens de ce métier pas comme les autres, celui de nourrir ses frères.
Bizarre.
Tous les ans au salon de l’Agriculture, les télévisions filment le dernier politicien en vue caresser le derrière d’une vache et enfiler le béret d’un paysan.
On s’arrête au stand de chaque région, on boit un coup avec la « France qui ne ment pas », on serre les mains et pour un peu, on se remettrait à parler en patois.
Seulement quand le cirque est terminé, tout le monde enlève son déguisement.
On range le béret, on planque la gnole, et on remet le costume cravate.
Retour au réel du monde de l’agriculture d’aujourd’hui : des chiffres, des bilans comptables, des sociétés d’investissements, des normes et encore des normes.
Conséquence des normes : seuls les géants y survivent…
Comme le disait Xavier Beulin ancien président du principal syndicat agricole, « celui qui a deux hectares, trois chèvres et deux moutons n’est pas agriculteur ».
L’agriculteur, « le vrai » selon ces critères, est un gestionnaire, un business man qui n’est pas là pour parler aux oiseaux.
L’agro business n’est pas le monde de petits producteurs qu’on nous vend dans les publicités, c’est un univers de géants : géant du tracteur, de la semence, des pesticides, de la viande ou du lait.
Et ces géants n’aiment pas du tout la concurrence des plus petits.
Ceux qui prennent leur temps, qui laissent la terre respirer, qui croient que ce sont les saisons qui inspirent le rythme, qui veulent limiter l’usage des pesticides, etc.
En France, entre 1970 et 2010, le nombre d’exploitations agricoles est passé d’1,2 million à 490.000.
Dans 9 cas sur 10, les terres se sont transmises dans le cadre d’un…agrandissement.
Un exemple récent a fait l’objet de quelques coupures de presse. Discrètes…
Celui de la société chinoise “Hongyang International Investment Company“, qui a racheté six exploitations dans le Berry pour un total de 1.750 hectares de terres céréalières. Des céréales destinées au marché chinois.
On a appris depuis que cette société n’était qu’un paravent pour cacher la vraie identité de l’acheteur : une société chinoise spécialisée dans l’immobilier de tourisme, l’industrie laitière et…les détergents ménagers.
Un monstre industriel !
Dans un autre registre, Interfel, l’organisation professionnelle de la filière fruits et légumes frais, a voté peu avant la crise du covid une nouvelle norme concernant la vente directe d’abricots.
Et ?
Celle-ci suppose pour les paysans qui vendent en direct à la ferme « de s’équiper en matériel de calibrage et de sceller tous les abricots à confiture dans des emballages fermés »
Avec à la clé des coûts trop importants pour les petits producteurs, et une menace réelle sur la vente directe d’abricots au consommateur….
Même chose avec l’abattage…
A l’heure où la consommation de viande est devenue polémique, et où certains abattoirs ont été épinglés pour maltraitance animale, certains éleveurs mettent en avant un autre modèle : celui de l’abattage mobile, qui se déplace de fermes en fermes et élimine beaucoup de stress pour les animaux.
Voilà ce que dit par exemple Philippe Perrot, éleveur en Bourgogne : « ce serait très simple de mettre en place ce type d’abattage mais ça ne se fait pas pour une histoire de gros sous. C’est la loi qui interdit l’abattage à la ferme, soi-disant pour des questions sanitaires. »
« Mais il faut savoir que la plupart des abattoirs appartiennent à de gros groupes industriels, de véritables lobbys qui font la pluie et le beau temps dans ce domaine et qui, évidemment, font tout pour soutenir des normes qu’ils sont les seuls à pouvoir appliquer. »
Volée de bois vert pour Combris
Certes, il est facile de critiquer lorsqu’on regarde de l’extérieur.
