Chers lecteurs,

Qu’est-ce que la « transition de genre », ce voyage d’un type nouveau qui emmène une personne d’un sexe vers l’autre, au terme d’un parcours hormonal et chirurgical particulièrement lourd ?

Est-ce un voyage vers le « vrai » soi-même, pour « réparer » ce que la Nature aurait mal fait ?

Est-ce au contraire le témoignage d’une fragilité intérieure immense, le symptôme d’une détresse qui ne trouve pas de repos ?

Questions compliquées, auxquelles il faut bien tenter de répondre, alors que la science et la médecine permettent aujourd’hui de franchir réellement ce cap longtemps tabou.

Saisie de ce sujet, la Haute Autorité de Santé travaille ainsi sur le parcours médical souhaitable, notamment en ce qui concerne la prescription d’hormones dites « d’affirmation de genre », la chirurgie de « réassignation de genre » et l’accompagnement à proposer aux personnes trans.

Mais les premiers éléments qui filtrent sur ces travaux sont particulièrement stupéfiants, notamment pour ce qui concerne les mineurs.

 

Changer de sexe à partir de 16 ans !

Le journal Le Figaro a ainsi révélé que la HAS envisage un accès gratuit à la transition de genre…dès 16 ans !!! 1,A 16 ans, il serait donc possible de prendre une décision qui impactera entièrement et définitivement le reste de sa vie !!!

Rien que cette idée fait froid dans le dos : sans même évoquer une éventuelle instabilité psychologique qui pourrait être la source d’une transition de genre, QUI peut prétendre à seulement 16 ans savoir ce qu’il pensera, ressentira, dans 5, 10, 20 ou 40 ans ?

Personne, c’est impossible.

La vie nous change et nous remodèle constamment ! Nos certitudes, parfois les plus ancrées, sont régulièrement bousculées par le temps. Ce qui était vrai, ce qui était sûr de sûr hier…ne compte parfois plus du tout aujourd’hui !!!

Combien d’histoires d’amour gravées « pour toujours » sur un tronc d’arbre par deux ados de 16 ans durent-elles encore ?

Alors une décision irréversible qui serait prise à cet âge où on est souvent influençable et pétri d’incertitudes, ne peut que défier tout bon sens.

Surtout qu’il faut voir aussi comment la Haute Autorité de Santé arrive à préconiser une telle recommandation.

D’abord, la HAS considère que « la transidentité n’est plus considérée comme une pathologie ».

Dès lors, les personnes qui demandent à faire une transition de genre ne sont pas considérées comme des malades, mais les recommandations de la HAS exigent de mettre à leur disposition une gamme très sophistiquée de « soins » et d’accompagnements par des soignants, tout en préconisant de rembourser intégralement cette prise en charge. Comme pour les pathologies les plus lourdes…

Déjà, dur à suivre…quel sens y-a-t-il à soigner des gens qui ne seraient pas malades ?

 

Un mot d’ordre : aller plus vite, plus vite, plus vite

Ensuite, le « parcours » de transition doit être personnalisé et « gratuit » (au passage, gratuit veut dire que ça coûte très cher – au moins 100 000 euros – mais que c’est la collectivité qui paie et que certains vont, comme d’habitude, tirer un énorme profit de ces transitions …)Le parcours, donc, commence dès la demande de transition faite auprès d’un professionnel de santé, demande qui conduit à un entretien pour mieux comprendre l’histoire et les besoins formulés par la personne, mais PAS à évaluer sa capacité de décision.

La HAS INTERDIT aux professionnels de santé de voir la demande de transition comme une manifestation d’un trouble psychiatrique : « l’identité de genre ne doit PAS faire l’objet d’une évaluation psychiatrique spécifique ».

Il s’agit donc seulement d’enregistrer les souhaits de la personne et ensuite, de faire…au plus vite !

Le pied sur l’accélérateur, la HAS recommande « la mise sous hormones des personnes trans qui la demandent », ajoute qu’il faut « sécuriser l’accès aux hormones d’affirmation de genre » et en rembourser la prescription, et demande « d’élargir la primoprescription » de ces hormones au-delà des endocrinologues, à tous les médecins, notamment généralistes, pour faciliter cette prescription médicale.

C’est la stratégie grosse Bertha : on fonce sans regarder derrière. Interdit de réfléchir, d’évaluer, de questionner.

Pareil pour la chirurgie, PLUS VITE !

Il faut « que les personnes trans qui le demandent puissent accéder aux chirurgies d’affirmation de genre sans délai supplémentaire ».

