Chère lectrice, cher lecteur,
Allez savoir pourquoi ce matin, je n’avais « pas le jus ».
L’impression écrasante que la journée ne donnerait rien. Qu’il fallait l’oublier avant même qu’elle ait commencée.
Et puis je suis tombé sur ce commentaire de F, une lectrice de Directe Santé, qui réagissait à une de mes lettres :
« Bonjour, je suis ravie de votre lettre car ce matin je suis sortie de mon lit épuisée après une nuit agitée par des pensées toxiques. Alors j’ai senti que je ne pourrai prendre aucune bonne décision aujourd’hui sans commencer par prendre l’air au bord de l’étang, en vélo. J’ai respiré, regardé le calme plat de l’eau, écouté le chant discret des oiseaux. Et la paix en moi s’installe en douceur et transforme mes mauvaises pensées. Merci, merci, merci »
Et encore cet autre, de René :
« Merci, à bientôt 88 ans, je crois n’avoir jamais lu un message aussi humain, aussi beau, aussi touchant ! »
Celui de Madame Bourdin :
Votre lettre est un soutien pour les gens qui souffrent.
Celui encore de Jeanne
« Merci de ce texte superbe et très encourageant et réaliste. J’aime beaucoup toutes vos suggestions et propositions sur la médecine naturelle et je suis tous les conseils que je peux. »
Et en lisant ces messages…tout s’est reconnecté.
Comme si on avait rallumé ma lumière intérieure.
L’idée que quelqu’un qui passe peut tout changer
Nous avons parfois besoin de très peu.
Par un geste en apparence banal, par un mot, par un simple regard accompagnant, « quelqu’un qui passe » peut dire à l’autre quelque chose d’essentiel : tu as de l’importance à mes yeux. Tu comptes.
L’écrivain Stephen King raconte à ce sujet un épisode qui a précipité son destin.
Au tout début de sa carrière, il exerçait le métier de professeur d’anglais, écrivant par ailleurs des petites nouvelles qu’il tentait de revendre à des magazines.
Et puis il s’est lancé dans un projet plus ambitieux : écrire un vrai roman. Carrie. Seulement rien n’allait. Après avoir noirci des pages et des pages, King devait se rendre à l’évidence : il n’y arriverait pas.
Et un jour où lui non plus « n’avait plus je jus », il jeta son travail à la poubelle…
Mais quelqu’un passa par là….
Sa femme.
Qui discrètement alla rechercher les feuilles dans la poubelle et après les avoir un peu défroissées pour les lire, les remit en un petit tas bien propre sur le bureau de son mari. Avec ce commentaire :
« Tu devrais continuer. J’aimerais connaître la suite »…
Voilà comment Stephen King parvint à finir son roman, et après 30 refus d’éditeurs, le livre sera enfin publié chez Doubleday, qui en vendra…un million d’exemplaires la première année !
Quelqu’un qui ramasse la poubelle, quelqu’un qui panse la plaie, même parfois sans le savoir…
C’est de cet autre dont on a tant besoin, c’est lui qui peut nous aider à gravir les montagnes, à surmonter les épreuves, et dont pourtant on se méfie si souvent !
Osons lui être reconnaissant, osons avoir le courage de lui dire M.E.R.C.I !
Car ces 5 petites lettres sont aussi un trésor pour nous-même :
Certaines études montrent que la gratitude va jusqu’à améliorer notre santé cardiaque[1], booster notre système immunitaire et pourrait même freiner la dégénérescence du cerveau[2].
Connaissez-vous la parabole du porc-épic ?
Dans un monde qui survalorise l’in-dépendance, c’est peut-être au contraire notre dépendance qu’il faudrait ré-apprendre à valoriser : dépendance à la nature, aux générations qui nous ont précédées, à celles qui nous suivront, et bien sûr, dépendance à cet autre, notre frère en humanité.
Le philosophe allemand Arthur Schopenhauer a utilisé une jolie parabole pour décrire cet état de dépendance :
« Par une froide journée d’hiver, un troupeau de porcs-épics s’était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. »
« Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu’ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux maux jusqu’à ce qu’ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable. »
« Ainsi, le besoin de société pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs nombreuses manières d’être antipathiques et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne qu’ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c’est la politesse et les belles manières. »
Aujourd’hui le monde entier porte des masques et se tient à distance de l’autre, « pour se protéger ».