Et il n’y a pas si longtemps, en réaction à une lettre au sujet de l’usage trop massif de pesticides, je me suis pris une volée de bois vert de la part de Denis, un lecteur vigneron :
- « Je suis un viticulteur responsable qui essaie de faire au mieux mais si c’était si simple que cela, ça se saurait. »
- « Combien de bios ont eu des baisses drastiques de rendements. Comment fait-on pour vivre sans récolte. Si on vous enlève 9 mois de salaire, comment faites- vous ? »
- « J’essaie juste de vous expliquer que ce n’est pas si simple et que franchement je défends aussi une agriculture plus naturelle et fais des efforts tous les ans. »
C’est vrai. Denis fait de son mieux, je le crois bien volontiers.
Et on voit bien que les choses ne sont pas « tout blanc tout noir ».
Et puis il y a aussi des bonnes nouvelles, notamment le fait que chaque jour, un agriculteur passe au bio ; l’agriculture responsable, la redécouverte de savoirs et de techniques anciens, dans l’amélioration de la productivité respectueuse de la terre, ces préoccupations grandissent, et sont portées avec souvent beaucoup de sincérité.
Les consommateurs, de leur côté, sont de plus en plus attentifs à ce qui arrive dans leur assiette.
Petit à petit, les pratiques s’améliorent.
Qu’est devenu l’agriculteur ?
Mais l’agriculteur, lui, comment perçoit-il l’évolution de son rôle ?
Comme dans tous les métiers, il y a les investissements, les risques, le profit, etc.
Mais est-ce qu’il y’a pas un peu plus quand on a pour mission de nourrir les hommes ? Un peu comme lorsqu’on les soigne ?
En toute franchise, je suis bien incapable de répondre.
Alors j’invite les intéressés à le faire, à nous donner leur vision de leur métier, leurs certitudes, leurs doutes, la façon dont ils envisagent l’avenir, les solutions, et la part que nous, consommateurs, sommes appelés à prendre.
Car cela aussi est très clair : nous ne devons plus ignorer la provenance ni la qualité de ce que nous achetons.
J’attends vivement de lire vos commentaires, et en attendant, je voudrais vous faire découvrir ce beau témoignage d’un éleveur de volailles américain, qui offre un regard magnifique sur son métier, et sur notre destin à tous.
« J’ai toujours aimé la personnalité des dindes »
« Je m’appelle Franck Reese et je suis éleveur de volailles. J’y ai consacré ma vie. »
« Je ne sais pas d’où cela m’est venu. Ma mère raconte que l’un des premiers textes que j’ai écrits était une histoire intitulée : « Moi et mes dindes ».
« J’ai toujours adoré la beauté des dindes, leur majesté, la façon dont elles se pavanent, j’adore les motifs que dessinent leurs plumes. J’ai toujours aimé leur personnalité. Elles sont tellement curieuses, tellement joueuses, amicales et pleines de vie. »
« Pour avoir cotoyé les dindes depuis près de soixante ans, je connais tout leur vocabulaire. Au bruit qu’elles font, je sais reconnaître quand ce sont deux d’entre elles qui se disputent, ou si c’est un oppossum qui s’est introduit dans le hangar. »
« C’est très étonnant d’écouter une maman dinde. Elle a une incroyable gamme vocale pour s’adresser à ses petits. Et les petits comprennent. Elle peut les appeler pour qu’ils viennent se blottir sous ses ailes, ou bien leur dire de se rendre de tel endroit à tel autre. Je n’essaie pas de leur attribuer des caractéristiques humaines, ce sont des dindes. Je vous dis simplement ce qu’elles sont. »
« Beaucoup de gens ralentissent en passant devant ma ferme. Je reçois beaucoup de groupes scolaires. Il arrive que des gamins me demandent comment ça se fait qu’une de mes dindes ait grimpé dans un arbre ou sur le toit. Je leur réponds que c’est un oiseau et qu’elle y est allée en volant. Ils ne me croient pas ! »
« Pas une dinde de supermarché ne serait capable de marcher correctement, encore moins de courir ou de voler. Toutes les dindes vendues dans le commerce ou servies à une table de restaurant ont été obtenues par insémination artificielle. Parce que ces animaux ne peuvent tout simplement plus se reproduire de façon naturelle. »
« Mes dindes à moi, elles supportent le froid, la neige, le gel. Nous ne les vaccinons pas, nous ne leur donnons aucun antibiotique. C’est inutile. Nos volailles s’activent toute la journée. Et du fait qu’on n’a pas traficoté leurs gènes, elles ont des systèmes immunitaires naturellement forts ».