On parle pourtant là d’opérations extrêmement lourdes :

rhinoplastie, contouring du visage (menton, mâchoire, cartilage thyroïdien, front et implantation de cheveux, remodelage des parties molles), ainsi que les chirurgies thoraciques (mammectomie ou au contraire pose de prothèses mammaires),et bien entendu les chirurgies génitales (notamment la phalloplastie ou la vaginoplastie)…
Mais ce n’est pas grave, on opère, on coupe, on implante…et on ne discute pas !!!

Déchéance d’autorité en cas de désaccord des parents

Seul tout petit bémol, concernant les chirurgies génitales pour les personnes de 16 ans, la HAS recommande aux professionnels de santé de ne pas décider seuls d’opérer un mineur, mais de prendre cette décision lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire.Sauf qu’à cette réunion devront participer également des représentants d’associations trans…dont l’impartialité ne saurait bien sûr être remise en question.

Et le meilleur pour la fin, si on peut dire.

S’agissant des mineurs, la Haute Autorité de santé va encore plus loin, estimant que « l’absence de soutien parental peut dégrader la santé mentale et mettre en danger la personne concernée ».

Et si des parents persistaient à refuser la demande de leur enfant, la HAS préconise tout simplement « un signalement pouvant aller jusqu’à une délégation partielle d’autorité parentale » voire « une déchéance de l’autorité parentale ».

Fin du parcours. En espérant que ça vous ait plu. De toute façon, on ne peut pas faire machine arrière.

 

Quelques éléments factuels pour réfléchir

Maintenant, il faut oser rappeler certains faits.Dire d’abord que ces interventions hormonales et chirurgicales n’ont absolument pas prouvé leur efficacité ou même leur innocuité.

Au contraire. Les études menées jusqu’à présent prouvent sans ambiguïté que les opérations de changement de sexe aboutissent à une augmentation significative des suicides, alors que leur proportion est déjà élevée chez les personnes ayant des troubles d’identité sexuelle.

  • Une étude suédoise sur 30 ans a observé que 15 ans après une chirurgie de « réassignation sexuelle », le taux de suicide parmi les personnes transgenres était 20 fois plus élevé que celui de leurs pairs2.
  • Une autre étude américaine3 trouve que ceux qui ont subi ces opérations chirurgicales ont plus de 12 fois plus de risques de se suicider que ceux qui n’ont pas encore eu ces opérations.

En réalité, les recommandations de la HAS viennent heurter de plein fouet la conviction de plus en plus étayée que ces troubles sont d’abord des troubles mentaux et qu’ils doivent se résoudre ou s’accompagner avant tout par un suivi psychologique et psychiatrique adapté.Les mutilations chirurgicales qui accompagnent les transitions sont suffisamment importantes pour n’être qu’un dernier recours, une fois que tout le reste n’a pas porté ses fruits.

Or, la HAS préconise rigoureusement l’inverse, allant à l’encontre des règles de prudence adoptées par plusieurs pays européens, Suède, Finlande, Norvège, Danemark et tout récemment le Royaume-Uni, qui vient d’interdire la distribution de bloqueurs hormonaux aux mineurs.4

Du reste, comme le souligne l’article du Figaro, le mot « prudence » n’apparaît qu’une seule fois dans l’ensemble des recommandations… et pour préconiser un certain scepticisme à l’égard des chiffres portant sur la « détransition », qui tendent à montrer que de nombreuses personnes regrettent a posteriori leur transition de genre.

En clair, la prudence ne vaut que face aux données qui pourraient exiger davantage de recul et de précautions face aux demandes de transition…

Pour le reste, allons-y sans réfléchir…

Droit dans le mur et en accélérant…il doit bien y avoir un peu de fri* à se faire en attendant le crash ?

Gabriel Combris

PS. Le sujet de la transition de genre est un élément parmi d’autres qui montrent que nous avons atteint un point de bascule. Nous sommes à l’heure de l’autodéfense santé et ceux qui ne sont pas prêts risquent de le regretter. Cliquez ici pour savoir ce que vous devez faire sans perdre une seconde.


Sources :

[1] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-haute-autorite-de-sante-veut-un-acces-gratuit-a-la-transition-de-genre-pour-tous-a-partir-de-16-ans-20241212

[2] https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0016885

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38699117/

[4] https://www.nbcnews.com/nbc-out/out-politics-and-policy/britain-bans-puberty-blockers-transgender-minors-rcna183839