Ainsi vont les porcs-épics (et les hommes) : un coup ils se rapprochent, un coup ils se décrochent. Mais dans le fond, ils ne restent jamais très loin…
Santé !
Gabriel Combris
Source :
[1] http://www.npr.org/sections/health-shots/2015/11/23/456656055/gratitude-is-good-for-the-soul-and-it-helps-the-heart-too
[2] www.ucdmc.ucdavis.edu/welcome/features/2015-2016/11/20151125_gratitude.html
Avoir un ami
Partager les bonheurs,
Partager les soucis…
Pouvoir ouvrir son coeur
Quand vous en prend l’envie…
Et offrir en retour
Une écoute attentive,
Se confier sans détour
A une soeur adoptive…
Se trouver éloigné
Par moult kilomètres
Ne peut nous séparer…
Nous rapprochant…peut-être
Si tu as un ami
Remercie le Bon Dieu…
Ou remercie la vie
Si tu n’es religieux,
Dis-toi que ce cadeau
Est bien le plus précieux !!!
Qu’il pleut ou qu’il fasse beau
Ton soleil est radieux.
Monsieur, cette lettre m’a fait souvenir qu’il y a une dizaine de jours je vous ai écrit pour vous demander deux mots qui manquent dans “Les 65 fantastiques” (p. 28, ligne 5 commençant par le bas), et p. 38, ligne 3, commençant par en haut: je n’ai pas reçu de réponse…
Je pensé que ceci est aussi important, pour vous et pour moi…
Merci de preter attention à une lectrice.
Précieux dans le traitement des couperoses, des varices et des hémorroïdes, ses propriétés astringentes en font un tonique et un protecteur veineux.
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Du baume au cœur pour bien commencer la journée! Merci!
Merci,
C’est vrai que parfois on se sent un peu vide, sans accroche….
Et puis un sourire, un mot où même une musique, parfois une ballade simplement nous redonne vie et permet de repartir…Et on y arrive toujours en s’ouvrant vers l’extérieur, en prenant soin de notre petite voix intérieure qui nous dit que tout ira bien ?quoiqu’il arrive…
Merci encore pour ce partage !
Bonjour,
moi aussi, je n’avais pas le jus comme vous l’écrivez. Je ne me reconnais pas dans cette société masquée. J’ai du mal à m’y adapter, quitte à abandonner mes projets au service de l’humain. J’avais choisi le mode de vie ermite par confort. Et votre lettre m’a réveillé ce matin. Oui chacun peut être une lumière pour l’autre. L’envie d’étudier et de partager mes connaissances en herboristerie s’est réveillée. Et je ressens même que, contrairement à ce que je ruminais, la société a besoin de ces connaissances et qu’elles peuvent être utiles, ne serait-ce qu’à une personne !
Merci de m’avoir réveillée !
Merci, magnifique un immense bonheur à rempli mon coeur après une nuit difficile. J’espère être capable de réchauffer le coeur de celui qui est mon mari grâce à cette belle énergie du matin que j’ai ressentie. Encore merci
Vous écrivez nombre de lettres très intéressantes, mais je trouve que celle-ci est la plus belle de toute. Mille fois merci !
SUPERBE MESSAGE ME CORRESPONDANT BIEN EN CE MOMENT !!
AUSSI : SUIS ENTIÈREMENT D’ACCORD !
Simplement simple.
Eh oui,le pôle nord a besoin du pôle sud;le jour a besoin de la nuit;le yin du yang,etc….
Bonjour Gabriel,
Un petit mot pour te dire merci.
Je suis sonothérapeute, naturopathe vitaliste et professeure d’éducation musicale en collège, malgré moi mais pour raison financière, après avoir été professeure de chant en école de musique.
Je tente de développer mon activité de thérapeute.. Pas facile car jamais assez de temps.
Des fois, je suis au plus bas et me dit que je ferai mieux de tout arrêter, de passer le capes et de ne faire que prof.
Et mes réflexions suivantes sont toujours de continuer à faire ce que j’aime, d’amener du bien aux gens avec ma voix et mes soins.