Mais les autres, les volailles industrielles ?
« Qu’arrive-t-il aux gens qui mangent ces volailles ? Pas plus tard que l’autre jour, un pédiatre me disait qu’il diagnostiquait tout un tas de maladies qu’il ne voyait jamais avant».
« Des maladies inflammatoires et auto-immunes que beaucoup de médecins ne savent même pas identifier. Les gamines commencent leur puberté beaucoup plus jeunes, les gosses sont allergiques à peu près à tout, l’asthme est totalement hors de contrôle. Tout le monde sait que ça vient de notre nourriture. »
Ne devenez pas fermier si…
« Les gens sont tellement loin des animaux de consommation aujourd’hui ! Dans ma jeunesse, on s’occupait d’abord et avant tout des animaux. Vous vous acquittiez des corvées de la ferme avant de prendre votre petit-déjeuner. Nous ne partions jamais en vacances. Il fallait toujours que quelqu’un reste à la ferme. »
« Si vous n’êtes pas prêt à assumer ces responsabilités il ne faut pas devenir fermier. Parce que c’est comme ça qu’il faut faire si vous voulez le faire bien. Et si vous ne pouvez pas le faire bien, mieux vaut ne pas le faire du tout. C’est aussi simple que ça. »
De la poésie, tout ça ? Un manque de réalisme, un vœu pieu alors que la terre compte plus de 7 milliards de bouches à nourrir ?
Peut-être…Peut-être pas. Là aussi, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Santé !
Gabriel Combris
Sources:
[1]http://agreste.agriculture.gouv.fr/publications/dossiers/article/la-transmission-des-exploitations
[2]http://www.lefigaro.fr/societes/2016/04/13/20005-20160413ARTFIG00138-des-terres-agricoles-rachetees-par-un-mysterieux-groupe-chinois-dans-le-berry.php
[3]https://saint-gilles-croix-de-vie.maville.com/actu/actudet_-acheter-ses-abricots-directement-au-producteur-pourrait-bientot-devenir-impossible_54135-3720670_actu.Htm
[4]Alternatif Bien-Être, octobre 2017.
[5]Manger des animaux, enquête sur l’industrie de la viande. Jonathan Safran Foer
je tiens a vous dire merci,mais bien qu’ayant besoin de ce bàton je ne peux me permettre cette dépense,je ne gagne que 400 euro par mois et comme ma santé n’est pas au top je devrai m’en passer,j’ai un vieil ordinateur mais il marche encore,merci encore monsieur COMBIS.
Article très intéressant mais inquiétant quand on voit ce qui se passe dans le monde agricole Oui nous voulons manger sainement nous le faisons autant que possible car avons la chance de pouvoir acheter bio mais les produits restent chers et beaucoup de familles n’ont pas les moyens ! J’appelle ça du bio punitif. La société est un monde d’argent et je m’inquiète pour mes petits-enfants. Merci à vous de nous donner ces informations. Cordialement
J’ai bien aimé ce constat réaliste… mais sans solution concrète sinon par le biais des consommateurs qui accepteront l’idée de payer plus cher leur alimentation !
Avant le budget alimentation était le plus important… maintenant ce sont les gadgets, la voiture, les ordis et autres téléphones… les voyages, les vacances, les vêtements de préférence bon marchés c’est à dire fabriqués en Chine… ce qui offre le « plaisir » d’en changer souvent !!!