Et aussi que j’avance bien dans ce que je tente de développer et que je n’ai pas fait tout ça pour rien !
Les personnes que j’ai soignée, guéries, qui me remercie, voire qui me suivent sur les réseaux sociaux sont des cadeaux qui m’encouragent à continuer.
Et des fois, j’ai le temps de lire mes mails moins importants mais qui me font du bien.
Les tiens sont en haut de cette longue liste de mails.
J’aime beaucoup te lire, ça me détend. Et me pousse là aussi à relever mes manches : comme si j’avais, juste en te lisant, refais le plein !
Merci beaucoup Gabriel au prénom d’archange (comme mon frère et mes cousins, avec vous tous, je me sens protégée.)
Très belle journée à toi ?
Très belle parabole. Les hommes ne comprendront jamais la difference entre dépendance et indépendance. On dépend toujours des bonnes valeurs humaines qui ne s useront jamais.mais on ne doit pas dépendre des gens qui nous manipulent selon leurs désirs.
Bonjour ? Tout en appréciation vos lettres souvent très inspirées, par pudeur mal placée, je n’ai jamais osé vous en remercier: aujourd’hui je tiens à vous le dire : un grand Merci pour votre dévouements, votre dévouement et votre sensibilité!
“…la politesse et les belles manières. »… absolument oui ! J’aimais déjà beaucoup Schpenhauer et je ne fais que l’aimer plus encore pour cette phrase que je ne conaissais pas !
C est beau , merci
les autres ce n est pas toujours l enfer
merci pour vos lettres pleines de bon sens et de réflexion , ça fait beaucoup de bien !
J’ai omis de vous dire que vous devriez passer à la télé plus souvent, ce jour là j’ai retrouvé cette simplicité, cette modestie qui vous caractérisent et que j’appelle INTELLIGENCE
Merci pour vos lettres, toujours remplies d’humanité et de bon sens. Et merci aussi de continuer les envois pendant les vacances.
Quand je vais aux courses, à la cure et même parfois dans la rue je distribue des petits poèmes. Quelques exemples
Merveilleuse
Et
Ravissante
C
Incroyable
Moments de partage
Et de sollicitude
Rencontre fortuite
Cueillir un sourire
Il faut savoir en profiter
Méritante
Et
Rassurante
C
Indéniable
Mon
Être
Remercie
Cet
Instant
Ils ne restent jamais très loin sauf si on leur fait rentrer dans le crâne la peur de l’autre à coups de marteaux médiatiques, de mensonges et de manipulations en tous genres, style covid19..
Merci pour ce billet , il me fait du bien…
Très sympa votre article il m’a mis du baume au cœurs
À bientôt le plaisir de vous lire
aujourd’hui je voudrais vous remercier pour toutes les lettres que je lis toujours auxquelles je réagis très rarement.
je les aiment toutes grâce à leur justesse et à leur profondeur
merci du fond du coeur.
Une jolie chronique que j’ai apprécié :o)
Cette histoire de porc-épic m à plu. Aujourd’hui nous nous recherchons et nous séparons pour un oui ou pour un non. Ensuite nous regrettons, nous nous rapprochons de nouveau et c est reparti pour la séparation. La bonne distance est la meilleure. De temps en temps mais pas tout le temps.
Merci
Merci ! Merci,!!!
Merci pour cette très belle lettre !!! Nous avons effectivement besoin les uns des autres. Souvent, un regard, une parole bienveillante peut changer le cours d une journée.
Catherine
Merci vivement pour ces petites lettres apportant du baume au cœur et confirment que nous ne sommes jamais seuls. Merci pour vos bon conseils sur la santé naturelle.
Belle leçon d’humanité. Merci
oui! MERCI!!!
la lecture de tout ce que vous écrivez me touche et me conduit pas à pas vers une vie plus… naturelle! ai-je envie d’écrire! même si en vivant à la campagne la nature est tout autour!
oui! MERCI!!!
car vous lire permet de revenir à l’essentiel parfois oublié ou mis de côté!
alors, juste MERCI!!!
Sylvie
Pour la maladie deCezary, Evelinec des cercles rouge assez douloureux que conseille -vous
Sautations
Merci c,est très beau