Nous avons beaucoup de questions et de remises en cause à effectuer en tant de consommateurs… et à mon avis c’est indissociable de ce changement de paradigme qui nous oriente vers une forme de spiritualité !
bonjour
moi j’ai connu élevage dinde excatement comme l’a décrit Frank ,tout le monde devrait lire cet article très très intéressant
BRAVO mr COMBRIS de passé des messages comme ça
merci continué
Vous n’appelez pas par son nom l’assassin de notre agriculture, le tueur de nos Paysans suicidés. Ce Criminel c’est L’Union-Européenne aux ordres des USA, et ses larbins Zélés si Rothschildiens tel celui qui détruit la France en se pavanant, cette nullité orgueilleuse , vous l’avez reconnu n’est-ce pas ? Tout le reste est BLA-Bla, L’Europe ? De Gaulle avait raison ! Comme toujours.
Je vous admire Monsieur, c’est bien vous qui avez raison !!!
Ah si seulement les gens comprenaient, mais non c’est le profit qui compte…
Bravo à vous cher Monsieur
Je vous remercie pour cet article mais les décisions gouvernementales de laisser la chimie de nouveau nous empoisonner copieusement me laissent dans une situation de dégoût. Au lieu de continuer à subventionner de gros propriétaires, voire des étrangers qui achètent notre patrimoine on ferait mieux d’aider un peu plus les agriculteurs bio en vue de préserver notre santé et la nature par la même occasion. Big pharma n’a encore pas tout prévu pour nous guérir de tous les maux de cette agro-industrie. Le monde va vraiment mal…
je suis né agriculteur et je mourrais Agriculteur, j’ai toujours commencé mes journées par la traite et le soin de mes Animaux et ensuite j’allais prendre mon petit déjeuner, mon père faisait de même et mes enfants font encore comme ça. les Animaux ont toujours eu la Priorité, c’est cela être un bon Éleveur, le Respect du Vivant.
Viens de lire votre article, combien vous avez raison, mais il faut du rendement à n’importe quel prix, eet vous voyez tous ces gens autour de vous malades ou déprimés, ne pourrait-on donc revenir un peu en arrière. je suis agée et l’avenir me fait réellement peur.
Je crois qu’il st déjà top tard, enfin merci de nous tenir informés
Merci pour ce message. Défendons notre agriculture Française et les Eleveurs dignes de ce nom !
Bonjour.
Dans l’article en annexe sur le charbon végétal, il est annoncé le doublement de la quantité de potassium : comment est-ce possible ( génération spontanée ? ) ?
Sinon, j’aime lire vos articles qui font réfléchir.
Cordialement.
Texte très juste et très intelligent.
Bonjour, je suis partiellement d’accord avec Franck Reeve, je pense qu’il est tout à fait possible de concilier une vie privée sans un suivi permanent avec les animaux quelqu’ils soient , dindes ou autres espèces.
sur le principe, il faut respecter l’animal, arrêter de jouer avec la génétique pour des intérêts purement économiques et de rentabilité, il en va de même pour l’intérêt des espèces, on le voit dans le milieu du végétal, sans aucune information du citoyen, des groupes de lobbing font modifier les règles sur le libres échanges entre les individus, le circuit court du champs à la cuisine pose problème non pas pour des raisons d’hygiène mais parce que les intermédiaires qui sont ceux qui influent sur les politiques n’y retrouve pas leurs intérêts financiers. Ils préfèrent vendre des fruits et légumes modifiés génétiquement aux détriements des espèces ou variétés ancestrales qui ont toutes leurs place mais ne remplissent pas les critères imposées par les distributeurs.
en conclusion, je reviens sur mon désaccord, car je pourrais en discuter des heures, il est possible d’avoir une vie de famille sans pour autant renier ou délaisser ces animaux le temps d’une semaine pour pouvoir aussi profiter de sa famille ou amis, les 2 ne sont pas incompatibles car on on arrive à remettre en place ce système de conception des choses et que l’on trouve des gens qui acceptent ce mode de fonctionnement, il existe bien des endroits ou l’on voit des citatins qui remplacent les agriculteurs le temps que ces derniers puissent profiter aussi de la vie, tout le monde n’a pas oublié ces racines et d’ou on vient, on n’est pas tous formater dans l’univers 2.0.
Message malheureusement vrai.
La terre de la France n’appartiendra bientôt plus aux français mais aux très gros trusts étrangers qui imposeront leurs lois (normes) pour nous empoisonner un peu plus !
Pour eux, l’essentiel n’est pas la qualité du produit mais le confort de leur porte-monnaie.
Mon magasin bio est en fait une coopérative qui vent des actions. Donc j’investis dans ma ferme local ici en Belgique, en Flandre notamment. L’avantage est qu’on peut faire entendre ses désirs et donc que je peux me passer de cultiver mes propres légumes. D’ailleurs le magasin vend aussi des produits non consommables, p.e. De produits de nettoyage ou de soins corporels non toxiques! J’y vais une fois par semaine et c’est une vrai régal parce que c’est un lieu de rencontre et de dialogue. Investir dans la santé c’est mille,fois plus rentable que mettre son argent en bourse!
”
“Chaque jour, un agriculteur passe au bio”, dites-vous …
Chaque deux jours, un agriculteur nourrit sa terre en étant incinéré ..
Est-ce ainsi que les hommes vivent? En “remembrant”, détruisant haies et ruisseaux, et avec, tout le système vital, dit écologique : plus d’oiseaux, plus de pollinisation, plus de renouveau …
Et tout ça pour qui? Monsanto & Co, mais aussi et surtout celui qui règne au milieu du village : le Crédit Agricole, qui incite à l’achat du tracteur plus gros que celui du voisin, a détruit les CUMA, car il faut que chacun ait sa moissonneuse, etc ..
Et au Salon, un président arrogant et méprisant comme on n’en avait jamais vu …
Triste constat. Les agriculteurs luttent de tout leur coeur mais face aux gouvernements mondialistes aujourd’hui…. c’est “Goliath” contre le tout petit David…..
bonjour .je m’appelleMichaela. .oui se vrai vous avez parfaitement raison.ne devenez pas agriculteurs si sa vous plaît pas ou ne pouvez-vous pas vous occuper. moi concernant moi.je vous parle de moi.depuis tout petit j’ai vivre à campagne avec des vache.poule. agricoles. animaux. comme vous disais précédemment on Monge pas notre déjeuner avant que nourrir nos animaux. Le vache pour nous le lait.et face curatelle an grajduri si douce-amère capelle.vaca si calu la pascut.jai beaucoup aimé à la campagne. mais je ne plus le faire malheureusement. donc comme vous disais encore.si ne pouvez-vous plus le faire il faut pas faire .tant pouf notre santé il faut pensé c’est était un grand plaisir de vous lire .merci à vous .mes sincères salutations distinguées Boangiu ioana mihaela Michaela
Bonjour à tous les lecteur, aujourd’hui la population mondial doit se concerté pour la liberté de cultiver, èlèver , de transformer sa nourriture sans contrainte des gouvernements qui impose par des lois, normes ect ,pour détruire la population .
Nous devrions être hors de chez nous en bas devant son immeuble, sa maison ect en solidarité pour avoir le droit de manger une nourriture digne de se nom .
POUR MONTRER AUX DIRIGEANTS QUE SANS LE PEUPLE ILS NE SONT RIEN .
Merci !
Continuez SVP à nous informer comme vous le faites … Je crois ce que vous nous écrivez …
Il n’est pas possible de croire “un ou plusieurs discours politiques” …. il y a trop de menteurs !
Bonne journée,
Un exemple magnifique est celui de la ferme du Bec Hellouin qui existe depuis plus de
20 ans, en permaculture, et qui a un rendement de 5 fois celui d’une exploitation en
agriculture intensive….
Il faut bien évidemment revoir la façon de cultiver, car il y a eu avec l’europe et les
subventions une dérive qui a mis à mal la terre nourricière… Car lorsque la terre est
respectée, ( comme en permaculture, par exemple) elle est infiniment généreuse….
Encore un complotiste,,,! menfin !? Vous semblez ignorer qu ‘aujourdhui 80% des cancers sont guéris par les bons soins de Jupiter. Bon.. d’accord yena 40 fois plus qu’ya
50 ans. Mais c’est un super progrès quand-même !!!! Demandez à lamer*e des phynances,
et si vzézettes pas d’accord retournez-vous vers
le varan-véreux, l’ancien miniministe de la saleté. Attention par décret, la médecine d’état
va rendre obligatoire la picouze pour tous.
J’eusse tant zaimé une réponse éclairée, mais je
chuite zen Asie,au Laos, dans la jungle et con(manquede) tact is very difficult.
Une faveur sur ma boîte m’obligerait.(email).
Merci et A+
Bonjour
Je souhaite laisser un commentaire en tant que consommatrice.
Je me fournissais en fruits et légumes bio et locaux c’était vraiment super et de qualité.
Malheureusement ils viennent de fermer à cause des taux trop importants sur les frais d’électricité, essence,…. Ils n’ont pas réussi à tenir.
On m’a conseillé un autre producteur et pareil ils viennent de fermer une semaine après.
Je suis vraiment triste pour ces équipes qui travaillent durs et qui travaillent bcp pour le bien des consommateurs. Maintenant ils se retrouvent sans travail. Ça me met aussi en colère. Où trouver de la nourriture saine si des qu’on entreprend de mieux faire l’etat fait en sorte de fermer les petites structures pour favoriser les grandes qui elles n’ont aucunes scrupules pour nous vendre de la cochonnerie pour rester polie.
Merci pour vos articles.
bon jour 63 ans retraité depuis peu comme vous ,vous vous êtes consacré à vos dindes moi je me suis consacré à mon troupeau de 180 chèvres ,et je les ai toujours élevé à l anciènne avec de l herbe au matin et paturage l après midi ,des betterave choux ou colza l hivers .malheureusement j’ai été obligé d abandonner en cour de route .en 22 ans d instalation le lait n a pas augmenté d un centime alors que les charges ont doublées .donc j ai compris que j engraissai la coopérative .si ça serai à refaire je ferai la fabrication de mon fromage . et c’est ça qu il faut faire VENDRE SES PRODUIT SOIT MËME . au lieu de faire vivre des tas de gents de ces coopératives .
voila mon témoignage il y aurai encore beaucoup à dire
tien encore un truc .je ne suis pas pour la culture BIO mais pour la culture résonné . arrêtons d écouter les technicien des coopératives qui sont la que pour vendre leur merde de pesticide et faire fructifier leur chiffre d affaire . il faut faire son expérience sois même et retrouver les vielles variétés de semence résistante au maladie . ils nous sorte des variétés hyper productive mais à condition de leur déverser dessus des tas produit fongicide jusqu à 3 ou 4 semaines avant la récolte . et après les gents achète le pain complet mmm miam miam les pesticides . vous savez pas que dans le pain complet il y a l enveloppe du blé ( le son ) et que entre le dernier apport de fongicide et la récolre il pleut rarement au mois de juin .
aller bon appétit .
Merci pour cet article. Le métier d’agriculteur est un beau métier. Hélas, ils sont en mauvaise posture : tout est voulu, les politiques se moquent des agriculteurs. Ces politiques n’ont rien à faire au salon de l’agriculture…
J’ai une question à poser au sujet du bois de BINCHOTAN. J’ai découvert sur le marché d’OLORON dans le 64 un monsieur qui vendait ce bois au prix de 8 EUROS. Je ne l’ai pas acheté et il m’a dit qu’il fallait le faire bouillir au bout de 3 mois….
Est-ce une embrouille ???
Je vous remercie pour tous vos articles. C’est très intéressant et je préfère me soigner naturellement et manger une alimentation saine. Je travaille le jardin pour obtenir de beaux légumes.
J’attends une réponse sur le bois. Merci encore… Cordialement, Mh LACAZETTE
Ai lu avec grand intérêt même si aucun agriculteur dans ma famille jamais. Mais je respecte le travail que je sais tout de même l’énorme et le peu de considération et de revenus que perçoivent les Agriculteurs et Éleveurs. Suis l’Actualité depuis toujours. Et de très près.